L'Élève Ducobu (film)

L’Élève Ducobu est un film français de comédie réalisé par Philippe de Chauveron et diffusé pour la première fois au cinéma le [1] et adapté de la bande dessinée éponyme de Godi et Zidrou. Le film met en scène un élève nommé Ducobu, nouvel arrivant à l'école Saint-Potache, qui tente d'obtenir de bonnes notes par tous les moyens possibles et imaginables.

Cet article concerne le film. Pour la bande dessinée, voir L'Élève Ducobu.

L’Élève Ducobu
Logo du film.
Réalisation Philippe de Chauveron
Scénario Marc de Chauveron
Philippe de Chauveron
Acteurs principaux
Sociétés de production UGC
Pays d’origine France
Genre Comédie
Durée 96 minutes
Sortie 2011

Série Ducobu

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Une suite, intitulée Les Vacances de Ducobu[2], est sortie le .

Synopsis

La première scène du film débute à l'école primaire Lafontaine, un jeudi , alors que Ducobu dort durant les cours, mais il est rapidement réveillé par son professeur, celui-ci l'obligeant à aller au tableau. Durant la scène suivante, le père de Ducobu, Hervé Ducobu, est convoqué chez la directrice pour, encore une fois, entendre que son fils n'est plus admis à l'établissement scolaire du fait qu'il ait de mauvaises notes. Après avoir déménagé pour être placé dans un autre établissement nommé l'école Saint-Potache, Ducobu fait la connaissance de son nouveau professeur, Monsieur Gustave Latouche, de ses camarades de classe ainsi que de sa nouvelle voisine de table, Léonie Gratin.

À la suite d'une petite altercation avec son père, celui-ci menace son fils de le mettre en pension si aucun effort scolaire n'est montré. Suite aux menaces de son père et d'un cauchemar fait pendant la nuit, Ducobu devient motivé pour obtenir de bonnes notes. Peu après, lors d'un assemblage de maquette dans le jardin, Ducobu père et fils sont invités par la mère de Léonie Gratin pour leur souhaiter la bienvenue dans le quartier. Ducobu, une fois monté dans la chambre de Léonie, invente un prétexte pour soutirer les réponses aux devoirs de lundi et obtient, le lendemain, son tout premier 10 sur 10. Plus tard dans la journée, Ducobu se dirige dans sa papeterie habituelle nommée « Tout pour le cancre » ; il y revient rendre visite à son fournisseur habituel, Monsieur Kitrich. Sorti de la papeterie, il ressort avec un sonotone, un perroquet et quelques bricoles. Il obtient sa deuxième bonne note à l'aide d'un coussin gonflable lui permettant de copier sur sa voisine Léonie ainsi que sa troisième bonne note à l'oral sur les tables de multiplication à l'aide d'un camarade de classe qui lui souffle les réponses à partir d'une oreillette.

En classe de musique, mademoiselle Râteau a du mal à se faire respecter par ses élèves malgré le fait qu'elle réclame le silence ; c'est quelques instants après que Monsieur Latouche intervient et les calme. Après avoir bricolé sa flûte, Ducobu réussit à jouer un air musical sans faute et obtient ainsi une nouvelle bonne note. Il continue à enchaîner les 10 sur 10 jusqu'à la fin du premier trimestre. Durant la journée avant les vacances de Noël et après les heures de classe, Monsieur Latouche convoque le père de Ducobu pour lui donner de bonnes appréciations sur son fils. Il lui recommande également d'être moins dur avec lui ; plus tôt dans le film, Ducobu avait prétexté avoir des problèmes de santé dans le but d'être dispensé de cours de sport et d'obtenir les bonnes notes. Après cet entretien et quelques remises en question sur l'élève, Monsieur Latouche tente d'en savoir un peu plus sur Ducobu ; il part pour son ancien établissement, mais il est rapidement rejeté par la directrice ; il part ensuite pour la « Maison de Repos de l'Éducation Nationale » (MREN), où il retrouvera Monsieur Mignard, l'un des anciens professeurs de l'élève qui était devenu fou. Celui-ci se met à rire lorsque Monsieur Latouche lui dit que Ducobu est le meilleur élève de la classe. Durant le premier jour de la rentrée, Ducobu est interrogé par Monsieur Latouche pour lui faire réviser ses tables de multiplication : premier échec car son oreillette lui a été retirée ; il obtient alors son premier 0 sur 10 pendant le deuxième trimestre et reprend ainsi son statut légendaire de cancre. Il obtient ensuite son deuxième 0 sur 10 en classe de musique. Et ainsi de suite, il accumule les zéros jusqu'à la fin du trimestre, Monsieur Latouche découvrant ses tentatives de triche à chaque interrogation. L'instituteur convoque de nouveau le père de Ducobu, mais cette fois-ci pour lui informer que son fils est un tricheur, ce qui rendra furieux Monsieur Ducobu.

Durant la journée du 1er avril, les élèves de monsieur Latouche ont tenté de lui jouer des tours (une punaise sur sa chaise, un camembert puant sur son bureau et un chiffon enduit de confiture pour effacer le tableau tout recouvert de craie). Pour faire plaisir à ses élèves, Latouche joue le jeu et efface le tableau avec le chiffon. Peu après, il est étonné que Ducobu ne se soit pas manifesté et pense qu'il a manigancé quelque chose. L'inspecteur académique, monsieur Poisson, entre dans la classe de monsieur Latouche et celui-ci, pensant que c'est un coup de Ducobu, se moque impunément de l'inspecteur. Quelques jours après, la classe part en forêt pour faire un jeu de piste.

L'équipe de Léonie Gratin et Ducobu se perd, puis passe la nuit en forêt. Inquiets de cette disparition, monsieur Latouche et mademoiselle Râteau préviennent la Gendarmerie ; mais aucune recherche ne peut être effectuée de nuit. Soudain, dans le campement de l'équipe, un loup surgit. Ducobu les sauve. Le lendemain, l'équipe est sauvée grâce à Ducobu et à sa débrouillardise. Cependant, Latouche risque d'être renvoyé pour faute grave après l'enquête des gendarmes. Ducobu lui propose alors de le tirer d'affaire grâce à de faux témoignages de sa part et de ses camarades qui innocenteraient Latouche ; en échange d'une moyenne suffisante pour pouvoir rester à Saint-Potache. N'ayant pas le choix, Latouche accepte. Une inauguration est effectuée en l'honneur du courage de Ducobu et un discours est finalement fait par monsieur Latouche.

Fiche technique

Distribution

Élie Semoun endosse le rôle de monsieur Latouche.

Réception

Lors de sa sortie en France au cinéma le , L'Élève Ducobu recense 353 369 entrées lors de sa première semaine de diffusion[3]. Au total, après huit semaines de diffusion, plus de 1 454 731 entrées ont été recensées[3], le film se classe en 34e position des films sortis en 2011[4]. Le film recense au total 14 174 240 de dollars de recette[5] pour un budget de 10,5M$.

Nominations

L’Élève Ducobu a été nommé dans la catégorie « Panorama » au Festival du film de Cabourg - Journées romantiques, journées européennes 2011[1].

Trilogie

Une suite, intitulée Les Vacances de Ducobu, sort dès l'année suivante dans les salles françaises. Puis six ans plus tard, un troisième opus est officialisé, avec Élie Semoun remplaçant Philippe de Chauveron au poste de réalisateur[6].

Références

  1. « L'Elève Ducobu », sur Allociné (consulté le )
  2. « L’élève Ducobu : la suite en tournage dès cet été », (consulté le )
  3. « Box Office France », sur Allociné (consulté le )
  4. « LES ENTREES EN FRANCE 2011 sur JP's Box-Office », sur JP's Box-Office (consulté le )
  5. « L'Elève Ducobu », sur JPBox Office (consulté le )
  6. « Elie Semoun va réaliser le troisième volet des aventures de Ducobu », sur Orange Cinéma, (consulté le ).

Voir aussi

Liens externes

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