Katharina Sophia Volz

Katharina Sophia Volz, née en , est une chercheuse médicale et entrepreneuse allemande. Elle est la fondatrice et PDG d'OccamzRazor, une start-up de San Francisco qui cherche à identifier des traitements contre la maladie de Parkinson grâce à l'apprentissage automatique.

Éducation

Katharina Sophia Volz naît à Ulm en [1]. Elle commence ses études à la Germany's Valckenburg Biotechnology High school puis étudie la biologie moléculaire à l'Université de Graz. Volz est la première étudiante allemande de biotechnologie à être acceptée à l'Université Harvard[2],[3]. Elle travaille à la Harvard Medical School, à l'Université d’État de l'Ohio et à l'Université Stanford[4].

En 2012, Volz devient la première doctorante à travailler sur la biologie des cellules souches et la médecine régénérative à l'Université de Stanford[2]. Elle termine son doctorat en deux ans et demi. Elle est la première personne à identifier les cellules souches nécessaires à la formation des artères coronaires[5]. Les péricytes de Cadriac se transforment en cellules musculaires lisses en réponse à l'augmentation du flux sanguin[6]. Sa découverte est médiatisée par le Guardian et IFL Science, le blog scientifique d'Elise Andrew (en)[7],[8]. Elle travaille avec Kristy Red-Horse et Irving Weissman[1].


Recherche et carrière

Volz est l'une des conférencières de confiance de l'UNESCO et elle prend la parole lors du 2015 Women Entrepreneurship Summit[5],[9]. Elle rejoint le Howard Hughes Medical Institute en 2011, où elle travaille avec le cardiologue Reza Ardehali. Volz fait partie de la liste Forbes 30 Under 30 (les 30 de moins de 30 ans) en 2017[10]. Volz participe au Science Foo Camp (Conférences scientifiques des amis d'O'Reilly) 2018.

OccamzRazor

Volz est la fondatrice et PDG d'OccamzRazor, un groupe de chercheurs qui étudie les maladies dégénératives à l'aide de l'apprentissage automatique[5],[11]. OccamzRazor est soutenu par la Fondation Michael J. Fox, l'Université Stanford et le MIT Media Lab[12]. Ils recensent des données dans des publications biomédicales, des brevets et des ensembles de données génomiques et le combinent avec un apprentissage profond[13].

Références

  1. (en) Tracie White, « Developmental biology », sur Leaders in Pharmaceutical Business Intelligence (LPBI) Group, (consulté le ).
  2. (en-US) PhD, « Katharina Sophia Volz, PhD on about.me », about.me (consulté le )
  3. (de) Südwest Presse Online-Dienste GmbH, « Dr. Katharina Sophia Volz aus Erbach forscht in Stanford », sur swp.de, (consulté le )
  4. (en) « Dr. Katharina Sophia Volz | Stanford University - Academia.edu », sur stanford.academia.edu (consulté le )
  5. (en) « VOLZ », UNESCO, (consulté le ).
  6. (en) Irving Weissman, « Precursor cells discovered that could help regrow heart arteries », sur Health Canal, (consulté le )
  7. (en) Sample, « Artery cell discovery paves way for new heart disease treatment », The Guardian, (consulté le )
  8. (en) « New Discovery Could Help Mend Broken Hearts », sur IFLScience (consulté le )
  9. (en-US) « Katharina Sophia Volz », sur Women's Entrepreneurship Day (consulté le )
  10. (en) Knapp, « Katharina Volz, 29 – pg.29 », Forbes (consulté le )
  11. (en) ByVadim SupitskiyForbes Staff, « Katharina Volz », sur Forbes (consulté le ).
  12. (en) « OccamzRazor – Accelerating Scientific Discovery », OccamzRazor (consulté le )
  13. (en-GB) Lin, « Speakers », emtechhk.com (consulté le )

Liens externes

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