La Marchande d'enfants

Dans un contexte historique révolutionnaire, Marguerite Paradis entame une correspondance avec Louise pour lui apporter des conseils pour ouvrir un établissement mettant à disposition sexuellement des enfants à des libertins.

Gabrielle Wittkop aborde la question de la pédophilie, les désirs sadiques en qualifiant le roman elle-même de « pédophilosadique[1] ». Le statut de l'enfant est également abordé durant la période révolutionnaire comme étant ni une personne, ni un citoyen mais une propriété absolu du père de famille destiné à être marchandée, donnée ou utilisée. Cette période historique est utilisé par l'auteure pour mettre davantage en perspective le corps de l'enfant comme étant un objet social à disposition aux pulsions sexuels des libertins de toutes catégories sociales sans jamais céder à l'émotion et aux jugements moraux[2].

Aprés de nombreux refus, l'ouvrage est publié après la mort de son auteure en 1973 aux éditions Verticales[3].

• Notices d'autorité :

  • Bibliothèque nationale de France (données)

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