Jean II d'Auxois

Jean d'Auxois, né en Bourgogne et mort en 1358 à Auxerre, est un prélat français du XIVe siècle, évêque de Troyes (1342-1353) puis évêque d'Auxerre (1352-1358).

Jean II d'Auxois
Biographie
Naissance début du XIIe siècle
Bourgogne-Franche-Comté
Décès
Évêque de l’Église catholique
Dernier titre ou fonction évêque d'Auxerre
76e évêque d'Auxerre
évêque de Troyes
Autres fonctions
Fonction religieuse
chanoine d'Autun
chanoine et chantre de Troyes

Biographie

Jean II d'Auxois est issu de la noble famille de Tournelle et est le neveu de l'évêque de Troyes Jean d'Auxois (év. 1314-1317)[1].

Certaines sources indiquent qu'il est chanoine d'Autun, ensuite chanoine et chantre de Troyes[1].

À partir de 1328 Philippe de Valois le charge d'estimer le marquisat d'Isle.[réf. souhaitée]

Élu évêque de Troyes, il s'occupe avec soin de son diocèse[1].

Le pape Innocent VI le nomme évêque d'Auxerre[1]. Il fait son entrée à Auxerre le 29 aout 1353[2].

Il fonde une chapelle de sainte Syrie à Fontaines[3] et dédie l'église des dominicains à Auxerre en 1356[4].

1358 : invasion anglaise et décès

En 1358 les Anglais se rapprochent du nord de la Bourgogne. Les habitants d'Appoigny veulent rétablir l'ancienne forteresse et ses fossés, autour de l'église et ailleurs ; mais ils ne peuvent le faire sans démolir l'auditoire du bailliage et d'autres bâtiments générateurs de revenu pour l'évêché. Ils demandent donc à Jean d'Auxois la permission de les démolir et ce dernier la leur accorde le . Toutefois ils ne se sont pas engagés à les maintenir mais seulement à les creuser. Ils demandent donc au chapitre confirmation de cette autorisation, confirmation apportée le deux jours après celle de Jean d'Auxois. Mais les Anglais se rapprochent de plus en plus. Jean d'Auxois quitte Régennes pour s'enfermer dans Auxerre. Régennes est pris le . Très affecté, Jean II d'Auxois en tombe malade ; il ne peut pas officier pour l'ordination aux Quatre-Temps de l'Avent[5].

Le , jeudi après l’Épiphanie, les Anglais attaquent la ville d'Auxerre alors que l'évêque est mourant ; l'alerte est donnée, et en conséquence la chambre de Jean II d'Auxois est emplie de défenseurs portant armes lorsque l'extrême-onction lui est donnée[6].

L'attaque manquée des Anglais retarde l'enterrement, qui est fait quelques jours plus tard dans la cathédrale à gauche du chœur, entre la tombe de Guy de Mello et les marches montant aux stalles du chœur[6].

Voir aussi

Bibliographie

  • Abbé Jean Lebeuf, Mémoire concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre, vol. 1, Auxerre, Perriquet, , 886 p. (lire en ligne). Vie de Jean d'Auxois : pp. 461–465.
  • Cornat (abbé), Notice sur les archevêques de Sens et les évêques d'Auxerre, Sens, Ch. Duchemin, , 115 p. (lire en ligne).
  • Jean-Charles Courtalon-Delaistre, Topographie historique de la ville et du diocèse de Troyes, vol. 1, Veuve Gobelet à Troyes & Antoine Fournier à Paris, 1793, p. 372.

Articles connexes

Références

  1. Lebeuf 1743, p. 461, volume 1.
  2. Lebeuf 1743, p. 462, volume 1.
  3. Lebeuf 1743, p. 463, volume 1.
  4. Lebeuf 1743, p. 464, volume 1.
  5. Lebeuf 1743, p. 464.
  6. Lebeuf 1743, p. 465.
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