Les Îles enchantées

Les Îles enchantées (As Ilhas Encantadas) est un film franco-portugais, réalisé en 1964 par Carlos Vilardebó, sorti en France en 1966[1], adaptation d'une des nouvelles de Les Îles enchantées d'Herman Melville.

Les Îles enchantées
Titre original As Ilhas Encantadas
Réalisation Carlos Vilardebó
Scénario Carlos Vilardebó
Jeanne Vilardebó
Raymond Vilardebó
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films Number One
Produções Cunha Telles
Pays d’origine Portugal
France
Genre Drame
Durée 98 minutes
Sortie 1965


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Vers le milieu du XIXe siècle, un navire portugais qui croise dans les mers du Sud, La Gazella, découvre sur une île déserte de l'archipel des « Îles enchantées » un couple singulier : une femme portugaise, Hunila (Amália Rodrigues), jeune encore, et Pierre, un marin français (Pierre Clémenti). Hunila, venue sur l'île avec son mari et son frère pour la chasse aux tortues de mer, s'est retrouvée seule après la mort des deux hommes. Quelques mois plus tard, un brick français a jeté l'ancre près du rivage, mais les hommes de l'équipage ont tenté de la brutaliser. Seul Pierre, le jeune enseigne de vaisseau, l'a protégé. Lorsque le brick a levé l'ancre, Pierre a choisi de rester dans cette île enchantée avec Hunila. Mais la délivrance que leur amène La Gazella marque aussi la fin de leur couple : Hunila va retourner dans son village, et Pierre s'engage comme matelot sur le trois-mâts portugais.

Fiche technique

Distribution

  • Amália Rodrigues : Hunila
  • Pierre Clémenti : Pierre Duchemin
  • Pierre Vaneck : Manuel Abrantes
  • João Guedes : Faial
  • Jorge Sousa Costa : Gonçalves
  • João Florença : Jacinto
  • António Polónio : Filipe
  • Guy Jacquet : le peintre
  • Belarmino Fragoso : un marin
  • Cunha Marques
  • José de Castro
  • Baptiste Fernandes
  • Teresa Gedge
  • Varela Silva : le narrateur
  • Avec le concours de la Marine nationale portugaise

Appréciation critique

« Vilardebo n'avait jamais atteint jusqu'ici cet art du document allié au souvenir et à une certaine nostalgie délicate du temps. Ici les cordages, les palans, la roche, les marins, les îles et leurs fantômes, existent grâce à la mobilité essentielle de l'eau qui les entoure et les justifie en leur donnant valeur de réalité magique et mythique à la fois Il semble que Vilardebo se soit découvert lui-même dans le long métrage et qu'il ait mis ici tout ce qu'il avait acquis précédemment mais qui restait malgré tout à utiliser. Ce film révèle un cinéaste chez qui l'artisan rivalise avec le poète. »

 Paul-Louis Martin, Cahiers du cinéma n°180, juillet 1966

Bibliographie

  • Gérard Langlois, « Dans Les Iles Enchantées », entretien avec Carlos Vilardebo, Dossiers Art et Essai N° 9, , Editions Art et essai, Paris.

Notes et références

Liens externes

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