Léocadie Hersent-Penquer

Léocadie Hersent-Penquer, née le au château de Kerouartz à Lannilis et morte le , est une poétesse française, dite la muse brestoise[1].

Biographie

Elle était la fille de Denis Michel François Hersent[2]. Veuve de Victor Burle[3], elle épouse en secondes noces le Dr Auguste Salaün-Penquer maire de Brest avec qui elle créera, en 1875, le Musée des beaux-arts de cette ville. Elle-même et son second mari ont été membres honoraires de la Société académique de Brest[4]. Son éloge funèbre[5] a été prononcé par le président d'alors de cette société. Une lecture, publiée dans le même bulletin, évoque plus longuement sa vie[6].

Œuvres

  • Les chants du foyer, 1862[7]
  • Révélations poétiques, Librairie académique Didier et Cie, 1864
  • À propos des arbres du Luxembourg, 1866
  • Velléda (épopée glorifiant l'idée chrétienne et la Bretagne), 1869[8]
  • Syndoryx : le barde de Penmarc'h, 1870[9]
  • La payse : conte breton, 1888[10]
  • Mes nuits, ouvrage posthume, Alphonse Lemerre, 1891[11]
  • « Le paradis retrouvé » dans Le Parnasse contemporain, recueil 2, p. 285)

Hommage

Une rue de Lannilis porte son nom.

Bibliographie

  • Alphonse Séché lui a consacré une notice dans Les muses françaises[12]
  • Jacques Arnol a écrit Les léonardes célèbres - Léocadie Hersent Penquer[13]

Notes et références

Voir aussi

Liens externes

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