Les Orphelins (film, 1977)

Les Orphelins (en russe : Подранки) est un film soviétique réalisé par Nikolai Goubenko et sorti en 1977.

Synopsis

En Union soviétique, un écrivain renommé, Aleksei Bartenev, orphelin de guerre, part sur les traces de ses deux frères. Ceux-ci ont été adoptés, et Aleksei ne les a plus revus depuis l'enfance. Lorsqu'il peut enfin les revoir, sa déception est grande : l'un, placé dans une famille privilégiée, est devenu architecte et se complaît dans un matérialisme de façade ; l'autre, amer et plein de rancœur, purge une peine de prison. « Une chronique autobiographique à cinquante pour cent, précise Nikolai Goubenko, et jouée par de vrais orphelins. »[1].

Fiche technique

Distribution

  • Juozas Budraitis : Aleksei Bartenev
  • Alekseï Tcherstov : Alecha Bartenev (comme Alyosha Cherstvov)
  • Aleksandr Kaliaguine : Denis Kouskov
  • Gueorgui Bourkov : Sergueï
  • Janna Bolotova : Alya Konstantinovna
  • Evgueni Evstigneïev : le vigile
  • Nikolaï Goubenko : Grigoriy Albertovich Krivorutchko
  • Rolan Bykov : Gromov
  • Natalia Gundareva : Tassia
  • Zoïa Yevseïeva : Valka Gandin
  • Boukhouti Zakariadze : directeur de l'école (en tant que Bukhuti Zaqariadze)
  • Panteleymon Krymov : Sergey Makarovich (en tant que Pantelejmon Krymov)
  • Viktor Filippov : Filippov
  • Valentina Berezutskaya : Valyusha
  • Daniil Netrebin : Danya
  • Gogi Kavtaradze : Professeur d'éducation physique
  • Lyudmila Shagalova : Nina Grigoryevna
  • Mikheil Kherkheulidze : Old-clothes Man
  • Nikolay Volkov : Oncle Kolya
  • Dmitry Bessonov : Vadim Fedotovitch
  • Olga Strogova : Natacha
  • Aleksandr Polyakov : Sashka «Bolt» Polyakov
  • Andrei Boldin : Orphanage Ward

Commentaires

« Les enfants et la guerre, il n'existe pas de pire confrontation », disait Aleksandr Tvardovski. Pour les cinéastes aussi, estime Jacqueline Lajeunesse, qui écrit : « rares sont ceux qui ont le talent de recréer le monde de l'enfance et de le lier au monde adulte ; c'est ce qu'a réussi Goubenko avec une efficace sobriété dans Les Orphelins. »[2]

Le film de Nikolai Goubenko est, selon elle, « une méditation grave et sensible sur l'enfance, (...) une dénonciation constante des conséquences monstrueuses de la guerre » et « une critique rapide mais dure de certains nantis » du régime soviétique de l'époque.

Et, sans doute, « pour exorciser sa mémoire douloureuse, Goubenko s'est attribué le rôle d'un éducateur enclin à la sévérité mais qui, après avoir battu un gamin sous l'emprise de la colère, ne peut retenir ses larmes. » [3].

Références

  1. (M. Martin : Le cinéma soviétique de Khrouchtchev à Gorbatchev, Éditions L'Âge d'Homme, 1993).
  2. (J. Lajeunesse in : La Revue du cinéma/Image et son, 1977).
  3. (Marcel Martin, op. cité)

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