Laurent Mucchielli

Laurent Mucchielli, né le à Nice (Alpes-Maritimes), est un sociologue français directeur de recherche au CNRS, spécialisé dans la sociologie de la délinquance et des politiques de sécurité. Il est l'auteur de propos controversés et de mensonges avérés sur la dangerosité du virus, la gestion institutionnelle de la crise ainsi que sur des effets secondaires de la vaccination contre le virus lors de la pandémie de Covid-19, dont certains ont été assimilés à la diffusion de fausses nouvelles.

Pour les articles homonymes, voir Mucchielli.

Biographie

Formation

Laurent Mucchielli naît le à Nice[1]. Il est le fils du psycho-sociologue Roger Mucchielli. Il commence ses études universitaires à Paris VII - Diderot, puis les poursuit à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) où il soutient le une thèse d'histoire intitulée « De la nature à la culture. Les fondateurs français des sciences de l’homme (1870-1940) » sous la direction d'Ernest Coumet[2].

Le , il soutient à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne une habilitation à diriger les recherches (HDR) en sociologie intitulée « De l’histoire des sciences de la déviance à la sociologie du crime »[3], sous la direction de Jean-Michel Chapoulie.

Chercheur et enseignant

En 1996, Laurent Mucchielli est chargé d’études au groupe de recherche « Louis Dirn » que dirige Henri Mendras à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) qui dépend de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP)[4]. En 1997, il est recruté comme chargé de recherche en sociologie au CNRS, affecté au Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales (CESDIP)[5].

Mucchielli travaille dans le cadre du CESDIP de 1996 à 2010, et participe Groupe européen de recherche sur les normativités (GERN)[6]. Il dirige le CESDIP de 2004 à 2009.

Au , Laurent Mucchielli est rattaché au Laboratoire méditerranéen de sociologie (LAMES), à Aix-en-Provence, partie de la Maison méditerranéenne des Sciences de l'homme (MMSH). Il enseigne alors à l'université d'Aix-Marseille.

Début 2011, Laurent Mucchielli crée l'Observatoire régional de la délinquance et des contextes sociaux (ORDCS), programme de recherche transversal de la MMSH, conventionné avec le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA)[7]. Il propose une mise en réseau des différents chercheurs, enseignants-chercheurs et étudiants avancés, et réunit le directeur, deux ingénieures d’étude, douze enseignants-chercheurs, sept doctorants, six post-doctorants et quatre chercheurs contractuels[8]. Fin 2012, Laurent Mucchielli publie dans la Revue de sciences criminelles et de droit pénal comparée un bilan de cette expérimentation, qui critique l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales[9].

Responsabilités éditoriales

En 1994, il crée avec Claude Blanckaert la collection « Histoire des sciences humaines » aux éditions L'Harmattan[10].

En 1997, sur proposition de Philippe Robert, Laurent Mucchielli intègre le comité éditorial de la revue internationale francophone Déviance et société. Il en sera par la suite le directeur scientifique de 2000 à 2004 en compagnie du sociologue Dominique Duprez[11].

En 1999, il crée la Revue d’histoire des sciences humaines (RHSH) éditée aux Presses universitaires du Septentrion[12], puis par les éditions Sciences Humaines[13]. Il codirige ensuite la revue en compagnie du sociologue Olivier Martin[14].

En 2004, il intègre le Conseil d’administration[réf. nécessaire] de l'Association française de sociologie (AFS). Il crée avec Philippe Robert le réseau thématique no 3 (l’association en compte 48) « Normes, déviances et réactions sociales » et participe avec notamment les sociologues Daniel Bertaux et Philippe Cibois[15] à la création en 2006 de la revue de l’association, Socio-Logos, dont Mucchielli est membre du comité de lecture[16].

En 2009, il participe à la fondation de la revue Sociologie dirigée par le sociologue Serge Paugam[17]. Dans le même temps, il crée la collection « Questions de société » aux éditions Champ social[18].

Mucchielli est membre du comité scientifique de la revue Sociétés et jeunesses en difficulté[19] ainsi que membre du Conseil scientifique de l'Association pour l'histoire de la protection judiciaire des mineurs (AHPJM) fondée par Jacques Bourquin[20],[21].

Travaux de recherche

Histoire des sciences humaines

Mucchielli a travaillé sur l’histoire de l’eugénisme tant dans ses relations avec l’hygiénisme et avec la criminologie biologisante de la fin du XIXe siècle[22] qu’au travers de la pensée du médecin français Alexis Carrel.

Recherches sur la criminalité

Laurent Mucchielli commence à travailler sur la criminalité à la fin des années 1990. Constatant la quasi absence de recherches sur les crimes de sang, pourtant si médiatisés par ailleurs, il s’oriente vers l’étude des homicides. Son texte principal est publié en 2004 dans la revue Population[23] et traduit en anglais[24][source insuffisante]. À partir du dépouillement d’une centaine d’affaires criminelles jugées en cour d’appel dans le sud-ouest de la région parisienne durant dix ans (1987-1996), Mucchielli analyse les caractéristiques démographiques et sociales de 122 meurtriers et de leurs victimes. Il met notamment en évidence la très forte surreprésentation des milieux populaires et même des couches les plus pauvres de la population, tant dans la population des meurtriers que dans celle de leurs victimes, ainsi que le poids de l’inactivité et du chômage. Il souligne aussi l’importance des déstructurations familiales précoces (abandons, placements divers) et, plus encore, des conflits familiaux.

Sur le plan théorique, Mucchielli rejoint les discussions initiées par des auteurs américains travaillant sur les notions de « désorganisation sociale » et de « désagrégation sociale » et par des auteurs français travaillant sur les notions de « désaffiliation », de « disqualification » ou de « désinsertion » pour proposer de dépasser la seule analyse des caractéristiques sociales et familiales des personnes au moment des crimes afin de considérer leurs « histoires de vie » et d'intégrer notamment les composantes familiales et scolaires qui ont marqué leurs trajectoires. Dans un autre article, Mucchielli détaille les éléments relatifs à l’histoire familiale des auteurs d’homicides et vient sur le terrain des psychiatres discuter notamment les notions de « psychopathie » et de « sociopathie »[25].

Il s’intéresse aussi aux viols, à deux reprises. En 2005, il publie un livre consacré aux viols collectifs, rebaptisés « tournantes » par les médias au tout début des années 2000. Puis, en 2008, il constitue une équipe de recherche sur les viols. Pendant deux ans, l’équipe récolte et analyse 425 affaires de viol impliquant 488 auteurs et 566 victimes dans trois juridictions (Paris, Versailles et Nîmes). Mucchielli propose une « typologie relationnelle » des viols (basée sur l’étude des relations entre auteurs et victimes) et dégagent cinq catégories de viols : les viols intra-familiaux, les viols conjugaux, les viols de proximité, les viols collectifs et viols de faible connaissance[26]. En 2010, Véronique Le Goaziou publie le livre principal issu de cette recherche, mettant en évidence l’importance de la figure du « violeur en série de proximité », principalement incestueux[27].

Mesure statistique de la délinquance

Alors que les statistiques policières mettent en avant une augmentation de la violence urbaine depuis le début des années 1980 et une hausse de la délinquance des mineurs entre 1996 et 2005, Laurent Mucchielli conteste ces chiffres et réfute « la thèse d’une aggravation (“augmentation” , «“durcissement” ,  “rajeunissement” ) de la violence des mineurs[28]. » Ces statistiques, selon lui, ne seraient nullement le reflet de la réalité, mais le résultat de la nouvelle incrimination de comportements qui autrefois n'auraient pas été considérés comme des infractions et de la pression qui serait exercée sur la justice et la police pour « accentuer les poursuites pénales à l’encontre des mineurs afin de lutter contre “le sentiment d’impunité” [28]. »

Le politologue Sebastian Roché commentant ces prises de position parle de sociologie « militante » qui ne veut voir dans le sentiment d’insécurité des populations victimes qu'une réaction purement irrationnelle[29]. Pour les causes elles-mêmes de cette violence, Laurent Mucchielli souligne le rôle de l'environnement socio-économique, notamment ghettoïsation, taux de chômage et échec scolaire, responsables, selon lui de ces dérives. Ces thèses sont largement contestées par Sebastian Roché pour qui l'origine et la situation sociale n'expliquent pas tout[30] et qui analyse également les relations parents-enfants et le rapport à l'école.

Prix et distinctions scientifiques

  • 2004 : prix Denis Szabo du meilleur article publié dans la revue canadienne Criminologie en 2003 et 2004[31], pour l'article intitulé « Délinquance et immigration en France : un regard sociologique »[32]
  • 2006, médaille de bronze du CNRS (en sociologie) récompensant les travaux de « jeunes chercheurs »[33],[34],[35]

Prises de position publiques

Dans le champ de la sociologie de la délinquance

Laurent Mucchielli intervient dans le débat public, remettant en cause :

  • l’idée d’une violence due principalement aux mineurs[36]
  • l’idée d’une « violence gratuite »[37] ;
  • la réduction des émeutes à un problème de délinquance[38],[39],[40],[41] ;
  • la détérioration des liens entre polices et population[42] et l’escalade de la violence entre jeunes et policiers nationaux ou municipaux[43],[44] ;
  • la tournure de plus en plus sécuritaire et moralisatrice des politiques publiques[45] ;
  • l’alignement de la justice des mineurs sur celle des majeurs[46],[47],[48].

Positions polémiques lors de la pandémie de Covid-19

Sur son blog Mediapart, Laurent Mucchielli diffuse à partir du 29 mars 2020 des articles favorables au traitement du Covid-19 par l'hydroxychloroquine soutenu par Didier Raoult[49],[50].

Laurent Mucchielli est l'un des 35 cosignataires d'un article dans Le Parisien du 10 septembre 2020, critiquant la communication « anxiogène » du gouvernement sur la pandémie de Covid-19[51]. Il est également l'un des 250 signataires d'une autre tribune sur le même thème publiée dans Marianne le 8 octobre[52]. Il mobilise 300 autres signataires dans une tribune contre le reconfinement publiée le 29 octobre 2020 dans le magazine Regards, estimant que le confinement crée bien plus de problèmes qu’il n’en résout et que la communication officielle dramatise[53][source secondaire nécessaire].

En réponse, plusieurs analyses critiques de ses positions dites « rassuristes » paraissent dans la presse (Libération, L'Express). Un article en ligne intitulé « Toubiana, Mucchielli, Toussaint… Enquête sur les marchands d'espoir du Covid » affirme qu'on « découvre [chez Laurent Mucchielli, Jean-François Toussaint et Laurent Toubiana] une défiance généralisée non seulement par rapport aux décisions, mais aussi aux chiffres du gouvernement. Les trois ne s'en cachent pas : leur but est de dénoncer la politique des autorités sanitaires, en démontant point par point les décisions administratives visant à contenir l'épidémie de Covid-19. » Axel Kahn dénonce les effets délétères de ces collectifs sur la lutte contre l'épidémie : « Ces abrutis (sic) prétendent défendre les autres malades, tous ceux qui ont pâti du confinement en raison de retards de soins ou de diagnostic (...). Mais si leur discours conduit à affaiblir l'adhésion de la population aux gestes barrières, il y aura un nouveau confinement et ce sont justement ces malades qui en souffriront[54],[55]. »

Libération note que l'on retrouve Mucchielli « en tête d’affiche sur Bas les masques, un site (…) qui creuse le sillon de la défiance [et] entend livrer une « information non confinée », où l’on retrouve les thèses « rassuristes » classiques : la mortalité du Covid-19 est exagérée, le confinement a été inutile[56]. » Il fait aussi partie du conseil scientifique indépendant du collectif Réinfocovid, fondé par Louis Fouché, et participe notamment à plusieurs de ses réunions publiques diffusées en vidéo sur le site du collectif, avec d'autres personnalités critiquées pour leurs prises de position pseudo-scientifiques, comme Michèle Rivasi et Jean-Dominique Michel[57].

L'ONG Conspiracy Watch pointe ses entretiens accordés à FranceSoir, le site complotiste[58] né du licenciement de l'intégralité de la rédaction de l'ancien quotidien du même nom par son dernier acquéreur en date, Xavier Azalbert.

Début août 2021, le média en ligne Mediapart supprime un billet du blog de Laurent Mucchielli, hébergé par le site, affirmant qu'il « contrevenait à [sa] charte de participation qui prohibe la diffusion de fausses nouvelles »[59],[49],[60]. La rédaction du journal publie une analyse de ce billet de blog dans laquelle elle indique en conclusion que « c’est bien à une fausse information qu’aboutit cette prétendue démonstration, en se fondant sur des calculs erronés et des spéculations fantaisistes. Laquelle fausse information n’est pas sans conséquence si l’on y porte crédit puisqu’elle incite à ne pas recourir à l’une des protections collectives face à l’épidémie, la vaccination »[49]. Simultanément, le CNRS, qui voyait son chercheur en sociologie rappeler systématiquement son affiliation académique sur ce blog, a annoncé se dissocier de ses « prises de position[59] ».

Les dernières publications de blog de Laurent Mucchielli, qui sont à l'origine de ces réactions, et où il affirme notamment qu'il existe une dissimulation d'une mortalité inédite liée à la vaccination, ont aussi été analysées et critiquées par des médias comme Le Soleil[61] et La Tronche en biais[50]. Le , huit sociologues publient une tribune dans Le Monde dans laquelle ils estiment que le billet de Laurent Mucchielli relève d’une « erreur d’interprétation inadmissible » et « d’arrière-pensées idéologiques ». Ils appellent le CNRS à une « réaction plus ferme »[62]. Dans un communiqué du , le CNRS « déplore les prises de position publiques de certains scientifiques, souvent plus soucieux d’une éphémère gloire médiatique que de vérité scientifique, sur des sujets éloignés de leurs champs de compétences professionnelles »[63]. En effet, le CNRS demande désormais à ses chercheurs de préciser à quel titre ils interviennent « dans l’espace public », en qualité de spécialiste de la question ou au titre de « citoyen engagé, voire de militant »[63]. Sylvestre Huet, ancien journaliste scientifique au Monde, écrit sur son blog hébergé par le quotidien que « Laurent Mucchielli [...] fraude les mots. [...] présente comme des « données », une présentation volontairement fausse de la réalité. [...] ment. »[64]

Engagements politiques

Laurent Mucchielli est un chercheur engagé à gauche, bien que n’étant membre d’aucun parti politique. Il souligne les pièges du fonctionnement médiatique[65],[66]. En 2012, dans la préface de son livre Vous avez dit sécurité ?, il se réclame de la pensée du sociologue Pierre Bourdieu.

En , Mucchielli publie aux éditions de La Découverte un livre intitulé Violences et insécurité. Fantasmes et réalités dans le débat français. Il y analyse ce qu'il nomme être « le spectacle de la violence » organisé par les médias, la récupération politique du thème de « l’insécurité », l’usage abusif des « statistiques de la délinquance » et le discours « catastrophiste » de ses collègues criminologues au premier rang desquels les universitaires Alain Bauer et Xavier Raufer[67].

En 2009, Laurent Mucchielli lance un site internet baptisé « Délinquance, justice et autres questions de société », qui reprend ses propres travaux puis qu’il élargit pour en faire un « Site de ressources documentaires et d'analyse critique animé par un réseau de chercheurs en sciences sociales » dont il est le rédacteur en chef[68].

Publications

Ouvrages personnels

  • La Découverte du social : naissance de la sociologie en France,1870-1914, Paris, La Découverte, coll. « Textes à l'appui », , 571 p. (ISBN 2-7071-2826-0, notice BnF no FRBNF36700604)
  • Violences et insécurité : fantasmes et réalités dans le débat français, Paris, La Découverte, coll. « Sur le vif », , 141 p. (ISBN 2-7071-3408-2, notice BnF no FRBNF37743563)
  • Mythes et histoire des sciences humaines, Paris, La Découverte, 2003 (ISBN 2707142050)
  • Le Scandale des « tournantes » : dérives médiatiques, contre-enquête sociologique, La Découverte, 2005 (ISBN 2707145424)
  • L'Invention de la violence, Fayard, 2011, 344 p. (ISBN 9782213636603)
  • Vous avez dit sécurité ?, Nîmes, Champ social, 2012
  • Délinquance et criminalité à Marseille : fantasmes et réalités, Paris, Fondation Jean-Jaurès, coll. « Les Essais », , 63 p. (ISBN 978-2-36244-066-3, notice BnF no FRBNF43741862)

Direction d'ouvrage

  • Histoire de la criminologie française, Paris, L’Harmattan, , 535 p. (ISBN 2-7384-3136-4, notice BnF no FRBNF36685469)
  • Avec Massimo Borlandi, La Sociologie et sa méthode : les règles de Durkheim un siècle après, Paris, L'Harmattan, , 415 p. (ISBN 2-7384-4033-9, notice BnF no FRBNF35804890)
  • Avec Dominique Duprez, Les Désordres urbains : regards sociologiques, Chêne-Bourg-Genève, Médecine et hygiène, , 440 p. (ISBN 2-8257-0726-0, notice BnF no FRBNF37733537)
  • Avec Philippe Robert, Crime et sécurité : l'état des savoirs, Paris, La Découverte, coll. « Textes à l'appui », , 438 p. (ISBN 2-7071-3620-4, notice BnF no FRBNF38811277)
  • Gendarmes et voleurs : de l’évolution de la délinquance aux défis du métier, Paris, L'Harmattan, 2007
  • Avec Véronique Le Goaziou, Quand les banlieues brûlent : retour sur les émeutes de , Paris, La Découverte, 2e édition 2007
  • Avec Marwan Mohammed, Les Bandes de jeunes : des blousons noirs à nos jours, Paris, La Découverte, 2007
  • La Frénésie sécuritaire : retour à l’ordre et nouveau contrôle social, Paris, La Découverte, 2008
  • Avec Pieter Spierenburg, Histoire de l’homicide en Europe, de la fin du Moyen Âge à nos jours, Paris, La Découverte, 2009
  • Avec Xavier Crettiez, Les Violences politiques en Europe : un état des lieux, Paris, La Découverte, 2010, 336 p. (ISBN 9782707164582)

En collaboration

Notes et références

  1. (en) CV sur le site du Parlement européen.
  2. Voir l'annonce sur le site thèse.fr.
  3. Notice SUDOC.
  4. « Qui est Louis Dirn ? », Sciences humaines, no 84, juin 1998.
  5. Site du CESDIP.
  6. Site du GERN.
  7. Présentation de l'ORDCS. .
  8. Présentation des chercheurs de l'ORDCS.
  9. Laurent Mucchieli et Laura Aubert, « Chroniques de criminologie : L'Observatoire régional de la délinquance et des contextes sociaux, contextes et enjeux », sur ordcs.mmsh.univ-aix.fr,
  10. Collection « Histoire des sciences humaines ».
  11. Voir ses articles dans Déviance et société, vol. 24 no 4, 2000.
  12. page de la revue sur le site des Éditions du Septentrion.
  13. Page de la revue sur le site des éditions Sciences humaines.
  14. « Presses Universitaires du Septentrion : Revue d'Histoire des Sciences Humaines », sur www.septentrion.com (consulté le ).
  15. Site personnel de Philippe Cibois.
  16. Comité de rédaction de Socio-Logos.
  17. Site de la revue Sociologie.
  18. Collection « Questions de société ».
  19. Sociétés et jeunesses en difficulté.
  20. De l'éducation surveillée à la protection judiciaire de la jeunesse.
  21. Publications de Jacques Bourquin.
  22. Laurent Mucchielli Criminologie, hygiénisme et eugénisme en France (1870-1914), 2000.
  23. Laurent Mucchielli, « Les caractéristiques démographiques et sociales des meurtriers et de leurs victimes - Une enquête sur un département de la région parisienne dans les années 1990 » Population, vol. 59 no 2, p. 203-232, 2004.
  24. (en) Population vol.59 no 2, p. 167-194, 2004.
  25. Laurent Mucchielli, QUELQUES RÉFLEXIONS CRITIQUES SUR LA « PSYCHOPATHOLOGIE DES BANLIEUES », VEI Enjeux, no 126, septembre 2001.
  26. Les viols jugés en cours d'assises : typologie et variations géographiques, 2010« http://www.cesdip.fr/spip.php?article528 »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
  27. Le viol, aspects sociologiques d'un crime, 2011.« https://www.vie-publique.fr/publications »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
  28. Délinquance : comment interpréter les chiffres ?, Julien Bonnet, scienceshumaines.com, 30 août 2010.
  29. « Les statistiques de police créeraient une illusion d’optique, les victimes d’agression seraient aux prises avec des “constructions sociales de la réalité” (il faut l’expliquer à ceux qui ont eu leur voiture brûlée, leur maternelle détruite), le sentiment d’insécurité serait purement irrationnel. »

     Sébastian Roché, Le Frisson de l’émeute. Violences urbaines et banlieues, Seuil, 2006

  30. « Les jeunes de milieux aisés volent autant en supermarché que ceux des couches modestes, ils fument plus de cannabis et en vendent également plus souvent. »

     Sébastian Roché, op. cit.

  31. « La revue Criminologie », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
  32. Laurent Mucchieli Article « Délinquance et immigration en France : un regard sociologique », 2003.
  33. Il a 38 ans.
  34. Communiqué du CNRS.
  35. Les lauréats 2006 sur le site du CNRS.
  36. Libération du 18/12/10.
  37. Des «violences non crapuleuses» aux motifs futiles, Libération du 13/04/10.
  38. Émeutes, une histoire française, Libération, 7 décembre 2007.
  39. Banlieues : les habitants craignent logiquement que demain soit pire, Libération, 28 octobre 2006.
  40. Sarkozy démenti par les faits un an après, Libération, 24 octobre 2006.
  41. Clichy, des chiffres pour le dire, Libération, 20 octobre 2006.
  42. Libération, Les contrôles contribuent à provoquer les infractions, 6 avril 2007.
  43. Libération, Police municipale : les leçons à tirer du drame de Woippy, 15 février 2010.
  44. Libération, La mort, l'émeute et la police municipale de Woippy: «Circulez, y a rien à voir» ?, 14 février 2010.
  45. Libération, Sécurité: «Comme Juppé et Balladur», 18 avril 2001.
  46. Triche : la statistique, c’est très pratique, Libération, 29 mai 2009.
  47. Délinquance des mineurs, l'intox des chiffres du gouvernement, Libération, 3 décembre 2008.
  48. Délinquance : la «mobilisation» miracle d’Hortefeux, Libération, 3 février 2010.
  49. La rédaction de Mediapart, « Notre santé face au Covid : vrais débats et fausses sciences », sur mediapart.fr, (consulté le )
  50. Thomas C. Durand, « Trajectoire vers le complotisme du sociologue Laurent Mucchielli », sur menace-theoriste.fr, (consulté le )
  51. Laurent Mucchielli, « « Covid-19: nous ne voulons plus être gouvernés par la peur » : la tribune de chercheurs et de médecins », Le Parisien, (consulté le ).
  52. « La deuxième vague n’est pas virale mais économique et sociale : l'appel de 250 intellectuels », Marianne (consulté le ).
  53. « Le confinement constitue un remède pire que le mal pour la société française », Regards (consulté le ).
  54. « Toubiana, Mucchielli, Toussaint… Enquête sur les marchands d'espoir du Covid », L'Express, (consulté le ).
  55. « Covid-19 : Axel Kahn dénonce « la brochette d'abrutis qui disent que rien ne se passe » », sur France Culture, (consulté le ).
  56. Luc Peillon et Cédric Mathiot, « Covid-19 : que deviennent les « rassuristes » ? », Libération, (consulté le ).
  57. « Laurent Mucchielli, de Mediapart à FranceSoir », sur Conspiracy Watch | L'Observatoire du conspirationnisme, (consulté le )
  58. « Laurent Mucchielli, de Mediapart à FranceSoir », sur Conspiracy Watch | L'Observatoire du conspirationnisme, (consulté le )
  59. « Covid-19 : pourquoi Mediapart a été obligé de dépublier le sociologue Laurent Mucchielli », sur lexpress.fr, (consulté le )
  60. « Vaccination et fake news : le CNRS dénonce les abus », Le Point, .
  61. Jean-François Cliche, « Des milliers de morts à cause des vaccins, vraiment ? », Le Soleil, (consulté le ).
  62. [tribune] Gérald Bronner, Alain Ehrenberg, Jean-Louis Fabiani, Olivier Galland, Nathalie Heinich, Jean-Claude Kaufmann, Pierre-Michel Menger et Dominique Schnapper, « Vaccination contre le Covid-19: « La sociologie ne consiste pas à manipuler des données pour étayer une position idéologique » », Le Monde, (lire en ligne).
  63. « Le sociologue Laurent Mucchielli rappelé à l’ordre par le CNRS », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
  64. Sylvestre Huet, « Covid : mensonges et sociologie », {Sciences²}, (lire en ligne, consulté le )
  65. « Le sociologue dans le champ médiatique : diffuser et déformer ? », débat entre Cyril Lemieux, Laurent Mucchielli et Érik Neveu, 2010.
  66. « Insécurité et “ensauvagement” médiatique : entretien avec Laurent Mucchielli », sur Acrimed | Action Critique Médias (consulté le ).
  67. « Douteux audits alarmistes », Patricia Tourancheau, Libération, 26 juin 2001.
  68. site de Laurent Mucchielli section À propos.
  69. Notes de lecture par Laurent Trémel, « La République mise à nu par son immigration », Questions de communication, no 10, (lire en ligne), consulté le 09 octobre 2016.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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