John Percy Farrar

John Percy Farrar, né à Chatteris le et mort à Londres le , est un alpiniste et militaire anglais.

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John Percy Farrar
Biographie
Nationalité Royaume-Uni
Naissance ,
Chatteris
Décès ,
Londres
Carrière
Disciplines Alpinisme
Compagnons de cordée Daniel Maquignaz

Famille

Il est l'ainé des trois fils du médecin Charles Farrar. Sa mère Helen Howard est la sœur de l'agronome, industriel et politicien James Howard (18211889). Ses deux frères cadets George Herbert Farrar (1859-1915) et Sidney Howard Farrar fondèrent une importante compagnie minière en Afrique du Sud, la Farrar Brothers[1].

Alpinisme

Pointe Farrar (à droite) sur l'aiguille Verte.

Sa longue carrière alpine débute en 1881 dans les Alpes rhétiques pour se terminer en 1928, uniquement interrompue par la Première Guerre mondiale. Il visite tout à tour la France, la Suisse, l'Italie, l'Allemagne, l'Autriche, le Canada (Rocheuses canadiennes), le Japon (mont Nantai, mont Asama, etc.) et l'Afrique (région du Transvaal). Mais l'essentiel de don activité alpine se concentre dans les Alpes, dans lesquelles il participe à plusieurs premières ou secondes ascensions, souvent avec son guide valdôtain Daniel Maquignaz. Une pointe de l'arête des Grands Montets à l'aiguille Verte est nommé en son honneur Pointe Farrar (3 660 m)[2]. Il fut président de l'Alpine Club de 1917 à 1919, membre du Groupe de haute montagne et à partir de 1921 du Mount Everest Committee[3].

Ascensions

Seconde Guerre des Boers

Lors de la Seconde Guerre des Boers (18991902), il rejoint son frère George Farrar dans la division coloniale du général Edward Brabant (en partie financée par la Farrar Brothers). Il sert dans les Kaffrarian Rifles, atteignant le grade de capitaine. Avec son frère, ils s'engage dans la vie politique du Transvaal au sein du Progressive Party, principal parti d'opposition à Louis Botha.

Écrits

Éditeur de l'Alpine Journal, il écrit de nombreux articles sur l'histoire de l'alpinisme, dont une étude sur la première ascension controversée du Finsteraarhorn par Johann Rudolf Meyer en 1812, et dans laquelle il conclut que cette revendication est fausse et que la première est celle de Jakob Leuthold et Johann Wahren, les guides de Franz Joseph Hugi en 1829[6], ainsi qu'une analyse de l'accident à la descente du la première ascension du Cervin par Whymper et ses compagnons en 1865[7]. Il contribue également, avec Oscar Eckenstein et John Norman Collie au manuel d'alpinisme de Geoffrey Winthrop Young Mountain Craft[8].

Notes et références

  1. W. H. Wills, The Anglo-African Who's Who and Biographical Sketchbook, 1907 (nouvelle édition, Jeppestown Press, 2006), p. 123
  2. « From the Aiguilles... : Photos, Diagrams & Topos : SummitPost », sur www.summitpost.org (consulté le )
  3. [PDF] John B. West, George I. Finch and his pioneering use of oxygen for climbing at extreme altitudes, J Appl Physiol 94: 1702–1713, 2003
  4. Yves Ballu, Les alpinistes, Glénat, 1997
  5. The High Mountains of the Alps, p. 118 : Klucker avait fait la première la semaine précédente avec Paul Güssfeldt et les guides Émile Rey et César Ollier
  6. (en) J. P. Farrar, « The First Ascent of the Finsteraarhorn: A Re-examination », Alpine Journal, XXVII, p. 263–300
  7. (en) J. P. Farrar, « A Modern View of the 1865 Accident », Alpine Journal, XXXII, 1918, réédition par Edward Whymper, Scrambles amongst the Alps, 6e édition, 1936, p. 367–374
  8. (en) Alan Hankinson, Geoffrey Winthrop Young: Poet, Educator, Mountaineer, Londres, Hodder and Stoughton, 1995, p. 223-224

Bibliographie

  • Obituary: Captain John Percy Farrar, DSO in The Geographical Journal, Volume 74, No. 5 (November, 1929), pp. 511–512
  • « John Percy Farrar, 1857-1929 », American Alpine Journal, , p. 83 (lire en ligne)

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