L'Oncle Robinson

L'Oncle Robinson est un roman inédit de Jules Verne qui a été refusé par son éditeur Pierre-Jules Hetzel en 1870. Le manuscrit a été édité pour la première fois en 1991 au Cherche-Midi Éditeur, puis a été repris dans la collection « Le Livre de poche » en 2001[1].

L'Oncle Robinson
Auteur Jules Verne
Pays France
Éditeur Cherche-Midi Éditeur
Collection La Bibliothèque Verne
Lieu de parution Paris
Date de parution 1992
Nombre de pages 251
ISBN 2-86274-205-8

Genèse

L'idée de traiter le thème d'un groupe de personnes abandonnées sur une île déserte était présente dans l'esprit de Jules Verne depuis quelque temps déjà, comme en témoignent les lettres qu'il écrit à son éditeur durant les années 1869 -1870[2]. C'est ainsi qu'en 1871 il propose à son éditeur Jules Hetzel L'Oncle Robinson qui décrit la survie d'un groupe de personnes aidées par un marin surnommé l'oncle Robinson. Il utilisera la copie de L'Oncle Robinson pour rédiger la première partie de L'Île mystérieuse, qui sera publiée en 1875.

Son récit s'inspire du roman phare du genre, Robinson Crusoé de Daniel Defoe (1719), ainsi que du roman Le Robinson suisse de Johann David Wyss (1812). Jules Verne revendique cette filiation aussi bien dans le début du roman[3] que dans une lettre adressée à son éditeur[4].

Résumé

En 1861, échoués sur une île déserte du Pacifique à la suite d’une mutinerie de l’équipage du voilier qui les emmenait vers les États-Unis, un couple et ses quatre enfants apprennent à survivre avec l’aide d’un matelot resté fidèle, surnommé « l'Oncle Robinson ».

Notes et références

  1. Cf. notices n°: FRBNF35487581 et FRBNF37656501de la Bibliothèque nationale de France (catalogue général)
  2. « Je suis en plein dans Robinson, j'y trouve des choses étonnantes, j'y suis lancé à corps perdu et ne peux plus penser à autre chose » (lettre à Hetzel, mars 1870)
  3. « Les héros imaginaires de Daniel Defoe ou de Wyss aussi bien que les Selkirk et les Raynal, naufragés à Juan Fernandez ou à l'archipel des Auckland ne furent jamais dans un dénuement aussi absolu », Jules Verne, L'Île mystérieuse - Les naufragés de l'air - Chapitre VI.
  4. « Le sujet de Robinson a été traité deux fois. De Foe a pris l'homme seul, Wyss a pris la famille [...] Moi j'ai à en faire un troisième qui ne soit ni l'un ni l'autre. », lettre à Jules Hetzel
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