Kuduro

Le Kuduro (graphie alternative de Ku duro, littéralement « cul dur » en français) est un genre de musique originaire de l'Angola. Développé au Portugal par le groupe Buraka Som Sistema, le genre a gagné en popularité internationale.

Pour le projet de logiciel libre, voir Rich AJAX Platform.

Kuduro
Origines stylistiques Semba, break dance, coupé-décalé, techno
Origines culturelles Angola
Popularité En croissance depuis 2009
Scènes régionales Angola
Portugal
Cap-Vert
Brésil
Mozambique
Guinée-Bissau
Sao Tomé-et-Principe
Voir aussi Kizomba

Genres dérivés

Kuduro progressif

Le kuduro est un mélange de break dance, de semba (danse angolaise) mais aussi d'electro et d'instruments africains.

Diffusé tout d'abord via les radios des transports en commun, il est considéré comme l'un des sous-genres de la musique électronique africaine, comme le kwaito d'Afrique du Sud. Tout comme le baile funk brésilien dont il est proche, il dérive du son Miami bass californien. Les paroles sont engagées et chantées en portugais.

La danse Kuduro, a été inventée par le même Tony Amado, s'inspirant d'une attitude de Jean-Claude Van Damme et aussi d'une danse de Malanje province d'Angola. Tony Amado raconte : « Un jour j’ai vu un film où Jean-Claude Van Damme dansait en étant saoul (Kickboxer). Il était tellement raide, (kuduro). J’ai repris ses pas, accéléré un peu la cadence, et c’est ainsi qu’est née la danse. D’abord boycotté par les médias, le kuduro n’était diffusé que par les candongueiros, petits taxis collectifs de Luanda, et les discothèques populaires de la ville. ».

Comme pour le coupé-décalé, le kuduro peut se danser en ligne avec une chorégraphie similaire au madison.

Le groupe portugais Buraka Som Sistema sort en 2008 un disque, Black diamond, sur lequel on retrouve une collaboration avec M.I.A., la référence anglo-sri Lankaise de baile funk electroclash. Ce disque apparaît comme le premier à être à même de favoriser la reconnaissance et diffusion de ce style musical en dehors des pays lusophones. Le titre de leur album est une référence à l'émergence d'une classe moyenne noire, surnommée Black Diamond, en Afrique du Sud.

On peut apparenter d'une manière générale le kuduro à ces différents courants de musiques électroniques crues, issues des quartiers très défavorisés Musseke et échappant globalement à l'industrie musicale en dehors des très grandes stars : ghettotech, Miami bass, Bmore breaks, grime, funk carioca, electroclash.[réf. nécessaire]

Artistes et titres célèbres

1re génération

  • Tony Amado - Amba kuduro (1996)
  • Rey weba - kamanga (1997)
  • Sebem - Felicidade (1997)

2e génération

  • Camilo Travasso - Fric fric saite (2001)
  • Os Inqueridore (Salsicha e Vaca Louca) - Jaracuja (2001)
  • Queima Bilhas - é por isso nao nos gostam (2001)
  • Semal - Sale (2001)
  • Maquina Do Inferno - Kunanga (2002)
  • Pai Disel - Estao a nos perseguir (2002)
  • Nacobeta e Puto Portugues - Wakimono (2002)
  • Dog Murras - Aqui tas (2002)
  • Virgilio Fire - Man Lolas (2002)
  • Rei Ta Nice - Bate a Porta (2002)
  • Maquina do Inferno - Demonio (2003)
  • Fofa Ndo e Saborosa - Iniquidade (2003)
  • Noite Dia e Puto Prata - Kibeixa (2003)
  • Nayo Craisy e Puto Naveia - Kibolobolo (2003)
  • Magnesio - Tchiriri (2004)
  • Os Lambas - A danca do 4 (2004)
  • Bruo M - I am (2004)
  • Puto Lilas - Controla a Nganza (2004)

3e génération

  • Os Turbante - De Faya
  • Os Agres - Sotogar
  • Os Vagabanda - Matuba yoyo
  • Os Kalunga Mata - Quem e dos Ossos
  • Os Granadas - Tia Maria
  • Agre G - Milindro
  • Costuleta - Tchiriri, Açucar
  • Buraka Som Sistema : Kalemba (Wegue Wegue) (feat. Pongolove)
  • Puto Prata e Bruno M : Cara Podre
  • Nakobeta e Puto Português : Baba Baba
  • Titica Kuduro Dance Queen
  • Fofando & Saborosa
  • Noite e dia
  • Propria Lixa
  • Nao faz isso Bela Os Destroia
  • Gata Agressiva
  • Os lambas
  • Lucenzo - Dança Kuduro

Nouvelle génération

Références

  1. « Pongo nous déclare sa « Kuzola » », sur www.franceinter.fr (consulté le )

Liens externes

  • Portail des musiques du monde
  • Portail du Portugal
  • Portail de l’Angola
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.