Koppány

Koppány ou "Cupan" cousin de Saint Étienne de Hongrie, s'opposa à lui à son avènement en 997 et le paya de sa vie.

L'exécution de Koppány

Origines

Son nom, "Cupan" en latin, viendrait du terme "kapkan" qui désigne une dignité chez les Bulgares du bas Danube. Son père, Szerénd Tar (le Chauve), descendant païen d'Árpád, dominait la moitié méridionale de la Transdanubie et la transmit à son fils dans les années 990. Il siégeait non loin de l'actuelle ville de Somogyvár.

Crise de succession

À sa mort (printemps 997), le prince Géza légua ses pouvoirs à son fils Étienne. Koppány s'était engagé à le reconnaître mais cela était contraire à la tradition magyare en matière de succession et c'est Koppány, l'aîné des descendants d'Árpád, qui aurait dû gouverner.

Révolte

Il rompit sa promesse. Soutenu par les Hongrois opposés à la christianisation et la centralisation menées par la lignée de Géza, Koppány exigea en vain la main de Sarolt, veuve de Géza, puis mit le siège devant Veszprém, résidence de la princesse et peut-être déjà siège d'un évêché. Étienne arriva d'Esztergom avec son armée et les combats débutèrent. Koppány fut finalement vaincu à la bataille de Sóly.

Exécution

Étienne fit aussitôt décapiter et écarteler son cousin sur le lieu de sa capture. Le but était de marquer les esprits des ennemis. Il était en effet indispensable, dans le paganisme magyar, qu'un corps préserve son intégrité dans la mort afin d'assurer la survie de l'âme. Les quartiers du cadavre furent ensuite exposés au peuple dans quatre villes du pays.

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