Jean Jacques de Butler

Jean Jacques de Butler, né le au château de Kermaria à Morlhon-le-Haut (Aveyron) et mort le à Saint-Félix-de-Villadeix (Dordogne)[1], est un général français.

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 Jean Jacques de Butler
Naissance
Morlhon-le-Haut, Aveyron
France
Décès
Saint-Félix-de-Villadeix, Dordogne
France
Origine Française
Allégeance France
Grade Général de brigade
Conflits Première Guerre mondiale
Deuxième Guerre mondiale
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur

Biographie

Jean de Butler est issu d'une famille d'officiers. Il est le fils du général Raymond de Butler (1839-1907), et de Marie Dubreuil.

Jean de Butler participe à la Première Guerre mondiale avec ses deux frères, Maurice tué en 1914, Yves (1891-1978) décoré de la Légion d'honneur et de la croix de guerre. Il est affecté au sein du 3e régiment de dragons puis des chasseurs à pied. Au cours du conflit, il est cité six fois et blessé trois fois. Il termine le conflit avec le grade de capitaine et la Légion d'honneur.

En 1920, il se rend pour la première fois au Maroc puis est affecté au 24e régiment de tirailleurs tunisiens. Il fera toute sa carrière militaire au Maroc après la Première Guerre mondiale dans le corps du Service des affaires indigènes nord-africaines jusqu'en 1945.

De à , il commande l'École militaire de Dar El Beida à Meknès au Maroc, puis d' à , il est inspecteur des Mehallas chérifiennes avec le grade de contrôleur des Affaires indigènes et est responsable, avec d'autres personnalités, de la formation des cadres et des soldats marocains et français qui participent à la Libération de la Corse, puis aux campagnes d'Italie, de France et d'Allemagne entre 1943 et 1945.

En , Jean de Butler participe à la Libération de la Corse comme colonel du 1er régiment de tirailleurs marocains (1er RTM).

En 1946, il est promu général de brigade, nommé commandeur de la Légion d'honneur puis prend sa retraite la même année.

Carrière

  • 35 ans de service et 28 campagnes
  •  : 2e classe
  •  : Maréchal des logis, 3e régiment de dragons à Nantes
  •  : Sous-lieutenant au 60e BCP, 120e BCP puis 18e BCP
  •  : Lieutenant
  •  : Capitaine
  • : Affecté à l'Armée polonaise du géneral Haller comme instructeur
  •  : 124e régiment d'infanterie de ligne
  •  : 8e bataillon de chasseurs à pied
  •  : 24e régiment de tirailleurs tunisiens au Maroc
  • au  : Ruhr et Pays rhénans avec le 17e bataillon de chasseurs à pied
  • au  : cours d'instruction préparatoire au service indigène à la Faculté d'Alger. Études de droit musulman, de sociologie nord africaine et musulmane ainsi que de législation nord africaine. Affecté au 9e régiment de zouaves
  • au  : réaffecté au 17e bataillon de chasseurs à pied et mis à la disposition du général commandant supérieur des troupes du Maroc
  •  : détaché aux Affaires indigènes (AI)
  •  : Bureau des Affaires indigènes (AI)
  •  : Chef de bataillon, 3e bataillon du 4e régiment de tirailleurs marocains
  • à  : commande l'École militaire de Dar El Beida à Meknès au Maroc
  • à  : inspecteur des Mehallas chérifiennes avec le grade de contrôleur des Affaires indigènes
  • - : Colonel du 1er régiment de tirailleurs marocains
  •  : Général de brigade et retraite

Distinctions

Citations et blessures

  • 9 citations dont 4 à l'ordre de l'Armée
  • 5 blessures (dont le à Berny : plaie par éclat d'obus dans la région lombaire ; le  : blessé au combat de Muret par balle au menton ; le  : blessé à Manre par balle à la main droite ; le  : blessé à El Fhas (Maroc), plaie pénétrante par balle aux deux cuisses)

Sources

Notes et références

  1. Archives de l'Aveyron, commune de Morlhon-le-Haut, acte de naissance no 54, année 1893 (avec mentions marginales de décès) (consulté le 1er août 2014)

Voir aussi

Articles connexes


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