L'Art de jouir
Pour un matérialisme hédoniste
L'Art de jouir Pour un matérialisme hédoniste | |
Auteur | Michel Onfray |
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Genre | Essai |
Éditeur | Grasset |
Collection | Littérature française |
Date de parution | |
Type de média | Livre papier |
Nombre de pages | 320 |
ISBN | 978-2246453017 |
L’Art de jouir est un court ouvrage de Julien Offray de La Mettrie, paru en 1751, où ce dernier fait l'apologie de la volupté. Le livre est semblable à une longue lettre où le philosophe s'adresse à une femme (puisqu'il s'adresse à une certaine Céphise à la fin de l'ouvrage), et est donc en opposition avec les livres « classiques » de philosophie (que La Mettrie considère comme de la « froide Philosophie »).
Au XXe siècle, le philosophe Michel Onfray a exposé ses théories hédonistes affiliées à celle de La Mettrie, dans un livre intitulé L'Art de jouir, sous-titré Pour un matérialisme hédoniste.
Citations
- « Plaisir, ingrat plaisir, c'est donc ainsi que tu traites qui t'a tout sacrifié ! Si j'ai perdu mes jours dans la volupté, ah ! rendez-les-moi, Grands Dieux, pour les reperdre encore ! »
- « Ne perdons point le temps en regrets frivoles ; et tandis que la main du printemps nous caresse encore, ne songeons point qu'elle va se retirer ; jouissons du peu de moments qui nous restent ; buvons, chantons, aimons qui nous aime ; que les jeux et les ris suivent nos pas ; que toutes les voluptés viennent, tour à tour, tantôt amuser, tantôt enchanter nos âmes ; et quelque courte que soit la vie, nous aurons vécu.
Le voluptueux aime la vie, parce qu'il a le corps sain, l'esprit libre et sans préjugés. Amant de la Nature, il en adore les beautés, parce qu'il en connaît le prix ; inaccessible au dégoût, il ne comprend pas comment ce poison mortel vient infecter nos cœurs. Au-dessus de la Fortune et de ses caprices, il a sa fortune à lui-même ; au-dessus de l'ambition, il n'a que celle d'être heureux ; au-dessus des tonnerres, Philosophe épicurien, il ne craint pas plus la foudre que la mort. »
- « Tout est plaisir pour un cœur voluptueux ; tout est roses, œillets, violettes dans le champ de la Nature. Sensible à tout, chaque beauté l'extasie ; chaque être inanimé lui parle, le réveille ; chaque être animé le remue ; chaque partie de la Création le remplit de volupté. »
- « Aimer, être aimé, c'était pour son cœur délicat la première jouissance, jouissance sans laquelle toutes les autres n'étaient rien. »
Annexes
Articles connexes
Lien externe
- L’Art de jouir de Julien Offray de La Mettrie : texte intégral.
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