Joseph Gray

Joseph grandit à Lakewood où il pratique le basket-ball et le demi-fond. Ses qualités acquises sur le terrain de basket-ball l'orientent ensuite vers le steeple où il excelle en tant que junior. Ses études en criminologie lui font déménager en Oklahoma où il se met au cross-country. Il découvre par la suite la discipline de course en montagne qu'il apprécie tout de suite[1].

En 2009, il remporte son premier titre national de course en montagne, devenant le premier athlète afro-américain à décrocher ce titre[2]. Il remporte également le premier de ses six titres de champion d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes[3].

En 2013, il déménage à Colorado Springs afin de bénéficier d'un meilleur cadre pour ses entraînements en montagne et se fait coacher par Scott Simmons. Sous la tutelle de ce dernier, Joseph s'entraîne non seulement en montagne, mais également sur route, pour améliorer ses temps sur les distance de 5 kilomètres ou du marathon. Il court ainsi le marathon de Boston en 2 h 18 min 45 s et remporte le titre de champion des États-Unis de cross-country[4].

Lors des championnats du monde de course en montagne 2015 à Betws-y-Coed, il termine cinquième et décide de faire mieux l'année suivante.

Il prend la tête de la course aux championnats du monde de course en montagne 2016 et mène presque jusqu'à la fin. Il se fait cependant dépasser par l'Ougandais Robert Chemonges à moins d'un kilomètre de l'arrivée, ce dernier étant aidé par un coureur junior. Sans preuve à l'appui, ni Joseph, ni l'équipe américaine ne proteste. Cependant d'autres équipes et un officiel le font, aboutissant à la disqualification de Robert Chemonges. Joseph décroche ainsi la couronne mondiale[4]^,[5].

Aux championnats du monde de course en montagne longue distance 2018, il suit l'attaque initiale de son compatriote Andy Wacker mais alors que ce dernier s'effondre à mi-parcours, Joseph tient le rythme et décroche la médaille de bronze[6].

À la fin de l'année 2018, il doit cependant faire une pause pour guérir d'une douleur à l'aine et d'une inflammation de l'articulation sacro-iliaque[2].

Le 28 juillet 2019, il remporte pour la quatrième fois la Barr Trail Mountain Race, comptant alors comme première édition des championnats d'Amérique du Nord de skyrunning. Il devient donc le premier champion d'Amérique du Nord de skyrunning[7]. En septembre 2019, il dénonce la discrimination des sportifs afro-américains dans le trail et la course en montagne aux États-Unis. Il évoque notamment le désintérêt de la presse pour les coureurs de fond afro-américains et le manque de soutien offert aux jeunes athlètes. Il cite également le racisme qui existe toujours et dont il a été victime encore récemment lors de sa troisième victoire à Pikes Peak[8]. Le 15 novembre, il profite de l'absence imprévue des athlètes ougandais pour dominer la course des championnats du monde de course en montagne et remporter son second titre mondial[9].

Le 29 février 2020, il complète son palmarès national en remportant le titre de champion des États-Unis de raquette à neige à Leadville[10].

• Ressources relatives au sport :
  • Association of Road Racing Statisticians
  • Deutsche Ultramarathon-Vereinigung
  • International Trail-Running Association
  • World Athletics

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