John Littleton
John Littleton, né en 1930 près de Tallulah dans l'État américain de Louisiane, et mort à Reims en 1998, est un chanteur et compositeur américain. D'abord chanteur d'opéra, il se consacre ensuite à la chanson chrétienne, notamment les negro spirituals et surtout les gospels. Il signe plus de 75 disques et albums[1].
Pour les articles homonymes, voir Littleton.
Naissance |
Tallulah, en Louisiane, États-Unis |
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Décès |
Reims, France |
Activité principale | Auteur-compositeur-interprète |
Genre musical | Art lyrique,negro spirituals,gospels |
Années actives | v. 1950 - v. 1980 |
Biographie
John Littleton naît en 1930 dans une plantation située près de Tallulah, en Louisiane, aux États-Unis[2],[3].
Son père est un pasteur baptiste et cultivateur. Le jeune John commence à chanter en accompagnant son père dans les églises[4]. Il chante en soliste et dans des chœurs de gospel ; il montre précocement un talent vocal exceptionnel[5]. Adolescent, il élargit son répertoire avec notamment les chansons de Mahalia Jackson et Bing Crosby[3].
John Littleton vient à Reims, en France, lors de son service militaire dans l'armée américaine. Il y rencontre sa femme et décide de s'installer en France[4],[5]. Démobilisé, il chante dans les concerts militaires et lors des cérémonies religieuses, où il est l'« ambassadeur en France du negro spiritual », puis étudie au Conservatoire national de Paris[5]. Il y obtient le premier prix de chant, le premier prix d'opéra et le deuxième prix d'opéra-comique[3],[4].
Chanteur d'opéra, il obtient de grands succès comme Boris Godounov, comme Roméo dans Roméo et Juliette de Gounod, et comme Faust dans le Faust de Gounod[4],[5].
En 1960, il se met à la musique sacrée noire-américaine. Il avait déjà connu ce domaine dans sa jeunesse ; son expérience de chanteur lyrique lui permet de devenir un des chanteurs préférés de gospel de sa génération[5]. Il se consacre ainsi aux negro spirituals et aux autres chants chrétiens, surtout les gospels en français. Il reçoit le Grand prix du disque Charles-Cros, le prix Mahalia Jackson et la Légion d'honneur.
Il donne des centaines de récitals, enregistre plus de 75 disques, qui sont vendus à des millions d'exemplaires ; mais il n'apprécie pas la publicité et reste éloigné de la presse[4],[5]. Son plus grand succès est l'album « Amen », sur des paroles d'Odette Vercruysse. Littleton se produit en concert, dans les églises et lors des grands rassemblements chrétiens comme à Lourdes lors du premier pèlerinage « Foi et Lumière » en 1970.
Il meurt à Reims le [2],[4],[6].
Il est inhumé au cimetière de l'Est à Reims[7].
Distinctions
- Chevalier de la Légion d'honneur.
- Premier prix de chant et premier prix d'opéra au Conservatoire national de Paris.
- Grand prix du disque Charles-Cros.
- Prix Mahalia Jackson.
Notes et références
- http://www.cursillos.ca/action/modeles/033m-john-littleton.htm
- « Littleton, John », notice BnF no FRBNF13896709.
- Site adfmusique.net, « John Littleton »
- « John Littleton », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
- (en) The Independent, « Obituary: John Littleton », 2 septembre 1998.
- « Mort du chanteur John Littleton », sur Liberation.fr, Libération, (consulté le ).
- « Le décès de John Littleton », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
Sources
- (en) A Parisian comes home : John Littleton, 1984, 4 pages.
- « John Littleton », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
- (en) The Independent, James Kirkup, « Obituary: John Littleton », .
- Bibliothèque nationale de France, « Littleton, John », notice BnF no FRBNF13896709.
- Site adfmusique.net, « John Littleton »
Voir aussi
Liens externes
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