Les Huit péchés capitaux de notre civilisation

Les huit péchés capitaux de notre civilisation  (en allemand : Die acht Todsünden der zivilisierten Menschheit, littéralement « Les huit péchés capitaux de l'humanité civilisée », qu'il estimait « auto-domestiquée et malade » par contraste avec les populations « primitives » restées « saines »[1]) est un texte scientifique populaire de l'éthologue Konrad Lorenz. Selon Lorenz, l'humanité contemporaine est en péril[2] en raison de ses huit "péchés capitaux"[3] :

  • La surpopulation (par rapport aux ressources)
  • La dévastation de l'environnement (source de déséquilibres planétaires)
  • La course contre soi-même (le stress du flux tendu économique)
  • La mortelle tiédeur (les effets néfastes du confort et de la recherche du risque zéro)
  • La dégradation génétique (source de dégénérescence physiologique et de fragilité face aux pathologies)
  • La rupture de la tradition (et de la transmission des savoirs)
  • La contagion de l'endoctrinement (formatage de la pensée)
  • L'armement nucléaire.

Articles connexes

Notes et références

  1. Konrad Lorenz, Durch Domestikation verursachte Störungen arteigenen Verhaltens Désordres causés par la domestication du comportement spécifique à l'espèce ») in : Zeitschrift für angewandte Psychologie und Charakterkunde (« Journal de psychologie appliquée et d'étude du caractère »), Leipzig 1940.
  2. « Les huit péchés capitaux de notre civilisation », sur http://www.politique-actu.com (consulté le )
  3. Konrad Lorenz, Les huit péchés capitaux de notre civilisation, Saint-Amand, Flammarion, , 170 p. (ASIN B00AZWOO64), p. 170
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