La Lie de la terre

La Lie de la terre (Scum of the earth) est un récit autobiographique d'Arthur Koestler. Écrit entre janvier et mars 1941[1], il est publié pour la première fois au Royaume-Uni en 1941, ensuite en France en 1946.

La Lie de la terre
Auteur Arthur Koestler
Pays Royaume-Uni
Version originale
Langue Anglais
Titre Scum of the earth
Éditeur Jonathan Cape
Date de parution 1941
Version française
Traducteur Jeanne Terracini
Éditeur Calmann-Lévy
Collection Mémorial de la Shoah
Date de parution 1946
Nombre de pages 304
ISBN 9782702153833

Présentation

Dans ce récit, Arthur Koestler témoigne pour les milliers d’hommes qui en raison de leur nationalité ou de leurs croyances ont été considérés en France en 1939 comme « la lie de la terre » selon le terme employé dans un communiqué officiel[2]. Il décrit les conditions dans lesquelles ces hommes sont enfermés, d’abord dans la salle Lépine de la préfecture de la Seine puis sous les tribunes du court central du stade de Roland Garros, transformé en « camp provisoire » affecté à la détention des « étrangers indésirables » et au camp du Vernet. Arthur Koestler sera expulsé vers l’Angleterre.

Notes et références

  1. À une époque où l'URSS est une alliée du Troisième Reich.
  2. Arthur Koestler, La Lie de la terre, Paris, Calmann-Lévy, , 302 p. (ISBN 978-2-7021-5383-3, [lire en ligne (éd. 1942)]), p. 76 : « Ils [« Les flics »] lisaient les journaux du matin, et ce matin justement, les journaux publiaient un communiqué officiel expliquant que la foule des étrangers qui venaient d’être arrêtés ces jours derniers par « notre vigilante police » représentait les éléments les plus dangereux du Paris interlope, la véritable lie de la terre. »
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