La Vie, l'Amour, les Vaches

La Vie, l'Amour, les Vaches ou Les Apprentis Cowboys au Québec (City Slickers) est un film américain de Ron Underwood sorti en 1991 avec Billy Crystal, Daniel Stern, Bruno Kirby et Jack Palance.

La Vie, l'Amour, les Vaches
Titre québécois Les Apprentis Cowboys
Titre original City Slickers
Réalisation Ron Underwood
Scénario Lowell Ganz
Babaloo Mandel
Acteurs principaux
Sociétés de production Columbia Pictures
Pays d’origine États-Unis
Genre Comédie
Western
Durée 113 minutes
Sortie 1991


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Jack Palance a remporté l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle en 1992.

Le film a été suivi par L'Or de Curly (1994)

Synopsis

Mitch, Phil et Ed sont trois hommes entre 30 et 40 ans, qui sont chacun plongés dans une crise existentielle.

Mitch se sent particulièrement déprimé à propos de son boulot et de sa famille. À une fête, ses amis de toujours, Phil et Ed, lui montrent une brochure pour un séjour de deux semaines auquel ils se sont inscrits, pour conduire un troupeau de vaches dans le Midwest.

Phil est le gérant d'un magasin qui appartient à son beau-père. Quand une des caissières du magasin arrive soudainement à la fête et dévoile sa liaison avec Phil, sa femme le menace de divorce.*

Ed vient d'épouser une femme qui ressemble à un mannequin et doit affronter la pression d'être papa.

Quand les trois hommes arrivent au troupeau, ils rencontrent le patron du convoyage, Curly, qui est bourru et intimidant. Curly et Mitch finissent par se rapprocher quand ils partent regrouper le bétail errant qui s'était éparpillé quand Mitch avait déclenché une débandade générale. Mitch aide même à la naissance d'un veau qu'il appelle Norman. Mitch en vient à respecter Curly, qu'il trouve profondément fascinant et sage. Mais peu de temps après leur retour au camp, Curly meurt mystérieusement. Le cuisinier se casse une jambe, les voyous qui assistaient le patron du convoi se saoulent et abandonnent le voyage. Finalement c'est aux citadins (city slickers en anglais) de terminer ce voyage.

Mitch, Phil et Ed mènent alors le troupeau avec succès au ranch du Colorado. Là, Mitch partage avec les autres la dernière chose que Curly lui a appris : ce qui est vraiment important dans la vie est que chacun de nous trouve sa passion, son « truc ». Le retour triomphant des trois hommes est gâché quand le patron du ranch leur annonce qu'il va vendre le troupeau à l'abattoir pour un joli pactole. Mitch et ses amis protestent, mais le propriétaire ne s'émeut pas. Alors que les amis de Mitch finissent par accepter cette décision puisqu'ils pensent que cela ne dérangera pas le bétail, Mitch a l'impression qu'il a trahi la confiance des animaux et plus particulièrement quand Norman vient frotter son nez contre lui.

À la fin, Mitch trouve son « truc » alors qu'il était sur le point de se noyer dans une rivière gonflée par la pluie. Il est sauvé, retourne dans sa famille, et se lance dans une vie pleine de sens et avec un but. Par ailleurs, Mitch sauve Norman de l'abattoir en l'achetant et en ramenant le veau en rentrant chez lui avant de le placer dans une ferme pédagogique.

Fiche technique

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Distribution

Accueil

Le film a connu un important succès commercial, rapportant environ 179 033 000 $ au box-office mondial, dont 124 033 000 $ en Amérique du Nord, pour un budget de 27 000 000 $[1]. En France, il a réalisé 44 445 entrées[2].

Il a reçu un accueil critique favorable, recueillant 90 % de critiques positives, avec une note moyenne de 7/10 et sur la base de 30 critiques collectées, sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes[3].

Récompenses et distinctions

À noter

  • C'est la première apparition au cinéma de Jake Gyllenhaal à l'âge de 11 ans dans le rôle de Danny Robbins, le fils de Mitch.
  • La fille de Billy Crystal, Lindsay Crystal, joue le rôle de sa fille dans le film.
  • Dans la suite, L'Or de Curly, on découvre que le « truc » de Curly est l'honnêteté.
  • Quand les personnages parlent de leurs « meilleurs jours », Billy Crystal raconte l'histoire vraie de son premier match de baseball en tant que spectateur au Yankee Stadium.[réf. nécessaire]
  • Le titre français du film est une parodie de La Vie, l'Amour, la Mort, film français de Claude Lelouch sorti en 1969.

Notes et références

Liens externes

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