Jules Paul Loebnitz

Jules Paul Loebnitz né à Paris le et décédé dans cette même ville le , est un céramiste et faïencier français.

Biographie

La manufacture Pichenot-Loebnitz a été fondée par M. Pichenot. En 1833. En 1841, M. Pichenot avait commencé la fabrication de panneaux de faïence ingerçable pour intérieurs de cheminées et revêtements divers, présentée avec succès à l’exposition de 1844. En 1857, Jules Paul Loebnitz lui succède à la direction de la faïencerie qui produit principalement des poêles et des plaques de cheminées.

Jules Paul Loebnitz se lance à partir de 1860 dans la céramique architecturale. Sa collaboration avec l'architecte Paul Sédille à l'exposition universelle de 1878 est remarquée. Il remporte une médaille d'or pour une façade de 12 mètres de haut entièrement en terre cuite et faïence : La Porte des Beaux-arts.

Paul Sédille collaborera de nombreuses fois ensuite avec Loebnitz :

  • Il participe ainsi à la réalisation du pavillon Schneider lors de la même exposition universelle de 1878
  • La porte de l’exposition de l'Union Centrale des Arts Décoratifs de 1884 réalisée par Sédille intègre 2 panneaux de faience réalisées par Loebnitz (déjà primés par une médaille d'honneur à l’exposition d'Amsterdam en 1882)
  • Il réalise les terres cuites émaillées de l’enseigne du nouveau magasin du Printemps en 1883
  • Il participe à la réalisation de la façade de la "Maison Dumas" terminée en 1892 au 32 rue Eugène Flachat (Paris 17)

C'est d'ailleurs le même Paul Sédille qui réalisera le nouveau bâtiment de la faïencerie en 1884.

Il décorera ensuite entre autres la gare du Champ de Mars, la gare du Havre et l'Opéra de Monte-Carlo. Et réalisera les carreaux de la coupole du monument à Jeanne d’Arc à Rouen.

Des vestiges de céramiques réalisées pour le palais des Beaux-Arts de l'exposition universelle de 1889 sont visibles dans le square Paul-Langevin (Paris).

Jules Paul Loebnitz s'éteint à Paris en 1895. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 82)[1].

Malgré la reconnaissance de la qualité de sa production, la faïencerie Loebnitz peine à passer à l'ère de la mécanisation et devra fermer ses portes en 1935.

Galerie

Notes et références

  1. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 512

Liens externes

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