Lame basale

La lame basale est un assemblage de protéines et glycoprotéines extracellulaires sur lequel reposent les cellules épithéliales et aussi les cellules musculaires[1]. Elle permet l'adhérence de la cellule épithéliale au tissu conjonctif sous-jacent et constitue une interface majeure entre les cellules du tissu épithélial et l'intérieur de l'organisme, pour la régulation et la diffusion des nutriments. Elle a aussi un rôle dans la survie, la prolifération et la différenciation des cellules des différents tissus épithéliaux. Les molécules constitutives de la lame basale sont sécrétées par les cellules épithéliales. L'épaisseur de ce réseau extracellulaire est typiquement de l'ordre de 50 nanomètres, avec certaines pouvant atteindre 200 nm. Il n'est visible qu'en microscopie électronique. Elle constitue, avec la lame réticulaire, la membrane basale.

Ultrastructure

La visualisation de la lame basale en microscopie électronique permet de visualiser sa structure, qui se décompose en trois feuillets de compositions différentes :

  • la lamina lucida ou rara (10 à 50 nm), constituée de glycosaminoglycanes[Note 1], et qui est en contact avec les cellules épithéliales ;
  • la lamina densa (20 à 300 nm[Note 2]), correspondant à un feutrage de collagène IV, d'héparane sulfaté et de glycoprotéines ;
  • la lamina fibro-reticularis (en) ou sublamina densa (fusionne avec le tissu de soutien), fibrille d'ancrage (collagène VII).

Composants majeurs

Sources

  • Cours d'histologie de l'université de médecine Paris Diderot (Dr Catherine Prost)
  • Cours d'histologie de l'université de médecine Rennes 1 (Dr Marc-Antoine Belaud-Rotureau)
  • Cours d'histologie de la faculté de médecine Université Joseph Fourier Grenoble 1

Notes et références

Notes

  1. Les glycosaminoglycanes étaient anciennement appelés mucopolysaccharides.
  2. La lamina densa est généralement épaisse d'une cinquantaine de nanomètres.

Références

  1. (en) Joshua R. Sanes, « The Basement Membrane/Basal Lamina of Skeletal Muscle », Journal of Biological Chemistry, vol. 278, no 15, , p. 12601–12604 (ISSN 0021-9258 et 1083-351X, PMID 12556454, DOI 10.1074/jbc.R200027200, lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

  • Portail de la biologie cellulaire et moléculaire
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