Laure Adler

Laure Adler, née Laure Clauzet le à Caen, est une journaliste française, biographe, essayiste, éditrice, productrice de radio et de télévision.

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Biographie

Fille d'un ingénieur agronome, Laure Clauzet grandit à Conakry en Guinée, qui est alors encore une composante de l'Afrique-Occidentale française[1], dans une maison au bord de l'Atlantique, puis, après l'indépendance de la Guinée[1] et jusqu'à ses dix-sept ans, à Abidjan en Côte d'Ivoire. Elle arrive en France avec sa famille en 1967 à Clermont-Ferrand[2].

Études

Elle intègre le lycée de jeunes filles Jeanne-d'Arc à Clermont-Ferrand, et lors du mouvement de Mai 68, elle est déléguée pour l'Union nationale des comités d'action lycéens (UNCAL) à Paris. Elle découvre alors Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir et Marguerite Duras[2]. Très frondeuse, elle est menacée d'être renvoyée de son lycée à trois mois du baccalauréat, mais elle est soutenue par son professeur de philosophie[3],[4],[5]. Après avoir obtenu une maîtrise de philosophie, elle obtient un doctorat en histoire en soutenant une thèse consacrée aux féministes du XIXe siècle, sous la direction de Michelle Perrot[1].

Carrière

Elle arrive à France Culture par hasard au début des années 1970, remplaçant une amie ; elle y travaillera finalement durant quarante ans. Elle est d'abord l'assistante puis la « nègre » du producteur de l'émission Panorama Jacques Duchateau[2]. En 1974, elle devient productrice. C'est à cette occasion qu'elle participe à l'émission Les Nuits magnétiques, animée par Alain Veinstein[1],[2].

Elle participe régulièrement à l'émission de Michel Polac, Droit de réponse, entre 1981 et 1987[1],[2].

En 1989, François Mitterrand l'appelle comme conseillère à la culture, poste qu'elle occupe jusqu'en 1993[6]. Elle ne suit pas le président à la fin de son second septennat mais accepte qu'il lui raconte ses réflexions, ce dont elle tirera le livre L'Année des adieux (Flammarion, 1995)[2].

Elle réintègre la télévision en 1993 en animant pour France 2 l'émission nocturne de débats culturels, créée par Michel Field, Le Cercle de minuit, pendant quatre ans[1].

À partir de 1995, elle est membre du jury du prix de l'écrit intime[7].

En 1997, après avoir collaboré avec les éditions Payot, Denoël et Plon, elle intègre la maison Grasset, en tant que responsable des essais et documents[8].

En 1998, elle publie une biographie de Marguerite Duras. Alain Vircondelet dénonce alors une « escroquerie intellectuelle » et l'accuse d'avoir « cannibalisé » son travail ainsi que celui d'autres écrivains ou journalistes comme Christiane Blot-Labarrère sans références ou citations. Bien que les accusations de Vircondelet aient été alors totalement ignorées, ces références et citations sont rétablies par Gallimard dans l'édition de poche[9],[10].

La même année, elle devient directrice de la collection « Partage du savoir », aux Presses universitaires de France[11].

Direction de France Culture

En , elle est nommée directrice de France Culture. Au cours de cette période, elle remanie en profondeur l'image et la programmation de la chaîne[1], choix contestés par des associations d’auditeurs[12],[13], certains des journalistes[14] et producteurs de la chaîne. Durant ces années 1999-2005, en moyenne et selon Médiamétrie, l'audience journalière augmente plus que significativement, mais la durée d'écoute diminue. Sa gestion a été perçue comme étant dirigiste[15].

Conflits

Les critiques de son action à la tête de France Culture ont également porté sur la place faite à l'actualité. En 2007, elle intente un procès au responsable d'une association d'auditeurs de France Culture, Antoine Lubrina, pour un slogan qu'elle trouve injurieux : « Vivre et penser comme des porcs ». Antoine Lubrina estime que les programmes de France Culture se sont dégradés, afin d'accroître l'audience. Sous Laure Adler, cette audience est passée de 400 000 à 600 000, ce à quoi répond Antoine Lubrina : « Si l’opéra faisait venir Sylvie Vartan et Johnny Hallyday, le public serait plus nombreux, mais ce ne serait pas sa mission ». À la barre, Laure Adler affirme avoir été harcelée par les membres de l'association pendant qu'elle était à la tête de la chaîne[16],[17]. Finalement, Laure Adler retire sa plainte[18].

Lors d'une interview au Journal du dimanche en 2012, Laure Adler revient sur ces années là : « J’ai été autoritaire parce qu’il n’y a pas d’autre façon de faire des réformes. Mais j’ai beaucoup travaillé en collectif. Si j’étais colérique, je serais moins insomniaque. J’ai subi beaucoup de violence à France Culture. J’ai été agressée physiquement, sexuellement, moralement. On m’attendait le soir, au sixième étage, à 22 heures, devant l’ascenseur. Un type entrait avec moi et me crachait au visage. Des mecs se planquaient sur la banquette arrière de ma voiture ; les Renseignements généraux me prévenaient qu’on m’attendait lors de manifestations culturelles ; les pare-brise des voitures garées autour de la Maison de la Radio étaient recouverts de tracts où l’on me caricaturait en pute. [...] Une fois redevenue journaliste, j’ai engagé une action juridique. Un tract injurieux de 2005, d’une association d’auditeurs de France Culture, ayant été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Jean-Paul Cluzel a accepté d’être à mes côtés. On a gagné notre procès en 2007. »[19],[Note 1][20].

Elle participe toujours à l'émission À voix nue. Celle-ci consiste en une interview très pointue d’une personnalité intellectuelle, artistique ou politique marquante. La diversité des personnalités invitées est garantie par un système de producteurs tournants, ce qui permet notamment de réserver quelques entretiens à des personnalités peu présentes dans les médias[21],[22]. Selon Acrimed, Laure Adler met en place en 2005, avant son départ de la direction de France Culture, une nouvelle organisation où elle devient la seule productrice de l'émission, l'une des plus prestigieuses et les mieux rémunérées de la chaîne[23],[21].

Autres missions

Durant la Mostra de Venise 2003, elle préside le jury de la section « Contre-Courant », consacrée à de nouveaux cinéastes[24].

Elle anime sur Arte entre 2004 et 2006 l'émission mensuelle d'entretiens Permis de penser[25],[26].

En , quittant la direction de France Culture pour rejoindre le groupe La Martinière, elle prend la direction du secteur « Littérature et Documents » des éditions du Seuil, fonction dont elle est licenciée en 2006 en raison d'un conflit de personnalités, selon Le Temps[27]. D'après Le Monde, elle est en désaccord avec Denis Jeambar, le nouveau PDG du Seuil sur la réorganisation interne, et avait même déjà donné sa démission, refusée, quelques semaines auparavant, car elle ne croyait pas à un fonctionnement structuré en quatre pôles (littérature, sciences humaines, poches, images). Par ailleurs, une partie des éditeurs de la maison reprochent à Laure Adler une activité « brouillonne et désordonnée »[28].

En , elle signe avec 150 personnes un texte appelant à voter pour Ségolène Royal, « contre une droite d'arrogance », pour « une gauche d'espérance[29] ».

En 2008, elle donne des cours d'histoire des femmes et du féminisme à l'Institut d'études politiques de Paris[1].

Elle présente Studio Théâtre sur France Inter[1] et anime depuis plusieurs années l'émission littéraire Tropismes sur France Ô, et Hors-Champs sur France Culture[1]. Elle est membre du conseil d'orientation du groupe de réflexion En Temps Réel[30], membre du conseil d'administration du théâtre de la Ville à Paris ainsi que de l'université d'Avignon et des pays de Vaucluse et membre du conseil de surveillance du quotidien Le Monde.

Elle anime, avec Bruno Racine, l'émission Le Cercle de la BNF, en collaboration avec Le Magazine littéraire[31] et fait partie, à partir de 2009, du jury du prix de la BnF. En 2009, elle participe à la commission Culture et université présidée par Emmanuel Ethis.

Fin commence « l'affaire Millet », l'écrivain Richard Millet ayant publié un pamphlet provocateur Éloge littéraire d'Anders Breivik, un tueur de masse norvégien. Laure Adler déclare : « faire d'un tueur en série un héros de notre temps est très grave », et elle parle de « dérive idéologique ». Elle appelle Gallimard à licencier Richard Millet[32].

À France Inter

À partir de la rentrée 2015, elle anime l'émission Permis de penser sur France Inter, qui consiste en un débat contradictoire entre deux intellectuels sur un sujet d'actualité, et où peuvent être abordés des thèmes de géopolitique, de philosophie, de morale et de diplomatie. Selon Télérama, cette émission représente pour Laure Adler un retour au débat politique, et permet de faire entendre « des singularités de pensée », par exemple sur les changements diplomatiques de la France par rapport au régime syrien, ou bien en organisant un débat sur les « questions de crise migratoire et de montée des populismes sur le Vieux Continent »[33].

En , croyant à un canular téléphonique, elle décline la proposition de François Hollande  via Robert Zarader  de devenir ministre de la Culture[34].

Depuis le , elle anime sur France Inter l'émission L'Heure bleue occupant la tranche 20 h-21 h, diffusée le plus souvent en direct. Elle y invite pour dialoguer avec elle « des artistes, écrivains, chanteurs ou encore philosophes comme elle l'a toujours fait » selon Télérama, à la télévision auparavant, et dans Hors-champs sur France Culture[35].

Depuis fin , elle participe à l'émission de France 5 C ce soir.

À partir de 2014, elle enquête sur la vieillesse, à travers divers domaines culturels et les réalités de terrains en France. Ses constats et analyses sont rassemblés dans l'essai La Voyageuse de nuit[36].

Figurant parmi les 12 « femmes puissantes » interrogées par sa collègue de France Inter Léa Salamé dans le livre éponyme paru en 2020, Laure Adler revient sur sa citation : « Pour moi, la féminité d'aujourd'hui, c'est Angela Merkel ». Elle affirme également au micro de Léa Salamé que selon elle, « c'est le moment pour les femmes de reconnaitre qu'elles possèdent de la puissance ».

Famille

Après 1968, dans un kibboutz en Israël[1], elle rencontre l'ethnologue Alfred Adler, marié et père d'un fils. Il devient son premier mari, elle gardera son nom pour sa vie publique après leur divorce[2]. En 1970, elle donne naissance à un premier enfant. En 1985, son deuxième enfant, Rémi, meurt de maladie à neuf mois, sujet auquel elle consacre un livre, édité chez Gallimard : À ce soir[1].

Elle donne ensuite naissance à deux filles, Léa et Paloma, issues de son mariage avec l'écrivain Alain Veinstein (né en 1942), ancien producteur à France Culture[5],[2].

Ouvrages

Biographies

Essais

  • 1979 : À l'aube du féminisme : les premières journalistes, Payot.
  • 1981 : Misérable et glorieuse. La femme au XIXe siècle, sous la direction de Jean-Paul Aron, Fayard.
  • 1983 : Secrets d'alcôve : une histoire du couple de 1830 à 1930, Hachette Littératures.
  • 1987 : Avignon : 40 ans de festival, avec Alain Veinstein, Hachette.
  • 1990 : La Vie quotidienne dans les maisons closes de 1830 à 1930, Hachette.
  • 1994 : Les Femmes politiques, Le Seuil.
  • 2006 : Les Femmes qui lisent sont dangereuses, avec Stefan Bollmann, Flammarion.
  • 2007 : Les Femmes qui écrivent vivent dangereusement, avec Stefan Bollmann, Flammarion.
  • 2008 : Femmes hors du voile, photographies d'Isabelle Eshraghi, éditions du Chêne.
  • 2009 : Les Femmes qui aiment sont dangereuses, avec Elisa Lécosse, Flammarion.
  • 2010 : La Beauté des nuits du monde de Marguerite Duras, textes choisis et présentés par Laure Adler, éditions La Quinzaine littéraire, coll. « Voyager avec ».
  • 2011 : Les Femmes qui lisent sont de plus en plus dangereuses, avec Stefan Bollmann, Flammarion.
  • 2011 : Manifeste féministe, éd. Autrement.
  • 2011 : Les Maisons closes, éditions Fayard.
  • 2012 : Le Bruit du monde, éditions Universitaires d'Avignon.
  • 2016 : Tous les soirs, éditions Actes Sud.
  • 2018 : Les Femmes artistes sont dangereuses, avec Camille Viéville, Flammarion.
  • 2020 : La voyageuse de nuit, Éditions Grasset.

Dictionnaire

  • 2017 : Dictionnaire intime des femmes, éditions Stock.

Récits

Roman

  • 2013 : Immortelles, Grasset.

Entretiens

  • 2002 : Avant que la nuit ne vienne, avec Pierre de Bénouville, Grasset.
  • 2006 : Jean-Pierre Chevènement : entretiens, éditions Michel de Maule.
  • 2007 : Starck, Philippe : entretiens, Flammarion.
  • 2007 : J. Attali : entretiens, éditions Michel de Maule.
  • 2009 : Le Théâtre, oui quand même, avec Jacques Lassalle, Éditions Universitaires d'Avignon
  • 2009 : Histoire de notre collection de tableaux - Pierre Bergé Yves Saint Laurent, avec Pierre Bergé, Actes Sud.
  • 2009 : La Passion de l'absolu, avec George Steiner, éditions de l'Aube.
  • 2010 : Roland Dumas : entretiens, éditions Michel de Maule.
  • 2011 : Le Chemin de la vie, avec Maurice Nadeau, éditions Verdier.
  • 2013 : Qui sommes-nous ? Fragments d'identité, avec Wajdi Mouawad, Éditions Universitaires d'Avignon.
  • 2013 : Nouveau Romantique, avec Éric Vigner et Christophe Honoré, Éditions Universitaires d'Avignon.
  • 2014 : Le théâtre, sensation du monde, avec Claude Régy, Éditions Universitaires d'Avignon.
  • 2016 : La philosophie, le théâtre, la vraie vie, avec Alain Badiou, Éditions Universitaires d'Avignon.
  • 2016 : Changer le monde par le théâtre, avec Marie-José Malis, Éditions Universitaires d'Avignon.
  • 2016 : Sacré souffle. Poésie, théâtre, politique, avec Christian Schiaretti, Éditions Universitaires d'Avignon.
  • 2017 : Fracas et poétique du théâtre, avec Julien Gosselin, Éditions Universitaires d'Avignon.
  • 2017 : De la représentation à l'exposition de soi, avec Angélica Liddell, Éditions Universitaires d'Avignon.
  • 2017 : La métamorphose des corps, avec Madeleine Louarn, Éditions Universitaires d'Avignon.
  • 2018 : Enfants, animaux et idiots, avec Emma Dante, Éditions Universitaires d'Avignon.
  • 2018 : Épanouis et virevoltants, avec Thomas Quillardet, Éditions Universitaires d'Avignon.
  • 2018 : Le spectacle, contrat imaginaire, avec Tiago Rodrigues, Éditions Universitaires d'Avignon.

Préfaces

Participations

  • 1999 : L'Illettrisme en toutes lettres. Textes, analyses, documents, entretiens, témoignages, éditions Flohic.
  • 2005 : Paris. Au nom des femmes, Descartes & Cie.
  • 2006 : L'Universel au féminin, tome 3, L'Harmattan.
  • 2008 : Festival d'Aix : 1948-2008, Actes Sud.
  • 2010 : Voyager avec Marguerite Duras, édition La Quinzaine littéraire.
  • 2010 : Pensez, lisez. 40 livres pour rester intelligent !!!, Éditions Points.
  • 2012 : Le Bruit du monde : le geste et la parole, Éditions Universitaires d'Avignon.

Décoration

Notes

  1. Dans une interview radiophonique, Laure Adler revient sur le harcèlement, les tentatives de viol, la séquestration dans son bureau pendant 24 heures sans pouvoir aller aux toilettes, etc. Elle raconte également avoir trouvé un local dans Paris pour y rencontrer ses ennemis. Une profonde écoute de ses agresseurs et la reconnaissance de certaines erreurs de management dont elle n'avait pas conscience vont mettre fin à cette violence. Elle ajoute que lorsqu'elle démissionne au bout de sept ans et demi, elle sollicite dans le même temps son patron qui lui donne son soutien dans une action en justice contre des personnes qui l'avaient harcelée. Elle explique avoir obtenu condamnation de ceux qui se sont livrés à ces agissements et avoir obtenu le franc symbolique qu'elle demandait à chacun, son intention étant de dissuader la répétition de ces agissements pour ses successeurs

Références

  1. Claire Blandin, « Laure Adler », Dictionnaire des féministes, PUF, , p. 9-11..
  2. Arnaud Viviant, « Vieillir, dit-elle », Vanity Fair n° 85, décembre 2020 - janvier 2021, p. 106-111.
  3. Émission « Musique Émoi » de France Musique du 13 janvier 2019.
  4. Philippe Dufay, « Que faisaient-elles en Mai 68 ? », Madame Figaro, 12 avril 2008.
  5. « Portrait de nuit : Laure Adler, journaliste, écrivain », Les Inrocks, (lire en ligne, consulté le ).
  6. Jérôme Badie, « Laure Adler : « Mitterrand construisait son propre rapport au temps » », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  7. Anne Coudreuse et Françoise Simonet-Tenant (dir.), Pour une histoire de l'intime et de ses variations, Paris, L'Harmattan, 2009, p. 7.
  8. Portrait de Laure Adler, France Culture, consulté le 7 septembre 2011.
  9. « Dévastatrices, les rumeurs de plagiat », LExpress.fr, (lire en ligne, consulté le )
  10. Emmanuel Lemieux, Lire, 1er novembre 2002.
  11. (fr) « Notice de la collection « Partage du savoir » », sur Catalogue BnF (consulté le ).
  12. sosfranceculture.free.fr.
  13. ddfc.free.fr.
  14. « Lettre ouverte sur la direction de France Culture », Acrimed | Action Critique Médias, (lire en ligne, consulté le ).
  15. Lettre ouverte sur la direction de France Culture, présenté comme « un texte de personnels de la station », acrimed.org, 8 septembre 2002.
  16. « Laure Adler en procès contre un auditeur de France Culture | Rue89 » (version du 23 juillet 2008 sur l'Internet Archive), .
  17. « Laure Adler ne goûte pas la caricature », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  18. « Caricature : Laure Adler retire sa plainte contre l'auditeur de France Culture », Acrimed | Action Critique Médias, (lire en ligne, consulté le ).
  19. « Laure Adler : "J’ai besoin de vivre dans le risque" (interview) - leJDD.fr », sur web.archive.org, (consulté le ).
  20. « #66 - Laure Adler : La peur augmente avec les années - Nouvelle École », sur Nouvelle École, Sortez des senties battus, (consulté le ).
  21. « Laure Adler programme Laure Adler, se célèbre et célèbre son successeur », Acrimed | Action Critique Médias, (lire en ligne, consulté le ).
  22. Jeambar et Pécuchette, Didier Jacob, didier-jacob.blogs.nouvelobs, 14 décembre 2006.
  23. « « OPA de Laure Adler sur les chaînes de Radio France » (SNRT-CGT) », Acrimed | Action Critique Médias, (lire en ligne, consulté le ).
  24. « Cinéma : le lion d'or de la 60e Mostra de Venise à un premier film russe, « Le Retour » », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  25. « Biographie et actualités de Laure Adler France Inter », sur France Inter (consulté le )
  26. « Laure Adler », sur Acrimed | Action Critique Médias (consulté le ).
  27. « Laure Adler mise à la porte », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
  28. Alain Beuve-Méry, « Laure Adler contrainte de quitter Le Seuil », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  29. « Avant qu'il ne soit trop tard », Le Nouvel Observateur, .
  30. Site de l'association En Temps Réel.
  31. Fiche et archives de l'émission sur le site de la Bibliothèque nationale de France.
  32. « Richard Millet va-t-il devoir quitter Gallimard ? », LExpress.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  33. « France Inter : Laure Adler renoue avec le débat politique », Télérama, (lire en ligne, consulté le ).
  34. Julien Absalon, « Remaniement ministériel : la journaliste Laure Adler a refusé le ministère de la Culture car elle croyait à un canular », sur http://www.rtl.fr/, (consulté le ).
  35. « Laure Adler, figure libre de “L'heure bleue” », Télérama, (lire en ligne, consulté le ).
  36. « Dans "La voyageuse de nuit", Laure Adler enquête au pays de la vieillesse », sur rts.ch, (consulté le ).
  37. Décret du 31/12/2015

Annexes

Liens externes

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