Jean Di Matteo

Jean Di Matteo, né le à Paris et mort dans cette ville le , est un médecin cardiologue français[1],[2].

Biographie

Jean Di Matteo voit son internat de médecine interrompu par la Seconde Guerre mondiale[1]. Lors de la bataille de France, il est mobilisé au 23e régiment d'infanterie de forteresse à Haguenau, sur la ligne Maginot, comme lieutenant[1]. Après la défaite, il reprend son internat[1]. Interne d'Octave Crouzon, de Weissenbach[Qui ?], et de Paul Harvier, il entre ensuite dans les services de cardiologie de Charles Laubry puis Pierre Soulié[1],[2]. Par ce parcours, et l'influence de François de Gaudart d'Allaines, il choisit de s'orienter vers la cardiologie[1]. Dans les services de pédiatrie de Robert Marquézy, il prépare sa thèse avec Jacques Delarue, en 1941-1942, sur les bronchopneumonies de la coqueluche[1]. Il est nommé médecin des hôpitaux de Paris en 1954[1].

Jean Di Matteo devient maître de conférences agrégé en 1965, puis professeur titulaire à titre personnel en 1968[1]. Il obtient la direction d'un service de médecine générale assez vétuste à l'hôpital Necker en 1963, qu'il transforme en service de cardiologie adulte[3], le dote de moyens modernes, avec la technologie de pointe de l'époque[1]. Il est l'un des pionniers de la cardiologie nucléaire en France[2],[1]. Il devient professeur de clinique cardiologique à l'université Paris-V-René-Descartes en 1972, succédant à Jean Lenègre[2].

Il est président de la Société française de cardiologie en 1973-1974[1]. Il est élu membre de l'Académie nationale de médecine pour la section de médecine le [1], et y est président de la Commission de la langue française[2]. Il est membre de la Société française d'histoire de la médecine[2]. Son élève André Vacheron lui succède à la direction du service de cardiologie de l'hôpital Necker en 1981[3].

Décoration

Travaux et publications

Préfaces

  • Histoire de la cardiologie et des affections vasculaires : conférences données dans le cadre de l'enseignement de l'histoire de la médecine, université Paris-VI, Rueil-Malmaison, Sandoz éditions.
  • J. Desruelles et J. Merlen, De la microcirculation, SPECIA, Nouvelles Ed. médicales françaises, 1981.

Notes et références

  1. « Jean di Matteo », sur cths.fr, Comité des travaux historiques et scientifiques (consulté le ).
  2. M. Valentin, « In memoriam Jean DI MATTEO († le 10 février 1984) Jean FOURCADE († le 26 octobre 1983) », Histoire des sciences médicales, Société française d'histoire de la médecine, vol. 18 (n°2), , p. 103 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  3. « Histoire du service de cardiologie », sur hopital-necker.aphp.fr, Hôpital Necker-Enfants malades (consulté le ).

Liens externes

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