Joseph Fabre (homme politique, 1741-1819)

Joseph Fabre, né Félix Joseph Julien Fabre à Sahorle près de Vinça (Roussillon) le [1],[Note 1] et mort à Vinça (Pyrénées-Orientales) le [2], est un homme politique français.

Pour les articles homonymes, voir Joseph Fabre et Fabre.

Joseph Fabre
Fonctions
Député des Pyrénées-Orientales

(3 ans, 1 mois et 23 jours)
Gouvernement Convention nationale
Maire de Vinça
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Vinça (Roussillon)
Date de décès
Lieu de décès Vinça (Pyrénées-Orientales)
Nationalité Française
Parti politique Montagne
Profession Médecin
Juge de paix
députés des Pyrénées-Orientales

Biographie

Après avoir abandonné des études de théologie qui le destinaient à une carrière ecclésiastique, Joseph Fabre suit des cours de médecine. Une fois reçu docteur, il s'établit à Vinça. Il épouse Thérèse Monyer, originaire d'Ille, puis est nommé maire de Vinça. Remarqué pour son attitude prudente qui lui permet en 1790 d'éviter des troubles orchestrés par l'association Les amis de la paix, il est nommé juge de paix de sa commune[2].

Le , il est le second sur cinq à être élu député des Pyrénées-Orientales à la Convention nationale avec 93 voix obtenues parmi les 158 votants. Ayant décidé de faire le trajet à dos d'âne de Vinça jusqu'à Paris, il n'arrive à la capitale qu'au bout d'un mois où siègent déjà Birotteau, Cassanyes, Guiter et Montégut, élus avec lui dans le département. Bien que siégeant avec les Montagnards, favorables à la République, Fabre est en fait quasiment absent des débats à la fois pour raisons de santé et par discrétion, craignant d'être confondu avec deux homonymes sur lesquels courent des rumeurs d'exécution. Il est d'ailleurs absent pour cause de maladie lors du vote sur la mort du Roi qui a lieu le [2],[3].

Malgré l'incendie de sa maison à Vinça, provoqué par les armées espagnoles en 1794, Joseph Fabre rentre chez lui une fois son mandat achevé et reprend sa vie d'antan. Ses seuls témoins de sa vie parisienne sont sa médaille de député à la convention et une horloge dont il a fait l'acquisition et qui présente la particularité de diviser les heures selon le système décimal[2],[3].

Votes des députés des Pyrénées-Orientales concernant la mort de Louis XVI

Mandats

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Capeille, « Fabre (Joseph) », dans Dictionnaire de biographies roussillonnaises, Perpignan,
  • « Joseph Fabre (homme politique, 1741-1819) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Et non le 13 janvier 1741 comme indiqué par erreur dans la plupart des sources.

Références

  1. Fabricio Cardenas, Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, Extrait de naissance de Joseph Fabre
  2. Jean Capeille, « Fabre (Joseph) », dans Dictionnaire de biographies roussillonnaises, Perpignan,
  3. Fabricio Cárdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, coll. « Les vieux papiers », , 141 p. (ISBN 978-2-36771-006-8, notice BnF no FRBNF43886275), p. 105-106
  4. Fiche de Joseph Fabre sur le site de l'Assemblée nationale
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