La Plante humaine

La Plante humaine est le premier long métrage du cinéaste Pierre Hébert, mêlant prises de vues réelles et gravure sur pellicule. Sorti le , ce film est le fruit d'une collaboration franco-québécoise des studios de productions Arcadia Films et de l'Office national du film du Canada[1].

La Plante humaine
Réalisation Pierre Hébert
Scénario Pierre Hébert
Acteurs principaux
Sociétés de production Office national du film du Canada, Arcadia Films
Pays d’origine Canada, France
Genre film d'animation et prise de vues réelle
Durée 78 minutes
Sortie 1996


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Monsieur Michel (Michael Lonsdale) vit une existence paisible, en compagnie de ses livres, son téléviseur et son chien Léonard. Retraité et veuf, il aspire au repos. Mais chaque fois qu'il ouvre un livre ou allume la télévision, il se retrouve projeté dans des visions du monde, bribes d'informations qui lui viennent de partout[2].

Fiche technique

Distinctions

Contexte

La Plante humaine existe tout d'abord sous forme de spectacle cinéma, fruit de la collaboration de Pierre Hébert et du musicien Robert Marcel Lepage dans les années 1990 ; c'est d'ailleurs ce spectacle qui ouvre le 19e Festival du nouveau cinéma et de la vidéo de Montréal[4] : alors que le musicien se livre à une improvisation, Pierre Hébert grave une boucle de pellicule en direct. Fruit de ces années de collaboration, le film La Plante humaine est un mélange de ces boucles gravées, de séquences d'animation originales et d'images tournées en France, au Québec et au Burkina Faso. Robert Marcel Lepage en signe la trame musicale.

Pierre Hébert explique son titre dans un entretien avec Marcel Jean : "Je dois dire qu'il y a un lien entre ce titre et la façon dont le projet s'est développé. Parce que, au fil des spectacles, le film que je projetais prenait de plus en plus de place. Il m'est cependant apparu que ce film ne s'allongeait pas, mais qu'il proliférait. C'est-à-dire que chaque chose qui s'ajoutait prenait place à l'intérieur de l'ensemble, et que la croissance de la bande image évoquait celle d'une plante[5]."

Notes et références

  1. Georges Privet, « Gravure d'ombres », Le Devoir, , p. 34
  2. Sonia Safarti, « La vie intérieure d'une plante humaine », La Presse,
  3. « Prix annuels remis par l'AQCC au meilleur long métrage québécois < aqcc.ca », sur aqcc.ca (consulté le )
  4. Marcel Jean, « Regards sur l'homme végétal », Le Devoir,
  5. Marcel Jean, Pierre Hébert, l'homme animé, Laval, Les 400 coups, , p. 195

Liens externes

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