Jens Weidmann
Jens Weidmann, né le à Solingen, est un économiste allemand, président de la Banque fédérale d'Allemagne depuis le .
Jens Weidmann | |
Jens Weidmann, en 2012. | |
Fonctions | |
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Président du conseil d'administration de la Banque des règlements internationaux | |
En fonction depuis (5 ans et 10 mois) |
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Prédécesseur | Christian Noyer |
Président de la Banque fédérale d'Allemagne | |
En fonction depuis le (10 ans, 4 mois et 6 jours) |
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Prédécesseur | Axel Weber |
Biographie | |
Nom de naissance | Jens Weidmann |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Solingen (Allemagne) |
Nationalité | Allemande |
Diplômé de | Université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn |
Profession | Économiste |
Biographie
Après l'obtention de son baccalauréat en 1987, Jens Weidmann part étudier l'économie en France à l'université d'Aix-en-Provence, puis à Paris, et finit ses études supérieures à l'université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn. Il effectue ses stages de fin d'études à la banque de France sous la direction de Jérôme Henry, et puis à la Banque centrale du Rwanda. En 1997, il décroche son doctorat en sciences économiques à l'université de Bonn[1].
De 1997 à 1999, Jens Weidmann travaille 2 ans au FMI. De 1999 à 2003, il est secrétaire général du Conseil allemand des experts économiques. Il rejoint finalement la Bundesbank en 2003 au poste de directeur du département d'analyse de la politique monétaire[1],[2],[3].
En , Jens Weidmann est nommé chef de la section IV (politique économique et financière) à la Chancellerie fédérale par Angela Merkel. À ce titre, il a été le négociateur en chef de son pays pour les deux sommets du G8 et du G20, en 2007[4],[2]. Il a également manœuvré dans le sauvetage d'Opel, la recapitalisation d'EADS, la recapitalisation de la Grèce[3]. Dans l'épisode EADS, il s'est opposé au rachat de la division automobile par l'État allemand, préférant la solution d'un consortium de banques et entreprises privées. Il intervient également dans le sauvetage des banques allemandes en 2008 qui a mené à une quasi-nationalisation d'Hypo Real Estate et de la Commerzbank[2].
En , Angela Merkel nomme Jens Weidmann à la tête de la Bundesbank, succédant ainsi à Axel Weber, et le retirant de facto de la course pour la présidence de la Banque centrale européenne[5],[6]. En , le mandat de Weidmann à la tête de la Bundesbank est renouvelé pour huit ans par le président de la République Fédérale d'Allemagne.[7]
Autres mandats
- Membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne[1]
- Gouverneur du Fonds monétaire international[1]
- Membre du conseil d'administration de la Banque des règlements internationaux[1]
- Membre de l'assemblée plénière et du comité de pilotage, président du Standing Committee on Budget and Resources du Conseil de stabilité financière (FSB)[1]
- Membre du conseil d'administration du Comité européen du risque systémique (CERS)[1]
Références
- « CV de Dr Jens Weidmann », sur Bundesbank.de (consulté le )
- Émile Lévêque, « Qui est le nouvel homme fort de la Bundesbank? », sur Lexpress.Fr, (consulté le )
- Sabine Syfuss-Arnaud, « Qui est Jens Weidmann, l'Allemand qui s'oppose à Draghi au sein de la BCE ? », sur Challenges.fr, (consulté le )
- « Jens Weidmann à la tête de la Bundesbank », sur Lesoir.be (consulté le )
- Patrick Saint-Paul, « L'Allemagne renonce à la présidence de la BCE », sur Lefigaro.fr, (consulté le )
- « Jens Weidmann, conseiller d'Angela Merkel, va présider la Bundesbank », sur Lemonde.fr (consulté le )
- « Le Président de la République fédérale d'Allemagne a nommé M. Weidmann à la présidence de la Bundesbank pour une nouvelle période de huit ans », sur www.bundesbank.de (consulté le )
- Jean-Pierre Robin, « Le patron de la Bundesbank fait la leçon à la France », sur Lefigaro.fr, (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
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