Léon Fagel

Élève de René Fache à Valenciennes, Léon Fagel poursuit ses études, en 1868, à l'École des beaux-arts de Paris auprès de Jules Cavelier.

Il obtient le second prix de Rome en 1875 et remporte le premier prix en 1879 avec un bas-relief, Le Jeune Tobie rendant la vue à son père. Il devient pensionnaire de la villa Medicis de 1880 à 1883[1].

Plus particulièrement connu pour ses bustes, entre autres ceux de Jean-Baptiste Carpeaux — exposé au Salon de 1911 — et de Charles-François Daubigny, il est également l'auteur de statues, monuments et bas-reliefs.

Il réalise le Monument à Jean-Baptiste de Lamarck au jardin des plantes de Paris, érigé en 1909 à la suite de la souscription internationale lancée en 1906 par les professeurs du Muséum national d'histoire naturelle afin de rendre hommage au naturaliste[2].

Il est l'un des artistes choisis pour le décor sculpté du Petit Palais à Paris et, avec Jean-Baptiste Hugues, il exécute le bas-relief en pierre Les Arts et Métiers de la façade principale.

Sa réalisation la plus importante est le Monument de Wattignies, érigé sur la place Vauban à Maubeuge et inaugurée par le président Sadi Carnot en 1893[3].

Il est membre de la délégation de la Société nationale des beaux-arts en section sculpture de 1901 à 1905[4].

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1893, puis promu officier de ce même ordre en 1903. En 1908, il est nommé Rosati d'honneur[5].

Il meurt à Cousolre le 20 mars 1913. Il est inhumé au cimetière Saint-Roch de Valenciennes, près de la tombe d'Ernest-Eugène Hiolle.

• Angers, musée des Beaux-Arts :
  • Esquisse du monument Lamarck, terre cuite[6] ;
  • Esquisse du monument Lamarck, plâtre[7] ;
  • Esquisse du monument Lamarck, plâtre[8] ;
• Auvers-sur-Oise : Monument à Charles-François Daubigny, 1906[9] ;
• Avesnes-sur-Helpe : Monument au Tambour Stroh, 1905[10] ;
• Bernay, musée des Beaux-Arts : La Sculpture, statue en plâtre ;
• Landrecies : Monument à Joseph François Dupleix ;
• Maubeuge : Monument de Wattignies, 1893[3] ;

La Sculpture, Orléans, parc Louis-Pasteur.

• Orléans, parc Louis-Pasteur : La Sculpture, statue[11] ;
• Paris :
  • cimetière du Montparnasse, 28^e division : Germaine Perron, haut-relief en marbre blanc ornant sa sépulture.
  • cimetière du Père-Lachaise :
    • Alice Julie Justine Ozy, statue ornant sa sépulture[12] ;
    • Jules Cavelier, buste ornant sa sépulture.
  • École nationale supérieure des beaux-arts : Le Jeune Tobie rendant la vue à son père, bas-relief en plâtre[13].
  • Jardin des plantes :
    • Monument à Jean-Baptiste de Lamarck ;
    • Monument à Michel-Eugène Chevreul.
  • musée du Louvre : Vieille femme assise, s'appuyant sur des bâtons, 31,4 × 24,2 cm, dessin à la mine de plomb pour le projet de la statue Le Fardeau de la vie[14].
  • musée d'Orsay :
    • Monument à Jean-Baptiste Carpeaux, esquisse en terre cuite[15] ;
    • Printemps, statuette en pierre[16].
  • Petit Palais, façade principale : Les Arts et Métiers, bas-relief, en collaboration avec Jean-Baptiste Hugues[17].
  • Sorbonne, salle des Autorités : La Faculté des lettres, statue[18].
  • square Carpeaux : Monument à Jean-Baptiste Carpeaux.
• Roubaix, hôtel de ville, façade : les trois bas-reliefs à droite[19].
• Valenciennes, musée des Beaux-Arts :
  • Catherine Joséphine Raffin, plâtre[20] ;
  • La Première Offrande d'Abel, 1887, statue en marbre.

• Œuvres de Léon Fagel
• 
  La Première Offrande d'Abel (1887), musée des Beaux-Arts de Valenciennes.
• 
  Monument de Wattignies (1893), Maubeuge.
• 
  Le Greffeur (vers 1896), Nantes, musée des Beaux-Arts.
• 
  Monument à Jean-Baptiste Lamarck (1909), Paris, Jardin des plantes.
• 
  Jules Cavelier, buste ornant sa sépulture, Paris, cimetière du Père-Lachaise.

• 1882 : médaille de 3^e classe.
• 1883 : médaille de 1^re classe.
• 1889 : médaille d'or à l'Exposition universelle.
• 1900 : médaille d'or à l'Exposition universelle.

Léon Fagel est nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur par décret du 5 novembre 1893 puis officier du même ordre par décret du 5 avril 1903[21].