Jean-Victor Colchen

Biographie

Jean-Victor Colchen naît le à Metz dans les Trois-Évêchés. Il commence une carrière administrative, comme notaire, puis comme subdélégué des intendances de Pau et Auch à partir de 1786.

Au moment de la Révolution française, Colchen est chef de division au ministère des Affaires étrangères.

Sous la Convention nationale, il est premier secrétaire, puis commissaire des Relations extérieures (ministre des Affaires étrangères) du au .

Jean-Victor Colchen est nommé comme préfet de la Moselle en l'an VIII. Il sera le premier à ce poste. Colchen établit notamment le lycée Fabert de Metz en 1803.

En l'an IX, le préfet Colchen fait partie de la commission chargée de négocier la paix d'Amiens, qui sera signée le 4 germinal an X ().

Il est nommé par décret impérial au Sénat conservateur le 12 pluviôse an XIII () avec entre autres son collègue préfet de la Dyle Louis-Gustave Doulcet de Pontécoulant. Il est fait dans la foulée, le 25 prairial an XIII (), membre de la Légion d'honneur.

Membre du conseil du sceau des titres le , il sera fait comte de l'Empire le . Le , il devient commissaire extraordinaire de la division militaire de Nancy.

En , Jean-Victor Colchen adhère à l'acte de déchéance de Napoléon et est donc nommé pair de France par Louis XVIII. Lors des Cent-Jours, Napoléon le choisit comme pair des Cents-Jours le . L'ordonnance royale du lors de la Seconde restauration l'exclut donc de la Chambre des pairs. Il y sera finalement réintégré le , avec un titre de baron, et y siègera jusqu'à sa mort, parmi les libéraux.

Jean-Victor Colchen meurt à Paris le . Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (11e division).

Il est apparenté à la bienheureuse Caroline Colchen Carré de Malberg[1].

Titres

Distinctions

Armoiries

Figure Blasonnement
Armes du comte Colchen et de l'Empire

Franc-quartier de comte sénateur ; champ d'azur fascé de trois pièces d'or ; bordure componnée d'argent et de sable.[2]

Armes du comte Colchen, Baron-pair héréditaire

Fascé d'azur et d'or, à la bordure componnée d'argent et de sable.[3],[5]

Annexes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Sources

  • Les papiers personnels de Jean-Victor Colchen et de sa famille sont conservés aux Archives nationales sous la cote 471AP[6].

Notes et références

  1. Caroline Colchen Carré de Malberg est arrière-petite-fille de son cousin germain Jean Pierre Lubin Colchen.
  2. « BB/29/974 page 46. », Titre de comte accordé à Victor Colchen. Bayonne ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
  3. François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le )
  4. « Cote LH/563/26 », base Léonore, ministère français de la Culture
  5. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
  6. Archives nationales

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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