La Haute-Beaume

La Haute-Beaume est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

La Haute-Beaume
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Gap
Intercommunalité Communauté de communes Buëch-Dévoluy
Maire
Mandat
Roger Aquino
2020-2026
Code postal 05140
Code commune 05066
Démographie
Population
municipale
hab. (2018 )
Densité 1,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 33′ 52″ nord, 5° 37′ 43″ est
Altitude Min. 993 m
Max. 1 690 m
Superficie 7,13 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Serres
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
La Haute-Beaume
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
La Haute-Beaume
Géolocalisation sur la carte : France
La Haute-Beaume
Géolocalisation sur la carte : France
La Haute-Beaume

    Géographie

    Localisation

    La Haute-Beaume est située à l'ouest du département des Hautes-Alpes, à 1 200 mètres d'altitude[1]. Elle est membre de la communauté de communes Buëch Dévoluy.

    Trois communes jouxtent ce village, dont une dans le département voisin de la Drôme[2] :

    Communes limitrophes de La Haute-Beaume
    Val-Maravel
    (Drôme)
    Montbrand
    La Beaume

    Hydrographie

    L'Aiguebelle prend sa source dans la commune, à 1 422 m d'altitude, sur les pentes de la montagne d'Aureille[3].

    Risques naturels et technologiques

    La commune est couverte par une « cartographie informative des phénomènes torrentiels et mouvements de terrain », en relation avec des risques de phénomènes torrentiels[4].

    Voies de communication et transports

    La commune est traversée par la route départementale (RD) 28, la seule route traversant le village reliant la RD 993 (depuis Valence et le col de Cabre) à la RD 1075 en direction de Montbrand et La Faurie[1],[2].

    Urbanisme

    Typologie

    La Haute-Beaume est une commune rurale[Note 1],[5]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].

    La commune comptait dix logements en 2012, contre huit en 2007. Parmi ces logements, six étaient des résidences principales et quatre des résidences secondaires ou logements occasionnels. Aucune résidence principale n'a été construite après 1990[10].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (11,8 %), prairies (10,4 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Toponymie

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    Le nom de la localité est attesté sous la forme Castrum supérieur de Balma en 1326.

    La Bauma Auta en occitan.

    Longtemps appelée Château de La Beaume ou Les Hommes de Gabriel Raymond vers 1490.

    L'appellation Les Hommes de Gabriel Raymond provenait d'un partage effectué vers 1450 entre Gabriel et Claude Raymond, fils de Henri d'Agoult, seigneur de la Beaume.

    Histoire

    Le village s'appelait « Château La Beaume » jusqu'à l'an XI car il « desservait toutes les communes environnantes en eau de source »[1].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988  ? Joseph Alégria    
    mars 2001 En cours Roger Aquino[13],[14]   Ancien employé

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].

    En 2018, la commune comptait 8 habitants[Note 2], en diminution de 20 % par rapport à 2013 (Hautes-Alpes : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    16014114813311711295101100
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    707564616459594547
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    495247414139362124
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    3161410101010109
    2018 - - - - - - - -
    8--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Il s'agit de la commune la moins peuplée des Hautes-Alpes avec dix habitants au recensement de 2012, en population municipale[19].

    Économie

    Emploi

    En 2012, la population active s'élevait à sept personnes, parmi lesquelles on comptait 71,4 % d'actifs dont 57,1 % ayant un emploi et 14,3 % de chômeurs[10].

    On comptait deux emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de quatre, l'indicateur de concentration d'emploi est de 50 %, ce qui signifie que la commune offre un emploi pour deux habitants actifs[10].

    Aucune des quatre personnes de quinze ans ou plus n'est salariée. Tous sont indépendants. Deux d'entre eux habitent dans la commune[10].

    Entreprises

    Au , la commune comptait une entreprise dans le domaine du commerce, des transports et des services divers, ainsi qu'un établissement[10]. Aucune entreprise n'a été créée en 2014[10].

    Tourisme

    Le village ne compte ni hôtel, ni camping, ni aucun autre hébergement collectif[10].

    Un gîte d'étape est en construction[1].

    Culture locale et patrimoine

    Associations

    Une Acca (association communale de chasse agréée) comptabilise 20 membres.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « La Haute-Beaume », sur le site du pays Sisteronais-Buëch (consulté le ).
    2. Carte de La Haute-Beaume sur Géoportail.
    3. Fiche SANDRE de l'Aiguebelle.
    4. « La Haute-Beaume », sur le site de la préfecture des Hautes-Alpes (consulté le 20 octobre 2019).
    5. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « Commune de La Haute-Beaume (05066) - Dossier complet », sur le site de l'INSEE (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
    14. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    19. « Populations légales 2012 des communes du département », sur le site de l'INSEE (consulté le ).
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