Juanita Cruz

Juana Cruz de la Casa plus connue sous le nom de Juanita Cruz, née à Madrid le , morte le à Madrid, est une torera espagnole.

Juanita Cruz
Présentation
Nom de naissance Juana Cruz de la Casa
Apodo Juanita Cruz
Naissance
Madrid, Espagne
Décès (à 64 ans)
Madrid
Nationalité espagnole
Carrière
Alternative à Fresnillo, Mexique, État de Zacatecas
Parrain, Heriberto García
Fin de carrière 1947

Présentation

Très jeune, elle fréquente le milieu taurin qui se retrouve souvent avenue de la Plaza de Toros, lieu où est située sa maison familiale, tout près de la Plaza de toros de Las Ventas[1]. Vers 1931, âgée de quatorze ans, elle commence à toréer des becerros sur instigation de Rafael García[1].

Carrière

L'accès du ruedo était alors interdit aux femmes, Juanita se contente d'une « exhibition féminine » qui a un tel succès que le gouverneur lui accorde l'autorisation d'estoquer. Le , elle se présente en France à Marseille. Sa première novillada piquée a lieu le à Grenade, c'est là qu'elle a porté pour la première fois l'habit de lumières aménagé avec une jupe pantalon[1]. En 1936, en zone républicaine, elle participe à trois festivals au profit des blessés[2].

Elle quitte alors l'Espagne pour le Venezuela où elle débute le . Elle parcourt avec succès toute l'Amérique latine : Pérou Bolivie Colombie. Au Mexique elle est confrontée à la très vive opposition des syndicats taurins, et n'obtient que des autorisations ponctuelles[2]. C'est pourtant là qu'elle prendra son alternative des mains de Heriberto García le à Fresnillo (État de Zacatecas)[3].

Juanita est la première femme qui est apparue dans des cartels masculins. Mais elle n'a pas pu prendre son alternative dans son pays en raison de ses positions politiques. En tant que républicaine, elle a été obligée de s'exiler en Amérique latine au moment de la Guerre Civile espagnole[3] .

Bibliographie

  • Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, (ISBN 978-2-221-09246-0)

Notes et références

  1. Bérard 2003, p. 420
  2. Bérard 2003, p. 421
  3. Bérard 2003, p. 487

Voir aussi

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  • Portail de l’Espagne
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