Les Loges (Seine-Maritime)

Les Loges est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Pour les articles homonymes, voir Les Loges.

Les Loges

L'église.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Le Havre
Intercommunalité Communauté d'agglomération Fécamp Caux Littoral Agglomération
Maire
Mandat
David Malbranque
2020-2026
Code postal 76790
Code commune 76390
Démographie
Gentilé Logeais
Population
municipale
1 132 hab. (2018 )
Densité 76 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 42′ 01″ nord, 0° 17′ 03″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 121 m
Superficie 14,86 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Le Havre
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fécamp
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Les Loges
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Les Loges
Géolocalisation sur la carte : France
Les Loges
Géolocalisation sur la carte : France
Les Loges

    Géographie

    Les Loges sont situées à km d'Étretat, à km de Criquetot-l'Esneval, à 10 km de Fécamp et de Goderville.
    Depuis la fermeture de la gare des Loges, la gare de Fécamp, située à 11 km, est la plus proche du village.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 12,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 985 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Goderville », sur la commune de Goderville, mise en service en 1960[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 109,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 75 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Les Loges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

    La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[19]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,3 %), forêts (12 %), prairies (7,8 %), zones urbanisées (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Logias fin du XIIe siècle[24].

    Le nom de cette commune est d’origine germanique laubja, en français loge, au sens ancien de « cabane » ou « abri de feuillage ».

    Appellation évoquant les loges des bûcherons ou charbonniers qui exploitaient l'ancienne forêt de Fécamp[24].

    Histoire

    Elle est située presque à l’extrémité de la voie romaine reliant Lillebonne à Étretat. C’est pourquoi le manoir des Loges datant du haut Moyen Âge semble être un bâtiment défensif contre les agresseurs venant de la mer du Nord. À la suite de la pénible succession de Guillaume le Conquérant, sa petite-fille, l’impératrice Mathilde, donne ce domaine à Nicolas d'Estouteville au XIIe siècle. Le nom de cette célèbre famille, alliée aux Grimaldi de Monaco, est resté associé à ce lieu jusqu’au XXe siècle.

    Le manoir appartient à la famille d’Estouteville pendant huit siècles. L’impératrice Mathilde donne ce domaine à Nicolas d’Estouteville pour le remercier de sa fidélité. À la fin du XIXe siècle, la famille Grimaldi, qui porte également le nom d’Estouteville, utilise la demeure comme résidence balnéaire. Le manoir porte alors le nom de château de Monaco. La robuste façade occidentale caractérise la maison forte du XIIe siècle. Elle fait sans doute partie d’un édifice autrefois plus important et cerné de douves profondes encore apparentes.

    La tour d’angle octogonale est construite sur des fondations talutées et abrite un escalier à vis. On y aperçoit les meurtrières disposées alternativement. L’ensemble de la façade trahit des remaniements successifs, surtout dans les ouvertures. On retrouve, à l’extrémité sud, les traces de la grande arche où se trouvait sans doute un pont-levis, et au niveau supérieur la base d’une échauguette remplacée par une fenêtre.

    La façade intérieure présente une galerie de bois du XVe siècle. C’est un exemple rare, encore intact, dans le pays de Caux. Elle est attribuée au cardinal Guillaume d'Estouteville, archevêque de Rouen en 1453. Surmontée d’une immense toiture en tuiles, cette galerie dessert les appartements au niveau supérieur. La façade elle-même est construite en pierre et brique disposées en appareil alterné, et percée d’ouvertures. Au rez-de-chaussée, une porte est surmontée d’un arc surbaissé, et une autre plus tardive s’ouvre par un arc en ogive.

    L’église Notre-Dame date du XVIe siècle et fut remaniée plusieurs fois jusqu’au XIXe siècle. Le clocher est situé à la croisée du transept suivant la tradition normande des tours lanternes. Le retable en bois et de style baroque date du XVIIe siècle. Les quatre colonnes torses sont sculptées de nombreux motifs de pampres de vigne et d’oiseaux rehaussés d’or. L’autel en forme de tombeau romain s’intègre parfaitement au décor.

    Le presbytère est du XVIIIe siècle, c’est un ancien relais de poste. Cette ample construction abritait de vastes chambres pouvant accueillir de nombreux voyageurs. La large porte s’ouvre sur un perron de pierre. À l’extrémité ouest, on peut encore distinguer la haute ouverture en plein cintre de l’entrée charretière aujourd’hui obstruée.

    L’actuelle mairie, édifiée au milieu du XIXe siècle, est installée dans une ancienne maison bourgeoise construite dans le style néo-classique à la mode depuis le Directoire. Le fronton triangulaire percé d’un oculus et les hauts pilastres, régnant sur les deux niveaux, donnent à cette maison l’aspect d’un petit manoir. Elle fut construite pour M. Burgnet, important entrepositaire de vins et spiritueux pour toute la campagne avoisinante. Au XIXe siècle, c’était une profession prospère qui faisait commerce de la vente de la production locale de cidre et de calvados, et aussi celle des importants chargements d’alcools, de vins et de portos, ramenés par les Terre-Neuvas.

    La gare, construite en brique à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, est sur la ligne des Ifs à Étretat. Elle connaît au début du XXe siècle, l’important trafic balnéaire des trains de plaisir. En automne, le trafic de betterave y est si intense qu’on a dû installer une bascule pour la sucrerie.

    Pendant la Première Guerre mondiale, les trains sanitaires conduisent les blessés à l’hôpital anglais d’Étretat. Longtemps à l’abandon, la ligne entre Les Loges et Étretat a été réhabilitée il y a quelques années, au printemps et en été, un vélo-rail y attire de nombreux touristes venus découvrir la campagne.

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1926   M. Basille    
    Les données manquantes sont à compléter.
    1984[25] mai 2020 Gilbert Mabille    
    mai 2020[26] En cours
    (au 10 août 2020)
    David Malbranque   Fonctionnaire d’État, éducateur sportif

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].

    En 2018, la commune comptait 1 132 habitants[Note 7], en diminution de 3,99 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 8651 8001 8211 9131 9851 8891 8761 8801 827
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9111 9922 0031 6551 6141 4871 4721 4481 533
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4961 3701 4351 2231 2381 2351 1191 0651 038
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    9529168739991 0151 0361 1141 1551 194
    2018 - - - - - - - -
    1 132--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Notre-Dame.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Goderville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Les Loges et Goderville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Goderville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Les Loges et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction des Le Havre », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    20. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 101.
    25. « Élu maire, David Malbranque succède à Gilbert Mabille : David Malbranque est le nouveau maire des Loges. Il succède à Gilbert Mabille, à la tête de la commune pendant 36 ans », Le Courrier cauchois, (lire en ligne, consulté le ).
    26. « Municipales 2020. David Malbranque devient maire des Loges, près de Fécamp : David Malbranque est le nouveau maire du village. Il succède à Gilbert Mabille à la tête de la commune », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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