Lagartijo

Rafael Molina Sánchez dit « Lagartijo » (« Petit lézard »), né à Cordoue (Espagne) le et mort à Cordoue le , est un matador espagnol.

Lagartijo
Présentation
Nom de naissance Rafael Molina Sánchez
Apodo Lagartijo
Naissance
Cordoue
Décès (à 58 ans)
Cordoue
Nationalité Espagnol
Carrière
Alternative 29 septembre 1865 à Úbeda
Parrain, El Gordito
Confirmation d'alternative 15 octobre 1865 à Madrid
Parrain, Cayetano Sanz
Fin de carrière 1893
Distinction Nommé « Premier Calife de la Tauromachie »
Entourage familial
Famille Son neveu est Lagartijo Chico

Présentation

Son père était banderillero, et le garçon l'accompagne très jeune. Il combat deux becerros veau de 1 à 2 ans ») le , alors qu’il n’est âgé que de neuf ans[1]. Depuis ce jour, et jusqu’à son alternative, il fait partie des cuadrillas équipes ») des plus fameux matadors de son époque, notamment Pepete et « El Gordito».

Il prend l’alternative le à Úbeda (Espagne, province de Jaén) avec comme parrain « El Gordito », face à des taureaux de la Veuve de Ontiveros. Il confirme son alternative à Madrid le avec comme parrain Cayetano Sanz, face à des taureaux de la ganadería de Gala Ortíz.

En 1868, il affirme sa rivalité avec Frascuelo et Cúchares. Torero « harmonieux », il charme le public par son physique et par sa rapidité à l'esquive, d'où son surnom de lagartijo (petit lézard)[2].

Le , Lagartijo est présent à Paris dans les premières arènes en bois construite à l'occasion de l'exposition universelle. Il tue illégalement le premier taureau[3]. Il revient en 1889 dans les arènes de la rue Pergolèse à Paris où il fait deux fois le paseo les 20 et , toréant au simulacre en compagnie de Ángel Pastor[4].

Sa carrière est brillante. Il ne commence à décliner qu'au début des années 1890[2]. Il se retire en 1893 à Cordoue après avoir été considéré comme l’un des plus grands matadors de son temps. Il meurt en 1900 dans une atmosphère de vénération générale[5]

Notes et références

  1. Bérard 2003, p. 655
  2. Bérard 2003, p. 656
  3. Bérard 2003, p. 720
  4. Bérard 2003, p. 721
  5. Popelin et Harté 1994, p. 162

Voir aussi

Bibliographie

  • Claude Popelin et Yves Harté, La Tauromachie, Paris, Seuil, , 311 p. (ISBN 2-02-021433-4)
  • Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)

Articles connexes

Liens externes

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