La Rivière du hibou (court métrage)

La Rivière du hibou est un court métrage français de fiction (28 min, noir et blanc) réalisé par Robert Enrico et coproduit par Marcel Ichac et Paul de Roubaix, sorti en 1962. Il a obtenu la Palme d'or et l'Oscar du court métrage.

Pour les articles homonymes, voir An Occurrence at Owl Creek Bridge.

La Rivière du hibou
Réalisation Robert Enrico
Scénario Robert Enrico
Acteurs principaux

Roger Jacquet
Anne Cornaly
Anker Larsen

Sociétés de production Filmartic
Les Films du Centaure
Pays d’origine France
Genre Aventure, drame, fantastique, thriller, guerre, western
Durée 28 minutes
Sortie 1961


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Aux États-Unis, le film a été diffusé en temps qu'épisode de la série La Quatrième Dimension.

Fiche technique

Distribution

  • Roger Jacquet : l'espion confédéré
  • Anne Cornaly : son épouse
  • Anker Spang-Larsen : l'officier nordiste
  • Stéphane Fey
  • Jean-François Zeller
  • Pierre Danny
  • Louis Adelin

Récompenses et distinctions

Ce court métrage, réalisé en France dans les Cévennes (au lieu-dit « pont des Ribiès », près de la gare de Cassagnas, aujourd'hui désaffectée) fut produit avec des moyens limités. Il sera consacré par les plus hautes récompenses du cinéma mondial :

Analyse

La Rivière du hibou est l'adaptation d'une célèbre nouvelle de l'écrivain américain Ambrose Bierce (1842-1914), Ce qui se passa sur le pont de Owl Creek, extraite du recueil de nouvelles Morts violentes (In the Midst of Life: Tales of Soldiers and Civilians - 1898).

Deux autres nouvelles d'Ambrose Bierce, Chickamauga et L'Oiseau-moqueur, également tirées du recueil Morts Violentes firent l'objet ultérieurement de courts-métrages tournés en 1962 et constituèrent une trilogie de 95 minutes reprenant le titre original du recueil de Bierce Au cœur de la vie. (Interprètes : Frédérique Ruchaud, Stéphane Fey, Roger Jacquet, Marcel Rouzé, François Frankiel, Eric Frankiel, Pilou Boffety, Micheline Catty, Anne Cornaly, Paul de Roubaix, M. Domant, Richard Glanz, Harold Herbstmann, Georgette Larson, Pierre Lobreau, Ghérasim Luca, Nicolas Makarof.)

Ce film de portée philosophique, est une réflexion sur la subjectivité du monde intérieur et l'objectivité de la vie réelle, l'opposition entre les capacités d'évasion infinie de l'esprit et la réalité.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Gilbert Salachas, « Tours 1961 », Téléciné, no 101, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), , (ISSN 0049-3287)
  • Cinéma 62, no 63, , p. 42
  • Positif, no 44, , p. 58
  • Hélène Weiss, Contre-Champ, no 3, , p. 29
  • Photo de l'équipe du film dans le livre François de Roubaix, charmeur d'émotions, Gilles Loison, 2006.

Liens externes

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