La Chapelle-du-Mont-du-Chat

La Chapelle-du-Mont-du-Chat est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir La Chapelle.

La Chapelle-du-Mont-du-Chat

Vue de la mairie de la Chapelle-du-Mont-du-Chat, avec l'agglomération d'Aix-les-Bains en arrière-plan.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Communauté d'agglomération Grand Lac
Maire
Mandat
Bruno Morin
2020-2026
Code postal 73370
Code commune 73076
Démographie
Population
municipale
260 hab. (2018 )
Densité 37 hab./km2
Population
agglomération
220 118 hab. (2013)
Géographie
Coordonnées 45° 42′ 21″ nord, 5° 51′ 17″ est
Altitude Min. 231 m
Max. 1 005 m
Superficie 7,08 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Chambéry
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Motte-Servolex
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
La Chapelle-du-Mont-du-Chat
Géolocalisation sur la carte : Savoie
La Chapelle-du-Mont-du-Chat
Géolocalisation sur la carte : France
La Chapelle-du-Mont-du-Chat
Géolocalisation sur la carte : France
La Chapelle-du-Mont-du-Chat

    Géographie

    Commune de Savoie (France), à 18 km de Chambéry et Aix-les-Bains, au-dessus du lac du Bourget. Altitude : de 231 à 1 005 m, mairie : 615 m.

    Urbanisme

    Typologie

    La Chapelle-du-Mont-du-Chat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac du Bourget, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7],[8].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,3 %), eaux continentales[Note 3] (40,5 %), prairies (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom est mentionné anciennement sous les formes Parrochia Capelle au XIVe siècle, puis Parrochia capellae montis Cati au siècle suivant, puis plus tard Capella montis Cati au XVIIe siècle[10],[11]. Il se stabilise ensuite sous les formes La Chapelle-Mont-du-Chat et Mont-du-Chat[10],[11].

    Le toponyme « Chapelle » provient de l'existence d'un petit édifice religieux[10],[11].

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit La Shapèla, selon la graphie de Conflans[12].

    Histoire

    Communauté rurale installée au-dessus du lac du Bourget sur un étroit plateau de km de long, elle se répartissait en six hameaux : le Puys (aujourd'hui disparu), Gratteloup, la Chapelle, le Grand Villard, le Petit Villard et Communal.

    Son histoire s'inscrit dans celle de la Savoie, État souverain depuis le XIe siècle, jusqu'en 1860, bien que parfois envahi par les armées françaises.

    Le hameau central la Chapelle devient la Chapelle-de-Mont-du-Chat au quinzième XVIe siècle, puis commune du Mont-du-Chat sous la Révolution française. L'appellation Chapelle proviendrait d'un édifice religieux construit au Moyen Âge au niveau du col du Chat, et non de Notre-Dame-de-l'Étoile.

    Le plus ancien recensement connu est celui de 1560. Il fait état d'une population de 230 âmes. Le maximum est atteint en 1848, avec 357 habitants. Alors commence le déclin qui aboutira à une population de 61 habitants au recensement de 1975.

    Depuis, grâce à de nouvelles constructions, ainsi que la rénovation d'habitats anciens et la transformation d'une ancienne colonie de vacances en logements collectifs, la commune connaît un renouveau de population : 78 habitants en 1990, 135 en 1999, 208 en 2006.

    La proximité des agglomérations chambérienne et aixoise, ainsi que du pôle technologique et universitaire de Savoie Technolac, attire les adeptes de calme et tranquillité. Ils construisent ici leurs résidences principales et profitent alors pleinement d'un site remarquable.

    En 2002, l'église et l'ancien presbytère du village servent de décor au tournage de la saga de l'été à succès L'Été rouge.

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1959 mars 1965 Louis Marin    
    mars 1965 mars 1983 Louis Pregliasco    
    mars 1983 mars 2001 Paul Marin    
    mars 2001 mars 2008 Michel Chappuis    
    mars 2008 mars 2020 Nicole Falcetta Sans étiquette 1ère adjointe depuis 2020
    Les données manquantes sont à compléter.

    Clercs

    Liste des curés successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    ... ... ...    
    environ 1850 ... Perrier    
    environ 1881 environ 1911 Joseph Rosset    
    ... ... ...    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].

    En 2018, la commune comptait 260 habitants[Note 4], en augmentation de 5,26 % par rapport à 2013 (Savoie : +2,36 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    244338259251337357391369353
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    342294250253251241253222190
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    14613510710712487666561
    1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013 2018 -
    5871134225238251247260-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Chapelle Notre-Dame-de-l'Étoile.
    • Chapelle Notre-Dame de l'Étoile :

    C'est le chœur de la vieille église paroissiale désaffectée en 1832. Construite vers 1500 par les moines du prieuré du Bourget, seigneurs des lieux, c'était une église monastique. Le mur séparant le chœur de la nef, percé de trous toujours visibles, en témoigne. La nef rasée, le chœur est restauré en 1854 sur l'initiative du curé Perrier. Entre 1885 et 1890, le curé Rosset fait poser les vitraux.

    Sur l'aire de pique-nique toute proche on remarque les vestiges d'un bâtiment. Il servait de refuge aux moines du Bourget en période de guerre ou d'épidémie. On retrouve des pierres de ce bâtiment dans les maisons du village. Elles témoignent du style Renaissance de cette construction.

    Visible de loin, la Chapelle Notre-Dame-de-l'Étoile attire de nombreux visiteurs. Ils profitent ici d'un point de vue remarquable sur le lac du Bourget et les montagnes environnantes.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    7. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 109..
    11. D'après Henry Suter, « Chapelle », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
    12. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 21
      Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
      .
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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