La Fièvre d'Urbicande

La Fièvre d'Urbicande est le second album de la série Les Cités obscures.

La Fièvre d'Urbicande
2e album de la série Les Cités obscures
Scénario Benoît Peeters
Dessin François Schuiten

Personnages principaux Eugen Robick

Éditeur Casterman
Collection Les Romans (A suivre)
Première publication 1985

Prépublication (À suivre)
Albums de la série
Alfred du meilleur album 1985[1]

Personnages

  • Eugen Robick
  • Thomas Broch
  • Sophie

Synopsis

On apporte à l'Urbatecte Eugen Robick un cube vide uniquement dessiné par ses arêtes, découvert lors d'un chantier à la périphérie de Von Hardenberg. Thomas Broch, son meilleur ami, en jouant avec, le pose en biais sur le bureau de Eugen. Cela déstabilisera ce cube qui se mettra à croître, ignorant la matière l'environnant, traversant les murs, tout en se démultipliant, formant un véritable réseau cubique, dont la maison d'Eugen est le centre. Cela provoque un vrai choc visuel et esthétique pour cette ville dont la symétrie et l'ordre font loi (cf : Brigades Urbatecturales, mises en place par Eugen Robick lui-même). Cette structure va peu à peu englober toute la ville, tissant un réseau dense et indestructible que même des canons de grande taille ne pourront ébranler (les vibrations provoquant tout au plus l'effondrement des bâtiments investis par les montants du réseau). Dans le même temps, Eugen va s'éprendre d'une dénommée Sophie, sa voisine.

Thomas Broch s'insurgera contre le désormais "Réseau de Robick" qui est pour lui un véritable poison, une menace pour Urbicande. Le réseau cessera temporairement de grandir, entraînant donc d'inévitables modifications sociales, en faisant communiquer la Rive Nord de la ville, qui n'a pas été rénovée et en perpétuelle pénombre, et la Rive Sud, rénovée et baignée de lumière. Eugen va cartographier avec précision le Réseau.

Et puis un an plus tard à peu près, le Réseau va de nouveau grandir, détruisant toutes les structures et infrastructures bâties dessus (ascenseurs, métros, surfaces de cultures agricoles, etc.) provoquant la panique à Urbicande. Avec la disparition du Réseau aux quatre coins de la ville, c'est une période qui semble se terminer, mais la population refuse de faire sans, et Thomas Broch change de position et propose à Eugen Robick de collaborer avec lui pour faire un second Réseau. Eugen refuse, pour lui, le seul Réseau, c'est celui qui « jette des ponts entre les mondes ». Cela dit, il donnera les plans du premier Réseau. En effet, le Réseau s'est manifesté ponctuellement à plusieurs reprises dans tout le Continent Obscur (au Lac Vert notamment), et sur Terre aussi. Dans toutes les Cités, on connaît l'histoire de ce Réseau, et dès l'école, les enfants apprennent par cœur les formules de croissance du Réseau. Certains savants se sont essayés à prévoir le retour du Réseau en extrapolant des calculs relativement complexes.

Éditions

  • Prépublication dans (À SUIVRE) n°68 à 73.
  • Janvier 1985 : Le Mystère d'Urbicande, tiré à 1900 exemplaires, épuisé, jamais réédité totalement. Certaines illustrations ont été reprises dans la réédition de la fièvre d'urbicande de 1992.
  • 1985 : Ajout de la préface Lettre à la commission des hautes instances.
  • 1990 : Avec jaquette + postface.
  • 2008 : Édition revue et augmentée de trois pages inédites, montrant Eugen Robick à Brasilia.
  • 2020 : parution en couleurs chez Casterman, mise en couleur par Jack Durieux. Postface de Benoît Peeters et de Jack Durieux.

Références

  1. Daniel Couvreur, « À Urbicande, l’homme était peu de choses », Le Soir, (lire en ligne)

Annexes

Documentation

  • Paul Gravett (dir.), « De 1970 à 1989 : La Fièvre d'Urbicande », dans Les 1001 BD qu'il faut avoir lues dans sa vie, Flammarion, (ISBN 2081277735), p. 458.
  • Portail de la bande dessinée francophone
  • Portail des années 1980
  • Portail de la fantasy et du fantastique
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.