La Postolle

La Postolle est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.

La Postolle

Le village depuis la route de Voisines
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Sens
Intercommunalité Communauté de communes de la Vanne et du Pays d'Othe
Maire
Mandat
Daniel Lapôtre
2020-2026
Code postal 89260
Code commune 89310
Démographie
Population
municipale
142 hab. (2018 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 16′ 59″ nord, 3° 26′ 37″ est
Altitude Min. 123 m
Max. 227 m
Superficie 11,59 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Sens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brienon-sur-Armançon
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
La Postolle
Géolocalisation sur la carte : Yonne
La Postolle
Géolocalisation sur la carte : France
La Postolle
Géolocalisation sur la carte : France
La Postolle

    Ses habitants sont appelés les Postolliers.

    Géographie

    Doucement vallonné entre 130 et 200 m d'altitude environ, le finage de la commune se répartit à parts sensiblement égales entre agriculture et forêt. Le village (135 m d'altitude vers l'église) est traversé d'est en ouest par la route départementale 28 (de Villeneuve-l'Archevêque à Pont-sur-Yonne). Le GR 2 (Le Havre-Dijon par Paris) passe également sur la commune dans une même direction mais un peu plus au nord.

    L'habitat est concentré dans le village, il n'y a pas de hameau rattaché au village sur la commune. Le sol calcaire a pu fournir autrefois de la chaux et des matériaux de construction, et on trouve encore sur la commune des vestiges d'habitations troglodytes creusées dans la craie.

    Hydrographie

    Situé sur une hauteur séparant les bassins versants de la Vanne et de l'Yonne (par l'Oreuse qui prend sa source sur la commune voisine de Thorigny-sur-Oreuse), le village n'a pas de cours d'eau. Cette position élevée explique historiquement la présence au village d'une mare qui recueille les eaux de pluie pour abreuver le bétail (aujourd'hui asséchée), de puits, et à la fin du XIXe siècle d'une éolienne destinée à pomper l'eau (cf. § "Lieux et monuments" de cette page).

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    La Postolle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,1 %), terres arables (40,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), zones urbanisées (2,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

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    Préhistoire

    Le finage a été riche en sites méthodiquement pillés entre les deux guerres par Nazaire Lajon, clerc de notaire de Villeneuve-l'Archevêque, avant la naissance d'une réglementation sur les fouilles archéologiques (mise en place par l'Etat français). Une propriétaire locale l'y a encouragé. Les produits de la collecte ont été dispersés lors de la vente aux enchères ayant accompagné son décès.

    Époque médiévale

    La Postolle a été une annexe de la paroisse de Thorigny jusqu'à la révolution. Au sommet Nord du finage, un château a existé à Vermont, siège d'un fief qui subsistera jusqu'à la fin du XVIIe siècle[8]. Ce château était déjà en ruine vers 1520. On tentera vainement d'essarter les lieux sous François Ier. Vermont pourrait être l'héritage accordé au gendre Jean de Villuis[9] par un chevalier de la famille de Thorigny au XIIIe siècle[10]. Le fief a été par la suite la propriété des de Viezchastel[11], Beuve et Dubois, de Sens. Il sera acquis par la famille Lambert, originaire de Paris, et détentrice de la seigneurie de Thorigny[12]. Deux cadets de cette famille porteront le nom de "Lambert de Vermont". Aucun document médiéval ne cite d'habitants.

    Un gros hameau

    Un compte de 1502 montre la brusque présence de 22 chefs de famille à La Postolle[13]. Le hameau appartient dans sa totalité à la terre et seigneurie de Thorigny (-sur-Oreuse). Le hameau de Puy-Blanc (ou Piblanc) cité dans la première moitié du XVIe siècle était à la sortie Nord-Est de La Postolle. Le finage est traversé par un grand chemin : celui venant de Pont-sur-Yonne et se rendant aux foires de Troyes par Villeneuve-l'Archevêque. Un moulin à vent voit sa courte existence abrégée par les guerres de Religion.

    L'importance du hameau lui vaut d'être doté d'une chapelle dédiée à saint Fiacre, le patron des laboureurs, desservie en général par un vicaire payé par le curé de Thorigny. Le seigneur Juvenal de Belleville y fait enterrer son cœur à l'entrée du chœur en 1553. En 1660, le seigneur de Thorigny achète de quoi constituer une grande ferme agricole. Quelques commerçants et artisans se fixent à La Postolle, qui est dans la dépendance du bourg de Thorigny. Chauriers (producteurs de chaux)[14], charbonniers[15] et couvreurs tirent parti des ressources de la forêt de Vauluisant.

    Les habitants disposent de leurs propres marguilliers et tiennent leurs assemblées, aux beaux jours, sous le tilleul placé à la porte de la chapelle. Ils suivent en cela un usage bien attesté dans les pays de l'Yonne depuis le XIIe siècle, de tenir des réunions en plein air, et à l'abri des frondaisons d'un arbre (souvent un orme). Aucune ordonnance du pouvoir central n'a jamais été relevée dans la documentation en France pour exiger la plantation d'un arbre commémorant l'assassinat d'Henri IV.

    Commune indépendante

    Du fait de la Révolution française, l'annexe paroissiale acquiert son indépendance et le statut de commune. Les usages concédés par les seigneurs de Thorigny sont partagés avec la commune de Thorigny.

    La Postolle est un village d'environ 150 habitants recensés en 1998. Une éolienne est située au beau milieu du village. C'est une éolienne Bollée du nom de ses créateurs (famille Bollée). Elle a été fabriquée en 1898 (cf. § "Lieux et monuments" ci-après).

    Économie

    Sous l'Ancien Régime, le hameau de La Postolle vit à titre principal de la céréaliculture (laboureurs et manœuvres) et de l'exploitation forestière (bûcherons, scieurs de long). Un charpentier, un tissier en toile et épisodiquement un cabaretier complètent les services locaux.

    Politique et administration

    Liste des maires depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1947 Gilbert Chargros    
    1947 1959 Paul Favot    
    1957 1967 Alidor Wintzinger    
    1967 1989 Louis Lerigoleur    
    1989 2014 Oksana Onis[16]    
    2014  ???? Daniel Lapôtre[17]    
    Mairie de la Postolle

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].

    En 2018, la commune comptait 142 habitants[Note 3], en augmentation de 1,43 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    280328301303303307306314329
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    342366347310287315298282265
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    250206191147164162178187153
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    162135117109118136154157142
    2017 2018 - - - - - - -
    143142-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La Postolle est surtout connue pour son Tilleul, nommé tilleul Rosny, planté pour commémorer l’Édit de Nantes. Il a plus de 400 ans à ce jour. Son tronc est creux.
    • Mobilier et statuaire de l'église :
      • Saint Joseph et saint Fiacre en plâtre de facture début XXe siècle, encadrent un Christ en croix du XVIe siècle, primitivement placé face à l'ancienne chaire.
      • L'ancien autel en bois peint fut remplacé par un autel venant de l'église de Voisines et placé face aux fidèles. Une très rare statue en fruitier creux représente Saint Joseph portant l'Enfant.
      • la poutre de gloire marquant l’entrée du chœur, est parée des armoiries de Juvenal de Belleville encadrée par des engoulevents sculptés affrontés (tête de lion). Elle surplombe une pierre dans le chœur, celle-ci date de 1553 et porte une croix avec cœur en abîme Mediator, Salvator, Doctor, Pastor (effacé) "Ici fut mis le noble cœur de Juvenal de Belleville, escuier, seigneur de Thorigny et L'Apostolle 1553".
      • à l'entrée à droite, l'escalier en bois montant au clocher abritant les deux cloches, à gauche, fonts baptismaux en pierre et plâtre cloisonnés, ornés de feuilles d'acanthe.
      • les vitraux actuels, décolorés, sans relief, font regretter aux plus âgés les verrières précédentes, tel cet "œil de bœuf"-Sacré-Cœur représenté sur une photographie de communion datant de 1904. De nombreuses statues ont disparu au fil des pillages successifs. Récemment, l'abbé Leviste recherchait une statue de saint Fiacre en pierre polychrome du XVIe siècle, et une statue de Saint-Étienne en pierre polychrome figure dans les listes des monuments historiques (classée en 1944)[22].
    • Éolienne Bollée installée en 1898, destinée à l'alimentation du village en eau potable et le remplissage d'un lavoir. Sur ce modèle, l'aéromoteur de ∅ 2,60 m entraîne par un couple conique un arbre de transmission vertical qui tourne dans le mât de 14 m., et qui entraîne à son tour une pompe à eau de surface. Centenaire, elle fut restaurée à deux reprises. Elle est  Classé MH (1976)[23], c'est une des dernières de ce modèle en France (les modèles précédents remontaient l'eau par une chaîne à godets, les suivants étaient supportés par un pylône métallique en place du mât à haubans, cf. page éolienne Bollée).
    • Habitations troglodytes (dans le bois de Mainbœuf à proximité du GR2). Elles étaient encore utilisées à la fin du XIXe siècle.
    • Ancienne carrière de pierre calcaire (dans le bois de la Vallée-Forgeat en rive de la RD 28).

    Personnalités liées à la commune

    • Nicolas Lambert de Vermont (1666-1729). Fils et frère du seigneur de Thorigny, il porte le nom du fief qui domine le village. Magistrat au Parlement, il est nommé prévôt des Marchands de Paris, poste qu'il occupe de 1725 à 1729. Célibataire, il récupère par héritage le très célèbre hôtel Lambert de Thorigny à la pointe de l'île Saint-Louis regardant l'Arsenal et la Bastille à Paris. Tuteur de ses neveux, il ne parvient pas à les empêcher de brader leur patrimoine parisien ni leur château de Sucy-en-Brie. Son portrait par Largillierre est aux États-Unis.
    • André Despois[24]. Jardiniers, les parents du peintre se sont mariés à La Postolle. Ils poursuivront en se rendant à Foissy au service du marquis de Bérulles. Le peintre Despois s'est illustré sous le Premier Empire et la Restauration[25].
    • Géraldine Giraud (1968-2004), actrice, est inhumée dans le cimetière.
    • Félicien Lesourd (1878-1934) né à La Postolle dans une famille modeste. Boursier, il devint ingénieur horticole et ingénieur agricole. Il s'intéressa au journalisme agricole. Il fut nommé collaborateur puis rédacteur en chef de la Gazette du village. Il collabora aussi à la Revue Horticole avant de partir à la Grande Guerre. Blessé grièvement au bras, après le conflit, il devint co-rédacteur en chef avec Henry Martinet de la Revue Horticole. Il a écrit des ouvrages variés tels "Le fraisier", "l'escargot", "la grenouille comestible", "les chrysanthèmes "... Inspiré sans doute par le grand tilleul vénérable Rosny (300 ans à l'époque) de son village natal, il se lança dans le premier recensement des plus gros arbres de France. Il ne vit jamais le terme de ses recherches ni leur publication. Il mourut à Paris en 1934 et fut inhumé à La Postolle. Une place du village porte son nom à proximité du Marronnier de la Victoire planté par les enfants en 1920. La Postolle village des arbres de Mémoire.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sens », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Etienne Meunier, « Histoire de Courroy », bulletin des Amis de la chapelle de Villeneuve-aux-Riches-Hommes, no 14, , p. 32 à 60.
    9. Etienne Meunier, « La famille de Villuis », cahier généalogique de la Société généalogique de l'Yonne, no 16, , p. 75 à 83.
    10. Etienne Meunier, « Chevaliers de Thorigny », Cahiers de la Société généalogique de l'Yonne, no 19, , p. 13 à 19.
    11. Etienne Meunier, « La famille de Viezchastel », Cahiers de la Société généalogique de l'Yonne, no 16, , p. 35 à 57.
    12. Etienne Meunier, « La famille Lambert de Thorigny, et Thorigny », bulletin de la Société archéologique de Sens, no 6 de la nouvelle série, , p. 102 à 185.
    13. Etienne Meunier. Le censier seigneurial de Thorigny (1500-1502). Cahiers généalogiques de la Société généalogique de l'Yonne, tome XXI, 2015, p. 60 à 71.
    14. Etienne Meunier, « Les chauriers du Nord-Est Sénonais », bulletin des Amis de la chapelle de Villeneuve-aux-Riches-Hommes, no 10, , p. 29 à 42.
    15. Etienne Meunier, « Le bois en forêt Nord-Est sénonaise (première et seconde partie) », Bulletin des Amis de la chapelle de Villeneuve-aux-Riches-Hommes, no 4 & 5, 1990 & 1991, p. 18 à 44 & 53 à 76.
    16. Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 31 décembre 2013.
    17. Résultats des élections municipales 2014, , consulté le 10 avril 2014.
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    22. Notice no PM89000953, base Palissy, ministère français de la Culture.
    23. Notice no IA89000499, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    24. Guy Talvat, « Le singulier destin du peintre André Despois », Imprimerie Barré, , p. 1 à 146.
    25. Guy Talvat. le peintre André Despois
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