L'Homme du train (film, 2002)

L'Homme du train est un film français réalisé par Patrice Leconte sorti en 2002. Le film est présenté en sélection officielle et en compétition à la Mostra de Venise en 2002.

Pour l’article homonyme, voir L'Homme du train (film, 1958).

L'Homme du train
Titre original L'Homme du train
Réalisation Patrice Leconte
Scénario Claude Klotz
Acteurs principaux
Pays d’origine France
Royaume-Uni
Allemagne
Japon
Genre Drame
Durée 90 minutes
Sortie 2002


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Milan (Johnny Hallyday), un homme au physique marqué (du genre gangster) ayant pour seul bagage un sac de voyage, descend d'un train dans la petite ville de province d'Annonay, en Ardèche. Il souffre de migraines et passe donc à la pharmacie pour acheter de l'aspirine. Il y rencontre Manesquier (Jean Rochefort), un professeur de français à la retraite qui vit coincé entre ses souvenirs et ses petites habitudes. Ce dernier lui propose l'hospitalité, Milan l'accepte. Se crée alors entre Milan, taciturne et cynique, et Manesquier, grand bavard adepte du monologue alambiqué, une relation faite de fascination mutuelle et d'amitié.

Le lendemain Milan rencontre Sadko (Pascal Parmentier), une ancienne connaissance, qui lui propose de braquer la banque locale avec l'aide de Max (Charlie Nelson), un chauffeur qui ne dit qu'une phrase par jour à dix heures précises depuis sept ans, et Luigi (Jean-François Stévenin), un ami alcoolique de Milan. Milan accepte à demi-mot. L'attaque doit avoir lieu le samedi après-midi.

Au moment même du méfait, Manesquier doit subir un triple pontage cardiaque dont il craint de ne pas sortir vivant. Durant les trois jours qui précèdent l'opération, il connaît une « vie d'aventurier » auprès de Milan : il apprend à tirer au pistolet, ose demander à un jeune délinquant de se taire dans un restaurant, et fait dire à sa sœur (Édith Scob) que son mari est « un con ». À l'inverse, Milan apprend les joies de la vie pantouflarde et monotone auprès de Manesquier. Chaque homme apprend de l'autre, chacun souhaite avoir la vie de l'autre. Manesquier propose à Milan de le payer pour qu'il ne fasse pas le braquage, ce dernier refuse.

Pourtant le samedi après-midi tourne au drame et les deux hommes meurent. Le hold-up est en réalité un piège tendu par Max et Sadko qui "balancent" leurs complices à la police. Milan en cherchant à s'enfuir est abattu par un policier du GIGN en voulant sauver Luigi, alors que Max et Sadko s'enfuient sans les avertir. Au même moment, l'opération chirurgicale menée sur Manesquier échoue et ce dernier décède peu de temps après.

Fiche technique

Distribution

Production

Lieux de tournage

Le film a été tourné dans sa grande majorité à Annonay, une ville d'Ardèche du Nord. Elle est la commune la plus peuplée du département (près de 17 000 habitants en 2015) bien qu'elle n'en soit pas la préfecture qui en compte moitié moins.

On pourra noter (par soucis de vraisemblance) qu'Annonay ne disposait en 2002 déjà plus de voies ferrées et par conséquent de gare depuis des décennies. La scène du début du film a été tournée à la gare de Tain-l'Hermitage (Drôme).

L'Ardèche étant par ailleurs le seul département métropolitain à ne plus disposer de trains de voyageurs bien qu'une partie du réseau ferré soit encore exploitée pour le transport de conteneurs.

Réception

L'Homme du train fut un très grand succès critique à sa sortie, que ce soit en France ou dans les pays anglophones : il obtient une note moyenne de 4.05 sur le site Allociné, basé sur 23 titres de presse[3]. Sur le site Rotten Tomatoes, le film recueille 92% d'avis positifs, basé sur 111 commentaires collectés et une note moyenne de 7.510[4], tandis qu'il obtient le score de 75100 sur le site Metacritic, basé sur 36 commentaires collectés[5].

Le film ne rencontre pas un grand succès commercial en France, puisque, distribué dans 200 salles, il ne totalise que 265 931 entrées en sept semaines au box-office[6], mais lors de sa sortie aux États-Unis, L'Homme du train rapporte 2 542 020 $ de recettes[7] au box-office après vingt-neuf semaines, alors qu'il est distribué dans 85 salles[7], ce qui est un résultat très honorable pour un film non anglophone[8]. Le distributeur américain, Paramount Classics, salua avec enthousiasme l'accueil reçu par ce film sur le territoire américain[9].

Les recettes mondiales atteignent près 7,6 millions de dollars[7].

Distinctions

Autour du film

Johnny Hallyday et Jean-François Stevenin ont joué cinq fois ensemble : La Gamine (1991), Love Me (2000), dans l'épisode Kidnapping de la série télévisée Commissaire Moulin (2005) ; En 2002, le chanteur fait une apparition (dans son propre rôle), dans Mischka, film réalisé par Stévenin qui est devant et derrière la caméra.

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

  1. « Le film français : le premier magazine web des professionnels de l'audiovisuel », sur www.lefilmfrancais.com (consulté le )
  2. (en) Dates de sortie sur l’Internet Movie Database
  3. AlloCine, « L'homme du train: Les critiques presse » (consulté le )
  4. (en) « The Man on the Train (L'homme du train) » (consulté le )
  5. « Man on the Train » (consulté le )
  6. JP, « L\'Homme du train (The Man on the Train) (2002)- JPBox-Office », sur www.jpbox-office.com (consulté le )
  7. (en) « Man on the Train (2003) - Box Office Mojo », sur boxofficemojo.com (consulté le )
  8. Indiewire
  9. Making the Grade, The Hollywood Reporter, 3 August 2004
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