Jean Fabre (1717-1797)

Jean Fabre (1717-1797), protestant de Nîmes.

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Il fut célèbre par son amour filial : le la force armée était venue dissiper une réunion protestante, illégale depuis la Révocation de l'Édit de Nantes ; à la vue de son père saisi par les soldats, Jean Fabre s'élança auprès de l'officier qui les commandait, et le supplia de lui laisser prendre la place du vieillard. L'officier consentit à cet échange ; Fabre, conduit à Montpellier, fut condamné aux galères et alla subir sa peine au bagne de Toulon, 1756[1].

Un si beau dévouement étant venu à la connaissance du duc de Choiseul, alors ministre, il le fit délivrer, après six ans de fers. En 1768 il obtint son décret de grâce et de réhabilitation sur demande du ministre de la Marine, le duc de Choiseul[2]. Ce trait de piété filiale a été mis sur la scène par Charles-Georges Fenouillot de Falbaire de Quingey dans l'Honnête Criminel.

Source

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Notes

  1. François-Xavier de Feller, Dictionnaire historique, ou histoire abrégée des hommes qui se sont fait un nom par leur génie, leurs talens, leurs vertus, leurs erreurs ou leurs crimes, depuis le commencement du monde jusqu'à nos jours, Volume 5, p. 186, 1832.
  2. Œuvres choisies du Cardinal Jean-Sifrein Maury, Aucher-Leroy, 1827, p. 246.
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