La Tour (Haute-Savoie)

La Tour, anciennement La Tour-en-Faucigny, est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

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La Tour

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Bonneville
Intercommunalité Communauté de communes des quatre rivières
Maire
Mandat
Daniel Revuz
2020-2026
Code postal 74250
Code commune 74284
Démographie
Population
municipale
1 288 hab. (2018 )
Densité 167 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 08′ 01″ nord, 6° 25′ 52″ est
Altitude Min. 588 m
Max. 1 627 m
Superficie 7,73 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Jeoire
(banlieue)
Aire d'attraction Genève - Annemasse (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bonneville
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
La Tour
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
La Tour
Géolocalisation sur la carte : France
La Tour
Géolocalisation sur la carte : France
La Tour

    Géographie

    Situation

    La Tour et les communes voisines.

    La commune de La Tour est située en Faucigny, entre Le Môle et le massif des Brasses, à 2 km à l'ouest de Saint-Jeoire. Elle partage un petit lac avec deux autres communes : le lac du Môle.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    La Tour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Jeoire, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 4 557 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,7 %), prairies (18,7 %), zones agricoles hétérogènes (17,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), zones humides intérieures (5,5 %), zones urbanisées (4,6 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit La Teur (graphie de Conflans) ou La Tor / Tœr (ORB)[10].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Serge Revuz PCF Artisan maçon
    Conseiller général du canton de Saint-Jeoire (1973-1985)
    mars 2001 En cours Daniel Revuz DVD Salarié du secteur médical
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].

    En 2018, la commune comptait 1 288 habitants[Note 3], en augmentation de 3,87 % par rapport à 2013 (Haute-Savoie : +6,11 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    476479494624639682673628591
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    573566550540518489460459476
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    471587642634572623637689726
    1982 1990 1999 2004 2009 2014 2018 - -
    7701 0001 1211 1971 2181 2561 288--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Médias

    • Télévision locale : TV8 Mont-Blanc.

    Économie

    Une part importante de la population salariée se déplacent sur les agglomérations d'Annemasse et Genève.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Pierre, reconstruite au XIXe siècle et rénovée en 2015.
    • Château de Thyez dont l'origine doit remonter au début du XIIe siècle (indice de fortification). Ce château se trouvait près de Viuz-en-Sallaz (et non en aval de Cluses, comme certains l'ont cru)[15],[16].
    • Lac du Môle.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de La Tour se blasonnent ainsi :

    Parti ; au premier d'or à trois bandes de gueules, au chef de gueules chargé d'une croix d'argent, au second d'azur à une clé d'argent.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes : Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619 p. (ISBN 2-7171-0159-4), p. 469-471 « Tour (La) ».

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Saint-Jeoire », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 14
      Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
      .
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. Lucien Guy, « Les anciens châteaux du Faucigny », Mémoires & documents de l'Académie salésienne, vol. 47, , p. 192-193 (lire en ligne).
    16. Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance. Collection L'amateur Averti, , 410 p. (ISBN 978-2-8426-5326-2), p. 51.
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