Legacy of Kain: Soul Reaver

Legacy of Kain: Soul Reaver est un jeu vidéo développé par Crystal Dynamics et édité par Eidos Interactive. Il s’agit d’un jeu d'action-aventure sorti sur PC et PlayStation en 1999 puis sur Dreamcast en 2000. Il fait partie de la série Legacy of Kain.

L’histoire prend place plusieurs siècles après Blood Omen, dans le monde de Nosgoth dévasté. Elle est centrée sur Raziel, ancien lieutenant du seigneur vampire Kain. Assassiné par son maître, Raziel est ressuscité par une divinité et devient l’instrument de sa vengeance. Au cours de son périple, il s’empare de la Soul Reaver, la légendaire épée buveuse d’âmes de Kain.

Trame

Personnages

Le joueur contrôle Raziel, vampire déchu devenu créature spectrale après des siècles passés dans un tourbillon qui a dissous son corps. Kain, son maître vampire et créateur, est celui qui l'a banni. On compte parmi ses autres lieutenants vampires Turel, Dumah, Rahab, Zephon et Melchiah qui ont chacun un territoire propre. Avec le temps, les vampires de ces différentes lignées ont lentement dévolués suite à la corruption engendrée par Kain transmise par Nupraptor lors de la corruption du cercle dans Blood Omen, les rendant plus monstrueux : par exemple certains vampires se sont adaptés à l'eau tandis que d'autres sont devenus plus décharnés...

Scénario

Nosgoth est un royaume oublié où les vampires ont établi leur suprématie. Kain règne sur ce monde d'une poigne de fer avec ses fidèles lieutenants. Les vampires subissent des mutations physiques les rendant de moins en moins humains et de plus en plus « divins ». Mais un jour, Raziel, bras droit de Kain, transgresse l'ordre établi : une mutation intervient chez lui avant de se produire sur Kain, des ailes lui poussent. Honoré, il part montrer à son suzerain sa nouvelle apparence. En guise de punition, ce dernier les lui arrache[2], ne lui laissant que des appendices brisés, et le fait jeter au fond de l'Abîme des morts, un maelstrom puissant, le condamnant à une souffrance éternelle, l'eau ayant l'effet d'un acide sur les vampires. Au bout d’un millénaire, l'Ancien, une sombre puissance, tire Raziel de son calvaire. Il n'a plus que l'apparence d'un cadavre décharné forcé de se nourrir des âmes de ses victimes pour survivre. Son unique but maintenant est de se venger de Kain[2], dans un Nosgoth dont il ignore tous les chamboulements postérieurs à son « exécution ». Au fil de ses pérégrinations et en sortant de la sphère immatérielle, Raziel gagne en puissance en allant dans le monde des vivants.

Dans son exploration de Nosgoth, il découvre un monde laissé à l'abandon où les vampires ne sont plus que des charognards. Raziel se fraye un chemin vers ses anciennes terres où il voit que son clan a été dévasté puis rejoint une nécropole devenue le territoire de Melchiah, le plus jeune des lieutenants de Kain, qui a dégénéré en un monstre à la chair en putréfaction. Après avoir tué Melchiah, Raziel absorbe son âme et part se confronter à Kain, toujours trônant aux pieds des ruines des colonnes de Nosgoth. Kain assume tous ses choix et défie Raziel en dégainant la Soul Reaver, son épée mystique capable de dévorer les âmes. Kain prend le dessus mais au moment du coup final, l'épée explose. Kain fuit alors que Raziel retourne à sa forme d'esprit et voit la Soul Reaver sous forme spectrale dont il s'empare et avec qui il fusionne. À ce moment, l'esprit d'Ariel apparaît et accepte de venir en aide à Raziel.

Il repart donc vers d'autres terres et retrouve Zephon dans l'ancienne cathédrale d'Avernus où lui et son clan sont devenus des créatures insectoïdes. Avec son pouvoir, Raziel parvient à trouver le chemin d'une ancienne crypte où il trouve les tombes de sept guerriers Séraphéens, un culte de tueurs de vampires fanatiques, mais ceux-ci portent son nom et celui de ses frères vampires ; avec ironie, Raziel découvre que Kain a pillé les tombes de ses anciens ennemis pour en faire ses propres alliés. Furieux, Raziel continue sa route vers une église engloutie sous les eaux et habitée par le clan de Rahab qui a évolué pour devenir amphibie. Quand Raziel se confronte à Rahab, devenu un triton géant, et lui apprend la vérité sur leur passé, Rahab s'en moque. Raziel tue alors Rahab et s'empare de son pouvoir qui lui permet de rejoindre la forteresse en désuétude de son frère Dumah dont l'arrogance a précipité la chute suite aux assauts des guerriers humains. Il retrouve Dumah empalé sur son trône et le libère de son sort pour le tuer définitivement.

Raziel découvre enfin la voie vers le dernier refuge de Kain : les Couloirs du Temps, où Moebius, le Gardien du Temps, a construit un chronoplast, une machine temporelle magique. Quand Raziel demande des explications, Kain se dit soumis à la destinée et indique que les Séraphéens étaient loin d'être les saints que la légende raconte, mais quand Raziel demande pourquoi il l'a jeté dans les abysses, il refuse d'écouter la réponse. Raziel tente de le combattre alors que Kain active la machine et finit par fuir dans une autre époque, expliquant que la fin de leur duel n'aura pas lieu en ce temps ni en ce lieu. Raziel le suit, malgré les avertissements de l'Ancien et se retrouve dans une salle où il est accueilli par Moebius.

Système de jeu

Soul Reaver est un jeu d'action-aventure à la 3e personne. Après Kain, le joueur prend le contrôle d'un nouveau personnage central dans l'histoire de Nosgoth : Raziel, Séraphéen devenu vampire puis sacrifié pour avoir évolué avant son maître et devenu simple esprit dévoreur d'âmes.

Le principal pouvoir de Raziel au début du jeu est de pouvoir voyager entre plusieurs sphères : physique où vivent les vivants et les vampires, et spectrale où évoluent les esprits[2]. Dans le monde spectral, le monde physique apparaît déformé et figé mais pas moins dangereux car d'autres créatures y vivent.

Dans sa quête de vengeance, Raziel doit affronter ses anciens frères vampires et dévorer leurs âmes afin d'obtenir de nouvelles habilités comme la possibilité d'escalader des parois friables ou de nager dans l'eau de la sphère physique, tout cela dans le but de rejoindre Kain. Le joueur peut également découvrir des lieux qui cachent des runes magiques offrant le contrôle des éléments force, terre, son, eau, feu ou lumière. Enfin, Raziel obtient après son premier combat contre Kain une Soul Reaver spectrale dont il ignore encore le rôle.

Le joueur doit parcourir les ruines du monde de Nosgoth à la façon d'un Metroidvania : il doit progresser d'une région à l'autre en trouvant le passage entre les deux grâce aux pouvoirs qu'il acquiert au cours de la partie et chaque zone contient un portail à activer, lui permettant de rejoindre instantanément une zone visitée auparavant.

Développement

Le développement de Soul Reaver a commencé en même temps que celui de Blood Omen 2 en 1997, le premier s'orientant vers la résolution d'énigmes alors que le second était orienté action[3]. Pendant la conception, l'équipe a créé de vastes zones qui pourraient être explorées au fur et à mesure que Raziel obtenait ses pouvoirs, évitant ainsi le « manque de profondeur du monde de Blood Omen[4]. » Crystal Dynamics a basé Soul Reaver sur les recherches de Silicon Knights de la mythologie vampire faite pour Blood Omen[5]. D'autres aspects du jeu, comme l'idée d'un vampire déchu dévoreur d'âmes, ont été inspirées par le poème épique Le Paradis perdu[3]. L'équipe voulait développer un gameplay similaire à celui de Tomb Raider et a utilisé une version améliorée du moteur de jeu de Gex 3 pour générer un monde en 3D[6],[7]. Avant la sortie de Soul Reaver, les relations entre Silicon Knights et Crystal Dynamics sont rompues. En raison de l'utilisation de leurs recherches, Silicon Knights a demandé une injonction pour interrompre toute la promotion du titre[8]. D'autres retards repoussèrent la date de sortie d' à [6],[9].

Ces retards ont forcé Crystal Dynamics à supprimer de grands morceaux du jeu, dont des pouvoirs supplémentaires pour Raziel, un troisième combat contre Kain et un système de glyphes augmenté qui aurait permis de donner des pouvoirs élémentaires à la Soul Reaver[10]. Dans une interview, la créatrice de la série Amy Hennig a déclaré que l'équipe de développement a séparé les plans initiaux en deux après avoir réalisé qu'ils avaient « sur-conçu le jeu », étant données les contraintes de temps et de données. Ceci explique le cliffhanger final de Soul Reaver et la réutilisation des idées originales dans les titres suivants[11]. Malgré les coupes, Hennig a précisé que l'équipe a laissé du contenu inutilisé — tels que des power-ups et des ennemis - dans le code du jeu afin d'éviter des glitch qui auraient pu faire buguer le jeu par leur suppression[6],[11].

Portions du jeu retirées

Remarques : ces informations proviennent du site The Lost Worlds

La Prêtresse

À l'origine, après le combat contre Kain au Chronoplast, Raziel aurait dû hériter du pouvoir de passer de la sphère spectrale à la sphère matérielle sans passer par les portails (la seule exception étant le Monde du Dessous qui n'existe que dans la sphère spectrale), à la seule condition d'avoir sa barre de vie au maximum. Ce pouvoir est toujours présent dans la version finale mais ne peut être utilisé qu'à l'aide d'un code de triche. Raziel serait ensuite parti pour la Citadelle des humains, qui devait à la base contenir une section souterraine menant à un temple peuplés de fanatiques dévoués aux vampires. Là, il y aurait rencontré la Prêtresse, une femme ayant notamment la capacité de posséder l'esprit des vampires. Raziel l'aurait ainsi affronté dans un combat où elle aurait invoqué plusieurs vampires en son pouvoir. En dévorant son âme, Raziel aurait pu obtenir le pouvoir de contrôler le corps de ses ennemis (rappelant un des pouvoirs de Kain dans Blood Omen: Legacy of Kain, et un autre similaire dans Blood Omen 2).

Dans la version finale du jeu, la section souterraine et le temple ont été supprimés (seules de rares images promotionnelles ou de recherches graphiques ont survécu). Ce passage du scénario est toutefois mentionné dans le comic book promotionnel du jeu.

Turel

Turel n’apparaît dans le jeu final que dans la séquence d'introduction, où il précipite Raziel dans les Abysses avec l'aide de Dumah. Dans le scénario d'origine, après avoir tué la Prêtresse, Raziel se serait dirigé vers le territoire du clan Turelim grâce à son pouvoir de possession. Cette zone aurait eu la particularité d'être remplie de lave, proposant un nouveau défi pour Raziel après avoir obtenu la capacité de survivre à l'eau. Cet endroit aurait aussi dû permettre de visiter la cheminée géante dont les fumées qu'elle dégage couvrent le soleil de Nosgoth (ce lieu est mentionné dans la notice et est visible au loin dans l'introduction du jeu).

Au cours de son exploration, Raziel aurait rencontré Turel, devenu le nouveau bras droit de Kain (comme c'est encore mentionné dans la notice du jeu final). Après avoir dévoré son âme, Raziel aurait vu son pouvoir de télékinésie amélioré (cette idée sera reprise dans Defiance). Une partie du dialogue entre Turel et Raziel a été repris lors de la confrontation avec le gardien du tombeau des Séraphéens dans le jeu final, qui est une sorte de remplaçant de Turel (les dialogues prévus pour ce dernier ayant largement inspiré ceux du gardien).

La mort de Kain

Après la défaite de Turel, Raziel serait ensuite parti vers la Retraite Montagneuse de Kain, au-delà du territoire Turelim, là où se serait réfugié son ancien maître après leur confrontation au Chronoplast. Raziel y aurait rencontré Ariel qui lui aurait expliqué que le seul moyen de tuer Kain était qu'elle se laisse aspirer par la Soul Reaver (une idée similaire est reprise à la fin de Defiance, dans la forge de l'Esprit). Une fois cet acte accompli, la Reaver aurait pris une couleur jaune. Ensuite, Raziel aurait affronté Kain une troisième fois et l'aurait finalement tué. Son âme aurait ensuite été absorbé par la Reaver, lui donnant une couleur rouge.

Des « extraits » de ces scènes sont visibles à la fin du jeu, dans les miroirs situés avant le Chronoplast. Dans le jeu final, le joueur peut donner à la Soul Reaver l'apparence des Reavers jaune et rouge grâce à des codes, où elles sont respectivement nommées l'Ariel Reaver et la Kain Reaver.

Fin originale du jeu

Kain mort, l'Ancien aurait alors envoyé Raziel au sommet de la Cathédrale du Silence pour qu'il y actionne un mécanisme lié aux orgues de la Cathédrale et entraînant l'extinction de la race des vampires tout entière. L'Ancien aurait alors remercié Raziel de ses bons et loyaux services.

Amy Hennig a révélé en 2012 que la fin du jeu aurait toutefois également révélé que la mort des vampires aurait entraîné de terribles conséquences et que Raziel aurait alors réalisé avoir été manipulé par l'Ancien. C'est alors qu'il aurait eu l'idée d'utiliser un engin temporel de Moebius pour revenir dans le passé de Nosgoth, appelant ainsi à une suite[12].

Musique

Kurt Harland (en) du groupe Information Society (en) a composé la majorité des musiques de Soul Reaver ; Jim Hedges (en) s'est occupé du reste du son. Le titre Ozar Midrashim de l'album Don't be afraid du groupe Information Society est utilisé comme fond sonore pour la cinématique d'introduction. Harland a remarqué que, sous la direction d'Amy Hennig, il a créé une musique qui évoluait selon la situation du joueur — par exemple, s'il combattait ou nageait. Ces variations ont été réalisées via un driver Musical Instrument Digital Interface (MIDI) personnalisé, qui changeait la piste selon les signaux envoyés par le moteur de jeu.

Chaque tribu vampire a sa musique ; l'une d'entre elles est associée à un thème lancinant pour représenter une machine en marche[13]. Pour mieux adapter la musique à l'environnement, l'équipe du son a consulté les concepteurs concernant les couleurs et l'apparence[13]. Les musiques de Soul Reaver et Soul Reaver 2 sont sorties en disques promotionnels en 2001[14].

Pour les voix originales, Raziel est doublé par Michael Bell, tandis que Tony Jay, qui faisait la voix de Mortanius dans Blood Omen, donne sa voix à l'Ancien. Anna Gunn, Simon Templeman et Richard Doyle (en) reprennent leurs rôles de Blood Omen comme Ariel, Kain et Moebius. Bell, Templeman et Jay font également les voix de Melchiah, Dumah et Zephon, respectivement, et Neil Ross incarne Rahab[15]. La version française est notamment portée par Bernard Lanneau qui prête sa voix à Raziel, et Benoit Allemane qui incarne Kain et l'Ancien.

Accueil

De Soul Reaver, Marcus retient surtout la beauté des décors et le character design « mauvais genre » du héros[2].

Aperçu des notes reçues
Presse papier
Média Note
Edge (UK) 8/10 (PS, PC)[16]
Joypad (FR) 9/10 (PS)[17]
9/10 (DC)[18]
Joystick (FR) 84/100 (PC)[19]
Game Informer (US) 8,5/10[20]
PlayStation Magazine (GB) 9/10 (PS)[21]
Presse numérique
Média Note
GameSpot (US) 9/10[22]
IGN (US) 9,3/10[23]
Jeuxvideo.com (FR) 19/20 (PS)[24]
18/20 (PC)[25]
18/20 (DC)[26]
Agrégateurs de notes
Média Note
Metacritic 91/100 (PS)[27]

Postérité

En 2018, la rédaction du site Den of Geek mentionne le jeu en 3e position d'un top 60 des jeux PlayStation sous-estimés[28] : « Legacy of Kain: Soul Reaver est considéré par beaucoup de fans comme le meilleur de la série. Contrairement aux jeux Tomb Raider de l'époque, Soul Reaver propose un imposant monde ouvert sans temps de chargement, une caractéristique très importante à sa sortie. »

Notes et références

  1. https://www.eurogamer.net/articles/digitalfoundry-2017-soul-reaver-legacy-of-kain-the-genesis-of-todays-open-world-epics
  2. Marcus (ill. Guillaume Lapeyre, photogr. Raoul Dobremel, mise en couleurs Julien Nido), Nos Jeux vidéo 90-2000 : De la raquette de Pong au racket dans GTA, l'irrésistible ascension des jeux vidéo, Paris, Hors Collection, coll. « Nostalgie / Nostalgie illustré », , 1re éd. (1re éd. 2014), 142 p., 260 × 260 mm, broché (ISBN 978-2-258-11049-6, notice BnF no FRBNF44203686, présentation en ligne), partie 1, « La PlayStation, le retour du jeu cool ! », p. 15
  3. Richard Lemarchand, « Legacy of Kain: Defiance Designer Diary #1 », GameSpot, (consulté le )
  4. « Legacy of Kain: Soul Reaver Preview », Next Generation Magazine, , p. 48–49 (ISSN 1078-9693)
  5. Phillip Kollar, « Denis Dyack on Story and Content in Games, Part 2 »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), 1UP.com, (consulté le )
  6. Scary Larry, « Soul Reaver: Kain's Legacy », GamePro, no 127, , p. 40–41
  7. Andy McNamara, Paul Anderson et Andrew Reiner, « Legacy of Kain: Soul Reaver Review », Game Informer, no 77, , p. 14–15
  8. Chris Johnston, « Knights Fight for Kain », GameSpot, (consulté le )
  9. Gaming Intelligence Agency staff, « Legacy of Kain: Soul Reaver ships » [archive du ], Gaming Intelligence Agency, (consulté le )
  10. Daniel Griffiths, « Legacy of Kain: Soul Reaver Preview », Official UK PlayStation Magazine, no 42, , p. 50–53
  11. Chris Johnston, « Soul Reaver Response », GameSpot, (consulté le )
  12. Jim Hedges, Kurt Harland et Amy Hennig, interview par Brandon Alexander, The Eidos Interview, (consulté le ).
  13. Shahed Ahmed, « Eidos packs in the extras with Soul Reaver 2 », GameSpot, (consulté le )
  14. « Legacy of Kain:Soul Reaver Credits », AllGame (consulté le )
  15. (en) Rédaction d'Edge (article non signé), « Testscreen - Soul Reaver », Edge, no 73, , p. 78, 79.
  16. RaHaN (Grégory Szriftgiser), « Test - Legacy of Kain Soul Reaver », Joypad, no 89, , p. 116-123.
  17. RaHaN (Grégory Szriftgiser), « Test - Legacy of Kain : Soul Reaver », Joypad, no 95, , p. 131.
  18. Pete Boule (Pierre Le Pivain), « Test - Soul Reaver », Joystick, no 108, , p. 100-102.
  19. Andy McNamara, Paul Anderson et Andrew Reiner, « Legacy of Kain: Soul Reaver Review », Game Informer, no 77, , p. 14, 15
  20. Daniel Griffiths, « Legacy of Kain: Soul Reaver Review », Official UK PlayStation Magazine, no 43, , p. 82–87
  21. Joe Fielder, « GameSpot review », GameSpot, (consulté le )
  22. IGN Staff, « Legacy of Kain: Soul Reaver Review », IGN, (consulté le )
  23. « Legacy of Kain:Soul Reaver », sur jeuxvideo.com
  24. Kornifex (Olivier Laumonier), « Test : Legacy Of Kain : Soul reaver », sur Jeuxvideo.com, (consulté le ).
  25. La rédaction, « Test : Soul Reaver », sur Jeuxvideo.com, (consulté le ).
  26. « Legacy of Kain: Soul Reaver Reviews », Metacritic.com (consulté le )
  27. (en) Aaron Birch et Ryan Lambie, « 60 Underrated Playstation One Games - Here are our picks for the top 60 underrated PlayStation One games for the console that changed home gaming as we know it... », sur Den of Geek, (consulté le ).

Lien externe

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