La Cluse-et-Mijoux

La Cluse-et-Mijoux est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir La Cluse (homonymie).

La Cluse-et-Mijoux

La Cluse-et-Mijoux

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Pontarlier
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Pontarlier
Maire
Mandat
Yves Louvrier
2020-2026
Code postal 25300
Code commune 25157
Démographie
Population
municipale
1 308 hab. (2018 )
Densité 58 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 52′ 22″ nord, 6° 22′ 46″ est
Altitude Min. 837 m
Max. 1 199 m
Superficie 22,5 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Pontarlier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pontarlier
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
La Cluse-et-Mijoux
Géolocalisation sur la carte : Doubs
La Cluse-et-Mijoux
Géolocalisation sur la carte : France
La Cluse-et-Mijoux
Géolocalisation sur la carte : France
La Cluse-et-Mijoux
Liens
Site web http://www.la-cluse-et-mijoux.fr

    Ses habitants se nomment les Clusiens et Clusiennes.

    Géographie

    C'est dans un site tourmenté mais célèbre du massif du Jura plissé qu'est implantée la communauté, sur une des rares voies de passage transversales en direction de la Suisse. Ce passage relativement aisé est dû à une grande faille méridienne, d'âge oligocène, qui recoupe les plis - décentré l'un par rapport à l'autre - du Laveron et du Larmont. La Cluse-et-Mijoux est traversée par beaucoup de voitures qui passent par la RN 57.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    La Cluse-et-Mijoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontarlier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,8 %), prairies (21,3 %), zones agricoles hétérogènes (16,6 %), zones humides intérieures (8,5 %), zones urbanisées (4,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %), terres arables (0,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    C'est au fort de Joux, que mourut le général de division Toussaint Louverture, le .

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Rémy Gros    
    mars 2008 En cours Yves Louvrier[8] DVD Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

    En 2018, la commune comptait 1 308 habitants[Note 3], en augmentation de 6,17 % par rapport à 2013 (Doubs : +1,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8918429038609519901 0611 0171 105
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1041 0449851 010975905918904920
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    913995987699801766831746842
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    8688779029111 0671 1221 1581 1631 241
    2017 2018 - - - - - - -
    1 3071 308-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La célèbre distillerie d'absinthe Les Fils d'Émile Pernot siège sur la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le fort de Joux se situe à l'entrée de la cluse de Pontarlier. À l'origine, c'est un château médiéval. Il a été construit en 1034. Vers la fin du XVe siècle, sous l'impulsion des Bourguignons, il subit de nombreuses transformations pour servir de fort. Il fut aussi remanié sous Vauban (fin XVIIe siècle) et enfin par Joffre (fin XIXe siècle).
    • Le fort du Larmont Inférieur, ou fort Mahler, qui fait face au fort de Joux, de l'autre côté de la cluse, inscrit aux monuments historiques en 1968.
    • Le monument aux morts, au lieu-dit le Frambourg, sur la route de Pontarlier à Lausanne.
    • La chapelle Saint-Léger, située au lieu-dit la Cluse, au bord de la RN 57.
    • La chapelle Saint-Claude, située à Mijoux, recensée dans la base Mérimée lors du récolement de 1978[13].
    • La chapelle de l'Assomption, située à Monpetot, recensée dans la base Mérimée lors du récolement de 1978[14].
    • La mairie.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D'azur fretté d'or[15].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. Notice no IA00014273, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    14. Notice no IA00014275, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    15. La Cluse-et-Mijoux sur armorialdefrance.fr

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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