Juan de la Cierva y Peñafiel

Juan de la Cierva y Peñafiel (* Mula, - † Madrid, ) était un avocat et homme politique espagnol. Il fut ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, de l'Intérieur, de la Guerre, du Budget et de l'Équipement durant le règne d'Alphonse XIII, puis de nouveau ministre du Développement durant la dictature de Primo de Rivera.

Pour les articles homonymes, voir De la Cierva et Peñafiel.
Ne doit pas être confondu avec Juan de la Cierva y Codorníu.

Biographie

Fils de l'avocat et notaire Juan de la Cierva y Soto, domicilié à Murcie et marié avec une fille du banquier Eleuterio Peñafiel (qui développa son activité entre 1860 et 1890), il fut diplômé en droit de l'université de Madrid et commença sa carrière politique au sein du Parti conservateur, sous la bannière duquel il fut conseiller municipal puis, en 1895, maire de Murcie et tout à la fois chef provincial des conservateurs. En 1896 il obtint un siège de député au Congrès pour sa province natale et, après l'échec qu'il essuya aux élections suivantes, il fut élu de la circonscription murcienne lors de toutes les élections jusqu'en 1923, et en 1927 en tant que candidat indépendant.

Il fut ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts entre le et le et le dans les gouvernements respectifs d'Azcárraga et Villaverde. Plus tard, entre le et le , il occupa le portefeuille de l'Intérieur. Il fut également ministre de la Guerre à deux occasions : entre le et le dans un cabinet de García Prieto, et entre le et le dans un gouvernement de Maura, sous la présidence duquel il fut également ministre du Budget entre le 15 avril et le . Il occupa finalement le poste de ministre du Développement dans deux autres gouvernements: entre le 13 mars et le dans un cabinet d'Allendesalazar et, durant la dictature de Primo de Rivera, entre le 18 février et le .

Il mit en place à partir de 1902 un réseau de caciques qui réussirent à maintenir un pouvoir omnivore sur les peuples en échange de fidélité politique à la famille. Cette période est connue à Murcie sous le nom de ciervismo (ciervisme). L'hégémonie de Juan de la Cierva céda face à la pression de la lutte ouvrière et à l'instauration de la Seconde République.

Notes et références

    Voir aussi

    Source

    Articles connexes

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