Kara (Togo)
Kara, chef-lieu de la région de la Kara, compte approximativement 109 287 habitants. La ville se situe à environ 423 km au nord de Lomé, au centre du pays kabiyè près de la localité de Pya, qui est le village natal de l'ancien président Gnassingbé Eyadéma.
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| Kara | |
 Centre-ville de Kara | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays |  Togo
|
| Région | Kara |
| Maire | Barnabé Regent |
| Indicatif téléphonique international | +(228) |
| Fuseau horaire | UTC +0 |
| Démographie | |
| Population | 109 287 hab. |
| Géographie | |
| Coordonnées | 9° 33′ nord, 1° 11′ est |
| Localisation | |
Histoire
Kara est, à l'origine, une extension du vieux village de Lama, près du pont enjambant la rivière Kara, construit par les Allemands. L'appellation initiale, héritage de la colonisation, était Lama-Kara.
Géographie
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La ville est au pied du massif montagneux du pays kabiyé. Kara se trouve à une altitude d'environ 400 m[1]. La rivière Kara divise la ville en deux parties. il a la partie nord et la partie sud. Généralement la précision est faite seulement quand on parle Kara sud. Le centre de la ville se retrouve dans la partie nord.
Architecture
La ville compte certains bâtiments d'intérêt architectural, comme le Palais des Congrès de Kara.
Transport
L'aéroport international de Niamtougou, est situé à quelques kilomètres de Kara. Néanmoins, l'aéroport international de Lomé-Tokoin, dans la capitale togolaise, est le seul du Togo à recevoir des vols internationaux réguliers[2].
La route est le seul moyen d'arriver à Kara. Actuellement il y a plusieurs structures privées qui font le transport des individus (passagers) un peu partout au Togo. On peut citer : la société RAKIETA, la société LK, la société Adji transport, ETRAB, etc. Ces sociétés utilisent des bus de 20 places et plus et couvrent le trajet de Kara à Lomé.
Culture
Historiquement connue sous le nom de « pays Tamberma », cette région, habitée par les Batammariba, porte officiellement le nom de « Koutammakou » depuis son inscription en 2004, par un comité désigné par l'UNESCO, sur la liste du patrimoine mondial[3]. C'est une destination très prisée en Afrique de l'Ouest.
Chaque année se déroule dans la région de Kara les Evala, une épreuve de lutte traditionnelle. Cette pratique, fortement médiatisée, est une étape du rite d'initiation du jeune Kabyè, passage de ce dernier à l'âge adulte.
Éducation
Structures éducatives publiques
- EPP Tomdè
- EPP Tchintchinda
- EPP Wéou
- EPP lama-Feing
- EPP kara centre
- EPP Dongoyo
- CRETEFP,
- CEG Kara ville
- CEG Camp Landja
- CEG Tomdè
- CEG kara-Sud
- Lycée kara I
- Lycée kara II
- l'Université de Kara, ouvert en 2004.
Structures éducatives privés et confectionnelles
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- École privée la Fraternité
- École privée le Savoir
- École privée Hermann Gmeiner
- École privée Solidarité
- Collège Chaminade
- Institut Polytechnique Ricardo
- École privée El-Nour
- Collège Solidarité
Lieux de culte
Parmi les lieux de culte, il y a principalement des églises et des temples chrétiens : Paroisse Saint Pierre et Paul de Kara, Paroisse Christ Sauveur de Tomdè, Église Évangélique Presbytérienne du Togo (Communion mondiale d'Églises réformées), Convention baptiste du Togo (Alliance baptiste mondiale), Living Faith Church Worldwide, Redeemed Christian Church of God, Assemblées de Dieu [4]. Il y a aussi des mosquées musulmanes.
Références
- (ru) Того, Справочная карта. Масштаб 1:1 500 000, 1985, C-31-3
- (fr)Togo : Vers la réhabilitation de l’Aéroport de Niamtougou
- Koutammakou, le pays des Batammariba
- J. Gordon Melton, Martin Baumann, ‘‘Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices’’, ABC-CLIO, USA, 2010, p. 2875-2877
Voir aussi
Bibliographie
- Maurice Piraux (et Muriel Devey), « Kara », in Le Togo aujourd'hui, Éditions du Jaguar, Paris, 2010 (nouvelle éd.), p. 138-140 (ISBN 978-2-86950-451-6)
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