La Bâtie-Festival de Genève

La Bâtie-Festival de Genève, est un festival pluridisciplinaire.

Histoire

La première édition de ce Pop Estival est organisée en 1973 par l'association Pop Show & Co. plus les membres du groupe genevois Éruption : René Hüsser, Jary Joe, Michel Pasquier, et son président Philippe Castello au Bois de la Bâtie (d'où le nom de cette manifestation). Audiences entre 2500 & 4000 estivaliers pour chaque dimanche de Juillet à Août 1973 pour cette toute première édition[réf. nécessaire], d'après le rapport officiel de l'exercice 1973 réalisé par la ville de Genève. Ce festival est maintenu pendant quatre ans jusqu'en 1976. En 1977, Jean-François Jacquet (fondateur de l'AMR - Amis de la Musique de Recherche), en prend la direction dans le but de promouvoir la création alternative. Il s’agit alors d’un festival toujours gratuit, comme dans le passé, de trois jours au mois de juin. Grâce à son nouveau président, le festival se transforme progressivement, prend de l’ampleur et s’étend à une semaine, puis deux. Déplacé au mois de septembre en 1983 (année où il quitte le Bois de la Bâtie), le festival devient l’événement culturel de la rentrée et entame sa migration au centre-ville. La volonté des organisateurs est alors clairement de présenter dans des lieux urbains, des spectacles issus de la culture non institutionnelle, et leur donner une véritable place au cœur de la cité.

Dans un premier temps, le festival occupe les salles gérées par la Ville de Genève, les maisons de quartier, les cinémas indépendants, les parcs et des lieux non dévolus à la culture. Puis on assiste à la transformation du paysage culturel genevois. En ville de Genève les lieux de représentation se multiplient et on voit émerger plusieurs scènes dédiées aux artistes indépendants : Maison des arts du Grütli (inaugurée en 1989), L’Usine (1989), Théâtre du Loup (1993), … qui deviennent naturellement des partenaires du festival.

Le réseau des salles du festival ne reste pas circonscrit à la seule Ville de Genève. En effet dès 1992, La Bâtie s’ouvre aux collaborations transfrontalières et transcommunales, et investit des lieux non conventionnels ainsi que les lieux de culture nés dans les communes genevoises (notamment le Théâtre Forum Meyrin, le Chat Noir à Carouge, la Halle Weetamix à Vernier, la Villa Bernasconi à Lancy ou l’espace Vélodrome de Plan-les-Ouates).

En 2002, le canton et la ville de Genève reconnaissent la pertinence des activités déployées depuis de nombreuses années par La Bâtie et estiment nécessaire de soutenir son existence et son développement. Ils signent avec le festival une convention de subventionnement qui confirme son autonomie artistique, dans le cadre d'une gestion déléguée, tout en précisant sa mission et ses activités.

En 2007, Patrice Mugny, magistrat de la ville de Genève chargé de la culture, met au concours, avec le soutien de Charles Beer, ministre de la Culture du canton, les subventions pour l'organisation du festival. Un appel à projet est publié au début de l'été dans la presse locale et 19 dossiers de candidatures sont étudiés. Finalement, c'est le projet proposé par l'ancien comité de La Bâtie qui est sélectionné[1].

Poursuivant son développement et son processus de maturité, l'association se transforme en fondation en 2010. Ce passage marque une transition majeure dans l'histoire du festival, qui rompt avec son passé associatif.

Références

  1. Alexandre Demidoff, « Les têtes restent les mêmes à la Bâtie », sur www.letemps.ch, (consulté le )

Lien externe

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