Le Château de l'araignée

Le Château de l'araignée (蜘蛛巣城, Kumonosu-jō) est un film japonais réalisé par Akira Kurosawa, sorti en 1957.

Le Château de l'araignée
Titre original 蜘蛛巣城
Kumonosu-jō
Réalisation Akira Kurosawa
Scénario Shinobu Hashimoto
Ryūzō Kikushima
Akira Kurosawa
Hideo Oguni
William Shakespeare (pièce)
Acteurs principaux
Sociétés de production Tōhō
Pays d’origine Japon
Genre Jidai-geki
Durée 105 min
Sortie 1957


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Il s'agit d'une adaptation de Macbeth, une pièce de théâtre de William Shakespeare. Le lieu de l'intrigue a été transposé dans le Japon médiéval.

Synopsis

Alors qu'ils traversent une forêt après une bataille, les généraux Washizu et Miki rencontrent un esprit. Celui-ci prédit que Washizu deviendra seigneur du Château de l'araignée, mais que ce seront les descendants de Miki qui lui succéderont.

Mise dans la confidence, la femme de Washizu va influencer son mari pour que la prophétie se réalise seulement à l'avantage de celui-ci.

Fiche technique

Distribution

Production

Le décor extérieur du Château de l'araignée a été monté sur les pentes du mont Fuji, mais les scènes se déroulant dans la cour intérieure ont été tournées dans des studios de la Tōhō, à Tamagawa. Dans un souci de continuité visuelle, l'équipe a rapporté de la terre volcanique pour en recouvrir le sol du studio. Les scènes d'intérieur ont, quant à elles, été tournées dans un plus petit studio de Tokyo. Pour les séquences en forêt, la production s'est déplacée à Aokigahara, et des scènes additionnelles ont été tournées en studio. Enfin, la propriété servant de décor pour le domaine de Washizu a été trouvée dans la péninsule d'Izu[3].

Concernant le tournage du film, Akira Kurosawa a déclaré : « Le film a été très compliqué à réaliser. Nous avions décidé que le décor du château devait être monté sur les pentes du mont Fuji, non pas parce que je voulais montrer la montagne, mais parce que ses pentes inclinées correspondaient au paysage que je voulais filmer. Et il y a souvent du brouillard à cet endroit. J'avais décidé que je voulais beaucoup de brouillard dans ce film. Construire le décor a été très difficile car nous n'avions pas assez de monde, et aussi parce que nous étions très loin de Tokyo. Par chance, le Corps des Marines avait une base dans les environs et ils ont été d'un grand secours ; une unité de la police militaire nous a également prêté main-forte. Nous avons tous travaillé très dur pour aménager le terrain et monter le décor. Je me rappelle que nous étions littéralement épuisés d'avoir à travailler dans cet endroit plongé dans le brouillard ; nous en étions presque malades[3]. »

Pour la scène finale — au cours de laquelle les propres archers de Washizu lui tirent dessus — les flèches n'ont pas été ajoutées par surimpression ou simulées par des effets spéciaux. Il s'agit de vraies flèches, décochées par de vrais archers. L'idée était de renforcer le réalisme des expressions faciales de Toshirō Mifune, son personnage étant censé être terrorisé. Dans la scène, on voit l'acteur faire de grands mouvements avec ses bras, apparemment pour écarter les flèches qui se sont fichées dans la paroi derrière lui. En réalité, ceci permettait aux archers de savoir dans quelle direction le comédien allait faire son prochain mouvement[réf. nécessaire].

Récompenses

Notes et références

  1. (ja) Le Château de l'araignée sur la Japanese Movie Database
  2. « Les films japonais sortis en France en salle » (version du 22 octobre 2020 sur l'Internet Archive), sur www.denkikan.fr
  3. Donald Richie. "Kurosawa on Kurosawa." Sight and Sound, Spring-Summer and Fall-Winter, 1964.

Liens externes

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