La Belgique docile

La Belgique docile (en néerlandais : Gewillig België) est l’intitulé d’un rapport commandé en 2004 par le gouvernement belge, au Centre d'études guerre et société (CEGES)[1], afin de déterminer les responsabilités des autorités belges au sujet de la spoliation et la déportation des Juifs en Belgique.

Le rapport de plus de mille pages, dont le sous-titre est Les autorités belges et la persécution des juifs en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale[2], est communiqué début 2007, après plus de deux ans de recherches. Il contribue à la reconnaissance d’un aspect méconnu de l’occupation en Belgique, en concluant à la responsabilité et à la collaboration active d’une partie des autorités quant à l’identification et à la persécution des juifs belges et étrangers.

Les auteurs sont les historiens Rudi Van Doorslaer (dir), Emmanuel Debruyne, Frank Seberechts et Nico Wouters.

Le , à la suite d'une proposition de résolution déposée au Sénat[3], ce dernier approuve à l'unanimité la « responsabilité de l'État belge » pour la persécution des Juifs en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale[4].

Notes et références

  1. Institution de la Politique Scientifique Fédérale qui collecte de la documentation et mène des recherches sur les guerres et conflits du vingtième siècle, ainsi que leurs répercussions en Belgique
  2. Publication, éditions Luc Pire - septembre 2007
  3. Proposition de résolution visant à reconnaître la responsabilité des autorités belges dans la persécution des Juifs en Belgique
  4. Persécution des Juifs : le Sénat reconnaît la responsabilité de l'État belge in le Vif, 25 janvier 2013

Articles connexes

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