Léon Flameng
Léon Flameng (Marie Léon Flameng), né le à Paris 17e[1] et mort le à Ève, est un coureur cycliste français, champion olympique en 1896, licencié à l'Association Vélocipédique Internationale (A.V.I.).
Léon Flameng
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Contexte général | |||||||||
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Sport | Cyclisme | ||||||||
Biographie | |||||||||
Nom complet dans le pays d'origine |
Léon Flameng | ||||||||
Nationalité sportive | Français | ||||||||
Nationalité | France | ||||||||
Naissance | 30 avril 1877 | ||||||||
Lieu de naissance | Paris | ||||||||
Décès | 2 janvier 1917 | ||||||||
Lieu de décès | Ève | ||||||||
Palmarès | |||||||||
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Carrière
Champion olympique en 1896 sur le 100 km en 3 h 08 min 19 s avec 14 tours de piste d'avance sur le deuxième. La performance est d'autant plus remarquable que Flameng chuta lourdement pendant la course. Grâce à ce succès indiscutable, Flameng est porté en triomphe par les spectateurs, et quand le drapeau français est hissé au mât en l'honneur de sa victoire, la foule se découvre en marque de respect. Jamais jusque-là, la levée du drapeau en l'honneur d'un vainqueur n'avait été salué ainsi par les spectateurs. On ne comptait pas moins de 20 000 spectateurs au vélodrome, dont la famille royale grecque.
Après ce succès, Flameng prend part à trois autres épreuves et remporte deux nouvelles médailles, une d'argent et une de bronze.
Il résida au 162 boulevard Malesherbes à Paris[2]. Lors de la Première Guerre mondiale, il est sergent pilote spécialiste des bombardements de nuit à l’escadrille 25; son avion chute mortellement cette fois à Ève dans l'Oise le [3], après que son pilote a été une première fois blessé à la tête le , et criblé de onze balles de mitrailleuses dans son appareil le de la même année.
Il est décoré de la Croix de guerre avec deux citations. Il était le fils du peintre de marine Marie-Auguste Flameng.
Palmarès
- Jeux olympiques
- Médaille d'or sur 100 km en 1896.
- Médaille d'argent sur 10 km en 1896.
- Médaille de bronze du sprint (2 km) en 1896.
- 5e du tour de piste (333 m) en 1896.
Sources
- Serge Laget, « Masson, Flameng : Vive la France ! », in Les Jeux Olympiques, t. 1, 1896-1960, Paris, L'Équipe, 2003, p. 34-35.
Notes et références
- Archives de l’état civil de Paris en ligne, acte de naissance n° 17/1029/1877
- Fiche de décès militaire sur mémoire des hommes
- Le dictionnaire des médaillés olympiques français par Stéphane Gachet chez Litie en juin 2011
Liens externes
- Ressources relatives au sport :
- Les héros disparus, La Guerre aérienne illustrée, , p.837.
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