Les Bordes (Yonne)

Les Bordes est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Les Bordes.

Les Bordes

La Roche au Diable.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Sens
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Sénonais
Maire
Mandat
Sylvie Adam
2020-2026
Code postal 89500
Code commune 89051
Démographie
Gentilé Bordésiots
Population
municipale
547 hab. (2018 )
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 05′ 54″ nord, 3° 22′ 53″ est
Altitude Min. 103 m
Max. 234 m
Superficie 18,68 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Sens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villeneuve-sur-Yonne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Les Bordes
Géolocalisation sur la carte : Yonne
Les Bordes
Géolocalisation sur la carte : France
Les Bordes
Géolocalisation sur la carte : France
Les Bordes

    Située en forêt d'Othe, la commune est composée du village des Bordes, qui regroupe la moitié de la population de la commune, et d'une quinzaine de hameaux : Jumeau, Bois Bourdin, La Grainerie, Tuilerie, La Terre au Pot, La Métaierie, La Borde Jean-Jalmain, Maurepas, La Fontaine, Villefroide, la Grange aux Malades, Clos Aubry ..., situés sur la rive droite du ru Saint-Ange qui traverse le village.

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Les Bordes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,9 %), forêts (43,1 %), prairies (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), zones urbanisées (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Borde « cabane, maisonnette, métairie » est un mot d’origine germanique (francique bort « planche », d’où borda « cabane » en latin tardif), désignant d’abord la maison isolée, puis des hameaux.

    Histoire

    La fréquentation du territoire à l'époque protohistorique est attestée par la présence de mégalithes à la Roche au Diable.

    Maximilien Quantin, cartulaire général de l’Yonne en 1860, mentionne la seule forme ancienne de Les Bordes : Capella Bordae de Dimone (1257). Le fief des Bordes fut partie intégrante de Dimon jusqu'à la Révolution française.L’église des Bordes fut bâtie au XIIIe ou XIVe siècle et dépendait alors du prieuré de l'Enfourchure, monastère médiéval des moines de l’ordre de Grandmont.

    La vingtaine de hameaux autour du village sont issus du mitage effectué dès la fin du Moyen-Age sur la foret d’Othe au fil du temps et des besoins en bois de chauffage, notamment pour les tuileries locales, et en bois de charpente, notamment pour les étais des mines de fer de la région.

    Avant la Révolution française, le village et une partie des hameaux composaient ce qu’on appelait les Hautes-Censives de Dimon. En 1789, la commune des Bordes est créée, détachée de Dimon.


    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2008 2014 François Grebot[8]    
    2014 En cours Claude Hauer    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].

    En 2018, la commune comptait 547 habitants[Note 3], en augmentation de 0,74 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    519619564609615638633696750
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    692744752751822797787740700
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    690605561477452445444430396
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    348342302411426430478531546
    2018 - - - - - - - -
    547--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    - Site mégalithique de la Roche au diable - Disposition de blocs de granit monumentaux en cercle du type Cromlech : certaines de ces roches creusées en foyer ou en « baignoire » ont été l'objet de rites et de superstitions jusqu'au siècle dernier. Ce site, actuellement non aménagé, et donc non protégé, est utilisé tour à tour comme lieu de pique-nique, comme site de rencontre sportive ou comme lieu de regroupement de rallye auto ou moto...

    - Le moulin à vent des Bordes (datation supposée : XVe ou XVIe siècle), moulin auquel a été ajouté une extension dans les années 1960.

    - Église Saint-Pierre, église bâtie au XIIIe ou XIVe siècle et appartenant au gothique primaire ou secondaire par ses contreforts rectangulaires dans la manière de Cîteaux et par les arcades en ogive de ses baies.

    - Lavoir.

    Personnalités liées à la commune

    Guillaume II des Barres (1160 -1233), seigneur des Bordes, chevalier Grand-Sénéchal du roi Philippe II.

    Bénigne Dauvergne de Saint-Mars, propriétaire des censives des Bordes et du château de Dixmont à partir de 1680, et des droits de la châtellenie royale (1703). Mousquetaire à la première compagnie de mousquetaires de la Garde (1650) et gouverneur de plusieurs prisons importantes dont la Bastille à Paris (1698).

    Environnement

    La commune inclut une ZNIEFF :

    • la ZNIEFF de la forêt d'Othe et ses abords[13], qui englobe 29 398 ha répartis sur 21 communes[14]. Le milieu déterminant est la forêt ; on y trouve aussi eaux douces stagnantes, landes, fruticées, pelouses et prairies.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction des Sens », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 15 décembre 2013.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. ZNIEFF 260014923 - Forêt d'Othe et ses abords sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
    14. Liste des 21 communes de la ZNIEFF de la forêt d'Othe et ses abords
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