Jean Joujou

Jean Joujou, né le à Aimargues et mort le dans la même commune[1], est un homme politique et militant anarchiste français[2].

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Biographie

Le , il est condamné à un mois de prison pour avoir frappé un brigadier lors d’une action contre le tirage au sort des conscrits[1],[2].

Il est élu maire d'Aimargues le [2]. Ayant pris part à un mouvement de grève en 1910, il est suspendu de ses fonctions le , avant d'être révoqué par décret du ministre de l'Intérieur Aristide Briand le [3].

En 1911, il devient secrétaire adjoint du syndicat des travailleurs agricoles d'Aimargues[2].

Il redevient membre du conseil municipal avec l'élection du socialiste Louis Pioch en 1911. Il est élu adjoint[2].

En , il est inscrit au Carnet B du Gard comme « antimilitariste dangereux »[2].

En 1926, il devient membre du groupe anarchiste d'Aimargues mais le quitte l'année suivante[2].

Famille

Il est cousin germain de Jean Jourdan dit Chocho[1],[4].

Références
  1. Jean, Ernest Joujou, publié le sur le site Dictionnaire international des militants anarchistes (consulté le 11 juillet 2019)
  2. Jean, Ernest Joujou (Dictionnaire des anarchistes), publié le par Rolf Dupuy et Daniel Vidal, sur le site Le Maitron (consulté le 11 juillet 2019)
  3. « Indications relatives à Jaujou », publié le par Gilles Pichavant, sur le site Le Maitron (consulté le 11 juillet 2019)
  4. Michel Falguières, Jean Jourdan, dit Chocho : libertaire d'Aimargues, de 1908 à 1948, Nîmes, Comédia, , 183 p.

Articles connexes

Bibliographie
  • « Un maire ouvrier au pouvoir », dans Pauline Cazalis (dir. Frédéric Rousseau), L'Anarchisme entre lutte sociale et prise de pouvoir : Aimargues (1900-1951) (mémoire de maîtrise en histoire), université Montpellier-III, 2001, p. 45-52 — consultable aux Archives départementales de l'Hérault (cote TAR 668).
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