La Montagne sacrée (film, 1973)

La Montagne sacrée (titre original : La montaña sagrada) est un film américano-mexicain réalisé par Alejandro Jodorowsky, sorti en 1973.

Ne pas confondre avec La Montagne sacrée, film de 1926 d'Arnold Fanck.

Pour les articles homonymes, voir Montagne sacrée (homonymie).

La Montagne sacrée
Titre original La montaña sagrada
Réalisation Alejandro Jodorowsky
Scénario Alejandro Jodorowsky
Musique Don Cherry
Acteurs principaux

Alejandro Jodorowsky
Horácio Salina

Sociétés de production ABKCO Records
Producciones Zohar
Pays d’origine Mexique
États-Unis
Genre Film dramatique
Film d'aventure
Film de fantasy
Durée 114 minutes (1 h 54)
Sortie 1973


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Le film est librement inspiré du roman inachevé du poète René Daumal, Le Mont Analogue[1].

Synopsis

Un homme ressemblant au Christ s'introduit dans une tour et y affronte un maître alchimiste. Après l'avoir vaincu, ce dernier lui fait parcourir les premières étapes d'une initiation, puis lui présente sept personnes qui font partie des puissants de ce monde, chacun d'entre eux étant associé à une planète (au sens astrologique). Ces hommes et ces femmes sont prêts à tout abandonner pour obtenir le secret de l'immortalité. Le maître leur a promis de les conduire jusqu'aux neuf sages qui le détiennent au sommet de la Montagne sacrée...

Fiche technique

Distribution

  • Alejandro Jodorowsky : l'alchimiste
  • Horácio Salinas : le voleur vagabond
  • Ramona Saunders : la disciple
  • Juan Ferrara (es) : Fon
  • Adriana Page : Isla
  • Burt Kleiner : Klen
  • Valérie Jodorowsky : Sel
  • Nicky Nichols : Berg
  • Richard Rutowsky : Axon
  • Luis Lomeli : Lut
  • Ana de Sade (es) : la prostituée
  • David Silva : le père de Fon
  • Blanca Sánchez (es) : la femme au miroir

Autour du film

Pour le tournage qui dura 6 mois, comme il le raconte[5], A. Jodorowsky imposa à ses interprètes de vivre l'expérience décrite par le film : ainsi en dormant très peu, en travaillant sans arrêt, sans sexe, sans drogue, il a fini par créer " une sorte de confrérie ".

À la suite du succès de El Topo auprès des milieux des stars de rock (John Lennon et Yoko Ono, ou Peter Gabriel[6] notamment[7]), le financement de ce film est plus facile. " On m'a donné un million de dollars pour faire ce que je voulais ".[8]

Notes et références

  1. Jean-Philippe de Tonnac, René Daumal, l'archange, Paris, Grasset, , 358 p. (ISBN 2-246-56521-9, notice BnF no FRBNF36982443), p. Introduction
  2. « La Montagne sacrée », sur bifi.fr (consulté le )
  3. « La Montagne sacrée », sur encyclocine.com (consulté le )
  4. Eric Dinkian, « DeVilDead : Critique du film EL TOPO (1971) et du Blu-ray Zone A », sur www.devildead.com (consulté le )
  5. Jean de Baroncelli, « " LA MONTAGNE SACRÉE " d'Alexandro Jodorowsky », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  6. Bruno Icher, « Prises de «Jodo» », sur Libération, (consulté le )
  7. Eric Dinkian, « DeVilDead : Critique du film EL TOPO (1971) et du Blu-ray Zone A », sur www.devildead.com (consulté le )
  8. Jean-Nicolas Berniche et Mikaël Demets, « L'anarchiste du 7e art, interview d'Alejandro Jodorowsky », Evene (site web),

Liens externes

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